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Rendre service peut changer … la vie ? – Chapitre 6

Rendre service peut changer ... la vie ? - Chapitre 6



"Réveil !" crie Sophie dans l’appartement !

Quel réveil, merci pour la douceur, eh oui nous sommes jeudi, le jour de l’épreuve de Sophie et ses copines. "On" passe à 11 heures, donc pas vraiment le temps de traîner, ses collègues arrivant à 9 heures 30 pour me préparer et nous partirons toutes d’ici en même temps, seule Christiane, la tutrice, nous rejoindra sur place.

Il faut que je retrouve mes affaires, car je suis revenu tard la veille de chez Ophélie, étant resté depuis lundi chez elle. Le contact passait super bien et entre-temps j’avais reçu un SMS très sympathique de Romain "Pauline, je préfère arrêter notre relation et assumer mon homosexualité mais pas me promener à vie avec un travelo. Garde les cadeaux que je t’ai faits, c’est ta rémunération pour tes prestations !"

A la fois cela m’arrangeait car j’avais "trouvé" Ophélie et nous étions bien ensemble mais j’avoue que la formule de rupture de Romain m’avait un peu vexé.

Petit-déjeuner en tête à tête avec Sophie (qui sera le dernier mais je ne le savais pas à ce moment-là). Je lui parle d’Ophélie, de la proposition Patrick le patron de "l’autre monde", Sophie me dit "c’est pour faire serveuse ou chauffer les clients et faire la pute ?", elle est toujours aussi directe.

Les filles arrivent, je m’étais habillée avec le choix vestimentaire de Sophie, j’avoue que j’étais assez sexy, un tailleur bien strict et bien moulant, de la lingerie en dentelle noir qui se devinait sous un chemisier crème. La jupe droite arrivait entre le niveau des genoux et la mi-cuisse et malgré une petite fente à l’arrière, mes pas étaient franchement entravés. Sophie me posa des escarpins avec talon de 8 centimètres, bon j’étais désormais habitué aux talons (car je n’ai pas marché à plat depuis vendredi) mais c’était plutôt 4 ou 6 centimètres. J’essaye de marcher, les chaussures me tiennent bien les talons donc c’est le plus important pour marcher "perché".

Maquillage, coiffage, nouveau vernis à ongles, il y a des mains de tous les côtés qui s’occupent de moi et j’y prends plaisir.

"Te voilà prête" dit Sophie, tu n’auras rien à faire si ce n’est de rester près de nous pendant la présentation.

Et voilà, c’est parti, Christiane est déjà devant l’établissement, elle me voit me dit bonjour, me regarde avec son il d’experte et se retourne vers les candidates du jour en leur disant : "beau travail les filles, elle est magnifique".

Ça y est, c’est parti, les filles déroulent leur présentation, elles se débrouillent très bien, un des profs vient me regarder de plus près, passe sa main dans mes cheveux (soi-disant pour voir les extensions) et presque qu’innocemment sa main touche mes fesses quand il repart à sa place, Sophie a peur de ma réaction, je ne bouge pas.

Nous sortons de la salle, seule Christiane reste en tant que tutrice pour la délibération. 20 minutes se passent, on y retourne, je suis aussi anxieuse que les filles, des bons commentaires, bonne idée, bonnes réalisations, les filles repartent avec un 13 sur 20 et c’était la note minimum qu’il fallait à l’une d’entre elles pour avoir son examen. Christiane avant que nous quittions la salle en profite pour me remercier devant tout le monde, une des professeurs rajoute "je ne vous connais pas en tant qu’homme mais en femme vous devez avoir beaucoup de succès depuis une semaine, merci pour nos élèves". Il faut dire que toutes les étapes de ma transformation de ces 6 jours avaient été exposées.

Nous décidâmes de partir manger ensemble, Christiane annonçant qu’elle allait payer l’addition. Toutes étaient joyeuses mais je trouvais Sophie un peu pensive, est-ce la décompression ou autre chose ? Nous échangeons un regard avec Christiane, on s’est compris, sur le parcours Christiane se détache auprès de Sophie pour discuter. Ça a l’air d’aller, Christiane m’appelle et je la remplace auprès de Sophie.

Sophie m’explique qu’elle doit partir dès cette après-midi pour aller voir ses parents, rien de très grave mais urgent de régler une situation quand même.

Elle me dit : "t’inquiète pas pour toi quand tu veux repasser en homme tu vas chez Christiane et elle te relooke aussitôt".

Je lui dis : "c’est toi qui m’inquiètes".

Elle m’explique qu’elle est triste car elle pense que ce serait préférable qu’elle trouve désormais un boulot proche de chez ses parents mais qu’elle sait qu’elle va regretter l’environnement actuel. Ce qui rend encore plus la décision difficile pour Sophie est qu’elle était la seule des 4 filles à se voir proposer un contrat d’embauche par Christiane.

Repas terminé, retour à l’appartement, l’ambiance est lourde, un silence pesant pendant que Sophie prépare son sac.

On se regarde vraiment triste comprenant intérieurement qu’une histoire de quelques années était sur la fin, bien sûr on gardera contact mais cela ne serait plus pareil. J’accompagne Sophie à la gare, on pleure toutes les deux, au dernier moment avant de monter dans le train, Sophie m’embrasse goulûment, ce fut long et bon, je voyais des personnes nous regarder avec étonnement et insistance, eh oui elles ne voyaient qu’un couple de lesbiennes exhibitionnistes.

Je le dis à Sophie, elle rigole, ah enfin je retrouve sa joie de vivre, cela me rassure et me fait du bien aussi.

Le train à peine parti, je cours chez Ophélie, je n’ai pas envie d’être seule. En me voyant, Ophélie a compris que j’avais besoin de réconfort, elle commence par me siffler et me traiter de "bombasse" car j’avais gardé ma tenue de présentation. En quelques secondes elle me pousse sur le canapé, se retrouvant allongé sur moi, nos collants se frottant mutuellement, l’effet fut assez rapide, non seulement ma jupe mettait mes fesses en évidence mais là, il y avait une belle bosse à l’avant. Ophélie la sent et me dit "je m’en occupe".

Elle se positionne face à mon entrejambe, remonte ma jupe difficilement, descend mon collant, ma culotte et voici qu’apparaît mon sexe au garde à vous. Elle commence par me caresser l’intérieur des cuisses, le pubis puis enfin les couilles, je suis plus que tendu, je sens son souffle sur ma verge mais elle ne la prend toujours pas en bouche.

"T’en es certain que tu en as envie ?" me dit-elle en souriant. Là elle exagère, je n’en peux plus, si cela continue je vais éjaculer avant même qu’elle commence à jouer avec sa bouche.

Enfin le bout de sa langue vient toucher les lèvres de mon pénis, elle les "titille" puis arrête, puis recommence, c’est une torture !

J’ai l’impression qu’elle me maîtrise parfaitement, elle sait accélérer puis freiner juste avant que tout parte, elle prend entièrement mon sexe dans sa bouche, fait quelques va-et-vient, ressort, y retourne, revient titiller les petites lèvres, elle voit bien qu’elle joue avec les limites et ce qui devait arriver, arriva, juste au moment où sa bouche s’était désengagée de mon sexe, je lui ai tout envoyé en pleine face, quelles puissances ces 3 ou 4 jets, il faut dire qu’elle avait fait vraiment monter la pression, elle en avait partout sur la figure, les yeux, le nez, les joues, toutes les zones de sa figure ont pris de ma crème de jour !

Cela l’a fait rigoler, avec un doigt elle prélevait sur sa figure des échantillons de mon foutre et se délectait avec, de temps à autre un de ses doigts chargés finissait dans ma bouche pour "partager" dit-elle.

Petit passage à la salle de bain pour nous deux, je remballe mon sexe qui est revenu dans une taille dissimulable sous ma jupe, Ophélie elle a dû refaire totalement son maquillage.

"Bon et maintenant que fait-on ?" me dit-elle. Telle une mitraillette, elle aligne des tas de questions, réponse à la proposition de Patrick, sans Sophie je vais me retrouver sans appartement, rester femme ou redevenir homme, etc, etc.

Je n’ai pas toutes les réponses à ses questions aussi elle me soumet un plan :

"Ce soir on va à "l’autre monde", tu observes et te positionnes par rapport à Patrick, si c’est OK tu viens habiter chez moi car du club de Patrick à mon appartement il n’y a que 10 minutes à pied, tu restes évidemment en femme et en cadeau tu auras le droit à la "fellation du matin qui détend le gourdin et la sodomie du soir qui te laisse de l’espoir".

Je lui dis : "Quel slogan ! Quel programme ! Allons au club et je déciderai en fin de soirée".

En moi-même je sais que cela va être compliqué de me décider. Depuis une semaine je suis sur des talons, je n’ai pas mis un pantalon, j’enfile culotte et soutien-gorge tous les matins et je prends plaisir à me maquiller, je suis épanouie dans cet état comme jamais je ne l’ai été durant ma vie.

D’un autre côté, mon éducation, la société, le quen-dira-t-on me font peur, suis-je capable d’assumer "ma différence".

Sur le chemin, Ophélie me regarde et me demande à quoi je pense aussi je lui résume tout cela et fidèle à elle-même, toujours dans l’opérationnel, elle me dit "fais un essai de 3 mois en Pauline et tu verras après".

Je lui dis : "Et après si ça me plaît"

Elle répond : "eh bien ce ne sera pas un problème, tu deviendras Pauline à plein temps, c’est ta vie, tu n’as pas à te justifier de tes choix"

Nous entrons dans "l’autre monde" !

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