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Un mariage réussi – Chapitre 3

Un mariage réussi - Chapitre 3



CHAPITRE 3 – DENIS !

Je m’avance sans bruit vers la chambre de Denis. Pour lui faire plaisir et fêter dignement nos retrouvailles, j’ai mis mes dessous les plus affriolants et ma plus belle robe. Au moment de toquer à la porte, j’hésite. Et si j’allais être déçue ? Et si cette première nuit depuis trois ans ne répondait pas à mon attente, à nos attentes car je devine Denis aussi fébrile que moi ?

— Mazette ! Tu t’es mise en frais !

Je me retourne. Florence me dévisage d’un air moqueur par sa porte entrouverte.

— Qu’est-ce que t’attends pour entrer ? T’as peur ? continue-t-elle.

— Ce serait bien la première fois, intervient Raymond du seuil de sa chambre.

— Vous les mômes, on ne vous demande rien !

— Les mômes ! Ce qu’il ne faut pas entendre de sa bouche ! Tu viens Flo ? Laissons-la se démerder toute seule.

— C’est exactement ce que je vous demande, je réplique un peu vexé.

Honteuse de ma faiblesse devant mon frère et ma sour, je gratte à la porte. La voix de Denis m’invite à entrer. Avant de refermer derrière moi je jette un coup d’oil dans le couloir. Raymond se glisse dans la chambre de Florence. Je souris, nous formons une drôle de famille !

Une fois dans la pièce, je m’appuie sur le chambranle, incapable d’aller plus loin. Denis est assis sur un fauteuil. Il est en robe de chambre. Il lève la main comme pour m’inviter à le rejoindre, mais interrompt son geste. J’étais prête à m’élancer dans ses bras. Qu’est-ce à dire ? Il ne voudrait plus de moi ? Au bout de plusieurs secondes, une éternité, il se déplie de son siège. Il fait un pas dans ma direction, un autre. Mon cour bat la chamade. Je suis incapable de faire un mouvement. Au milieu de la chambre, il me sourit.

— C’est pour moi que tu t’es faite si belle ?

— Oui Denis.

— Tu me fais grand plaisir.

Nous ne bougeons pas, aussi intimidé l’un que l’autre. A la fin il se décide.

— Tu ne veux pas m’embrasser ?

— Oh si !

Je me précipite dans ses bras. Ses doigts parcourent mes omoplates mon dos. J’éprouve la vigueur de son désir contre ma cuisse. Mes mains glissent sous la robe de chambre et caressent son torse. Je tente de faire tomber le vêtement de ses épaules. Il s’écarte avec un sourire.

— Ne sois pas si pressée mon bébé, nous avons toute la nuit. Laisse-moi t’admirer.

Je virevolte devant lui. La jupe de ma robe s’évase en corolle.

— Oh ! Tu as même enfilé des bas ! Tu es adorable.

Je continue à tourner me grisant du mouvement. Il tend les mains, elles me frôlent, m’enveloppent de leur caresses. Je m’arrête pour souffler, Denis me bloque. Il me serre contre lui. Je lève la figure pour voir son visage s’approcher, plus près, tout près pour un baiser d’amant.

La fermeture éclair s’ouvre dans mon dos. Avec des gestes caressants, Denis fait glisser le tissu sur mes épaules. Pffuit ! La robe légère tombe et s’entasse à mes pieds sur le tapis. Je l’enjambe sans cesser de dévisager Denis. Nous savourons ces doux instants des retrouvailles. Il me regarde avec avidité. Je suis fière de l’éclair de désir qui illumine ses yeux lorsque je me tiens droite devant lui dans mes dessous coordonnés de dentelle rouge.

— Que tu es belle !

Il s’approche, tend la main pour faire glisser la bretelle du soutien-gorge.

— Tst ! Tst ! Pas touche !

Je recule sans tenir compte de son regard étonné. Je protège ma poitrine de mes bras croisés et fait moi-même tomber les bretelles. Je lui présente le dos. Il comprend et dégrafe le vêtement. Il veut l’enlever, mais je m’échappe. Face à lui je dégage les bonnets tout en cachant les seins de mes avants-bras et lui lance le soutien-gorge comme une strip-teaseuse confirmée.

— Tu es adorable, sourit-il en déposant le dessous sur une chaise. Viens ici, que je termine ton effeuillage… s’il te plait.

Mon intention était de le chauffer à blanc avant de l’autoriser à me prendre dans ses bras mais je ne résiste pas à son air implorant. Il s’agenouille et fait glisser sur mes cuisses, puis sur mes jambes, la culotte de dentelle accompagnant la descente de nombreux baisers sur le ventre. Il se relève. D’un coup de pied je me débarrasse du vêtement et veux me précipiter dans ses bras, mais il recule pour m’admirer. C’est la première fois que je m’exhibe ainsi en chaussures à talons hauts, bas et porte jarretelles. Je suis troublée par l’éclat concupiscent de son regard.

— Ma chérie !

Je me précipite vers lui. Il a ouvert sa robe de chambre et c’est sa chaleur que reçoit ma peau. Sans dénouer nos bouches, nous tombons sur les couvertures. Une tendre bataille s’en suit. C’est à qui donnera le plus grand nombre de baiser. Je suis fière d’avoir réussi à l’immobiliser les quelques secondent nécessaires pour m’empaler sur le sexe dont ma chatte garde le souvenir. Je n’ai pas le temps de savourer mon triomphe que je me retrouve à mon tour sur le dos, délicieusement écrasée par Denis qui me nargue.

— Ah ! Tu croyais m’avoir à ta merci ! Qui est le plus fort maintenant ?

Je n’ai pas le courage ni surtout le désir de lui contester sa victoire. Toute mon énergie est concentrée dans mon bas ventre pour jouir au maximum de la douce pénétration. Que la verge de Denis me manquait ! Je retrouve avec volupté sa science de l’amour. Il sait mieux que quiconque susciter le plaisir en variant le rythme et la profondeur des coups de queue. Je fonds. Une première secousse m’ébranle. Je sais que ce ne sera pas la dernière de la soirée. Je me focalise sur les frottements dans mon vagin pour retrouver plus rapidement l’état second de la jouissance mais Denis me surprend. Au lieu de continuer à me baiser, il se dégage malgré mes efforts.

— Calme, ma chérie, calme, me rassure-t-il. Nous ne sommes pas pressés. Je veux pouvoir te caresser.

Inutile d’en dire plus. Immédiatement je me mets à quatre pattes.

— Une minute ma chérie, la dentelle c’est bien joli, mais ce n’est pas doux à mon épiderme, raille-t-il en ôtant le porte jarretelle. Et puis, j’ai peur de tes talons aiguilles.

J’enlève mes escarpins les jette sur le tapis. Il fait rouler mes bas sur les cuisses pendant que j’ôte la robe de chambre de ses épaules.

— Aah ! Je te préfère ainsi, nue comme le bon dieu t’a faite !… Bon, où en étions-nous ?

En riant, je me positionne à quatre pattes.

— Il me semblait avoir compris que tu voulais me prendre en levrette.

— J’en reviens pas d’avoir adopté une fille aussi intelligente !

— Ne te moque pas de moi !

Il se place entre mes jambes écartées. Que va-t-il faire ? Continuer à me baiser ou m’enculer ? Je ne sais ce que je préfère. Il chatouille l’anus de son gland puis le fait descendre l’étage au-dessous et s’enfonce dans ma grotte trempée.

— L’autre trou, ce sera pour tout à l’heure, me susurre-t-il à l’oreille.

Dieu que ça fait du bien ! Rien que l’introduction me procure une forte jouissance. L’orgasme se déclenche après seulement deux allers et retours.

— Aaahmmmh !

Je mords l’oreiller pour ne pas crier.

— Aarrgghh !

Nouvelle secousse quand les doigts de Denis titille mes tétons, caressent les mamelons qui pendent sous ma poitrine.

— Ouiiiggrrh !

Le doigt qui tourne sur le clitoris m’électrise. J’enchaîne orgasmes sur orgasmes. Je gémis sans discontinuer. Je sens le foutre gonfler mon vagin, une dernière secousse m’ébranle quand la verge assouplie glisse hors de l’étui naturel.

Denis gît sur le dos. Il peine à retrouver son souffle. Je m’allonge à ses cotés. Il ne fait pas frais dans la chambre, nous n’avons pas besoin de nous recouvrir sur le lit. Je caresse doucement son torse m’amusant à triturer ses petits tétons. Il me sourit.

— Alors Denis ? Content de moi ?

— Encore mieux que dans mon souvenir. Je crois que tu ne m’as jamais fait autant jouir. En est-il de même pour toi ?

— Je sais pas, toutes les fois que j’ai fait l’amour avec toi étaient formidables, mais j’ai une tendresse particulière pour la première fois… dans cette chambre… tu te souviens ?

— Comme si je pouvais oublier ces instants précieux ! Mais de mon coté j’étais trop inquiet pour jouir totalement.

— Inquiet ? Pourquoi ? J’en ai pas le souvenir.

— Si ! Je ne pouvais, même si le plaisir que tu manifestais m’emplissait de joie, je ne pouvais dis-je, débarrasser mon esprit de la crainte de te choquer, de te scandaliser. Nous étions quand même entrain de transgresser un tabou, même si ce n’était pas à proprement parler un inceste ! Je ne savais comment tu réagirais une fois l’excitation sexuelle retombée.

— Tu as pu très vite te rendre compte que je n’étais pas traumatisée.

Il m’attire contre son épaule. Je murmure à son oreille.

— Tu sais, j’ai toujours regretté de pas t’avoir attendu pour la première fois.

— Hein ! Que veux-tu dire ?

— Que tu sois le premier homme que je connaisse.

— Ah ! Moi non. J’aurais eu encore plus de scrupules si je t’avais déflorée.

— Scrupules que t’as pas éprouvés avec Florence, n’est-ce pas ?… Elle m’a avoué que tu l’avais dépucelée.

— Euh… Tu avais débarrassé mon esprit de ces conventions d’un autre âge.

Nous restons silencieux plongés dans nos souvenirs. Je m’amuse avec son sexe mou que j’entortille autour de mon doigt.

— Dis, comment ça s’est passé avec elle… s’il te plait.

— Ben, après ton départ pour les Etats-Unis, j’étais bien seul, tu me manquais beaucoup. Un soir elle m’a surpris entrain de me masturber en pensant à toi. J’étais couché sur le lit… comme maintenant… Avant que j’aie pu faire un geste pour me couvrir, elle est montée sur le lit et s’est installée sur mes cuisses. J’ai eu beau la supplier elle n’a pas voulu partir. Au contraire elle a remplacé ma main sur ma queue.

Sa verge grossit. Je n’arrive plus à la faire tourner autour du doigt. Je l’empoigne et imprime un mouvement de bas en haut.

— Comme ça ?

— Ouiii !… Je la laissais faire quelques secondes.

— Ça te plaisait, avoue !

— J’avoue ! Mais je me suis repris et j’ai tenté d’ôter sa main (Ce n’est pas ce que m’a dit Florence !). Elle a résisté et a présenté le gland devant l’entrée du vagin. J’étais tétanisé. J’avais peur de lui faire du mal par un mouvement brusque (tu parles !). Elle est descendue sur mon sexe…

— Alors ?

— Alors ?… euh… Je ne suis pas de bois… euh… et comme ça s’était bien passé avec toi… euh…

— …Tu n’as pas eu de scrupules à la dépuceler.

— Euh… Je reconnais que ce fut une agréable surprise de découvrir que j’étais le premier.

La verge que je manipule a atteint des proportions flatteuses.

— Et pour Raymond ?

— Oh lui ! Figure-toi que j’ai surpris ce sacripant entrain d’enculer ta sour.

— Ça te gênait ? C’est pas toi qui m’as encouragé à coucher avec lui ?

— Baiser oui… mais là, j’étais en colère. J’ai failli l’empoigner et le jeter dehors mais Florence avait l’air si heureuse que j’ai hésité. Raymond méritait une punition mais pas elle. C’est là que l’idée me vint de lui faire subir ce qu’il imposait.

— Pendant qu’il la besognait ?

— Oui ! Et… euh… Ça n’a pas été une punition… pour personne.

Sa queue tremble dans ma main.

— Vous avez donc continué ?

— Oui, de tous les cotés je dois avouer.

— De tous les cotés ? Raymond sur toi ?

— Euh… Je ne pouvais pas lui interdire la réciproque…

Sacré Denis ! Je ne me doutais pas qu’il appréciait la sodomie passive ! J’ai pourtant des difficultés à me l’imaginer subissant au lieu de faire subir. Des soubresauts dans la verge que mes doigts entourent m’alertent. Non ! Je ne vais pas gaspiller son énergie. Je me penche sur lui et embouche le gland frémissant.

— Aaah !

Je sais comment maintenir la pression sans déclencher l’éjaculation. Denis se tortille sous mes suçons savants.

— Aaah !… Laisse-moi te donner un peu de plaisir en même temps.

Je l’enjambe et dispose mon ventre au-dessus de sa figure. Qu’il lèche bien. Lui aussi est un expert en amour oral ! Ses doigts explorent mes deux trous.

— S’il te plait, tu ne voudrais pas que je te fasse l’amour là ? demande-t-il entre deux suçons sur le clitoris.

J’enfonce sa verge dans ma bouche pour ne pas avoir à lui répondre. J’ai toujours une réaction de honte quand on propose de m’enculer. Je sais que c’est idiot, que j’y prends beaucoup de plaisir, mais c’est comme ça… on ne se refait pas…

Denis, lui, a compris. Il se dégage, m’invite à rester comme je suis, à quatre pattes. Pas besoin de préparation supplémentaire, mon trou de balle a été assez humecté et sa queue est luisante de salive. Le passage du gland m’arrache une petite grimace, douleur fugitive avant le plaisir du frottement. Denis est plus doux que Raymond, plus attentif à procurer du plaisir. Sa main visite mon sexe, ses doigts s’introduisent dans les plis des lèvres, titillent le clitoris et se cachent dans ma grotte trempée. De nouveau l’image d’une double pénétration s’imprime dans mon esprit. Pourquoi ne pas tenter l’expérience avec Denis et Raymond ? Ces pensées lubriques accélèrent la montée de l’orgasme.

— Ouiii ! Denis ! Ouiii ! Jouis en moi !

Tout à coup, il change d’orifice et plante sa verge dans mon vagin.

— Aaaahh !

Une secousse m’ébranle (une de plus ! Combien en ai-je ressenti depuis mon arrivée ce matin ?).

— Ouiiiii !… Arrghh !

Mes bras se dérobent, je reçois la giclée de sperme, le cul pointé en l’air, avant de m’écrouler en position fotale…

Il fait nuit noire. Denis respire régulièrement dans mon dos. Qu’est-ce qui me gêne dans mon bas ventre ? Oh ! C’est sa queue toujours prisonnière de ma chatte, raide, gonflée. Nous nous sommes endormis l’un dans l’autre ! La gêne fait place au plaisir. Je remue tout doucement le bassin pour sentir le pieu de chair bouger. Une idée folle traverse mon esprit. Serai-je capable de lui faire l’amour sans qu’il s’en aperçoive ? De lui voler du plaisir ? Je contracte les muscles du vagin sur la verge. C’est terriblement excitant ! Je bouge de quelques centimètres et reviens en place… Attention ! Si je me laisse aller, je vais le réveiller… Aah !… La contrainte que je m’impose augmente mon émoi. J’alterne les mouvements du bassin et les massages sur la queue. Denis grogne, je m’immobilise… Une main cherche mon sein, s’y abandonne. J’attends quelques secondes, tout va bien, il dort. Je remue le bassin, il ne se passe rien. J’avance et recule de quelques centimètres, toujours pas de réaction, si ! La main pianote sur mon sein. Et puis Zut ! Tant pis s’il se réveille, j’ai trop besoin de sa queue maintenant. Je reprends mes contractions vaginales et les mouvements des hanches… Ma main se glisse entre mes cuisses à la recherche du bouton sensible… J’entends la respiration de Denis s’accélérer, ses doigts se crispent sur mon sein à me faire mal, des ondes de pression déforment ma grotte pendant que le liquide séminal enveloppe son membre de sa douceur. Puis c’est le relâchement, sa main quitte ma poitrine, sa verge diminue de volume, sa respiration s’assagit. J’active la pression du doigt sur le clitoris et mords l’oreiller pour ne pas gémir…

Du bruit dans la chambre. Denis est debout, tout nu.

— Bonjour Denis !

— Oh ! Je t’ai réveillée, je ne voulais pas.

— C’est pas grave, je suis contente de te surprendre au lever. As-tu bien dormi ? On dirait que t’es pas en forme, j’ajoute en lorgnant sur sa queue pendante.

— Oui, je ne comprends pas ce qui m’arrive, d’habitude j’ai des matins triomphants, il faut dire que nous nous sommes pas mal dépensés cette nuit. D’ailleurs, j’en ai rêvé.

— Tu en as rêvé ?

— Oui, j’ai rêvé que je te faisais l’amour pendant que tu dormais.

— Qu’est-ce que je disais dans ton rêve ?

— Rien, tu dormais. J’ai jouis, tu ne peux pas savoir !

Si je sais ! C’est amusant de constater comment la réalité se déforme pendant le sommeil. Le sub-conscient de Denis a transformé les sensations éprouvées en un phantasme et son imagination a fait le reste.

— Tu m’as volé ta jouissance !

— Je ne t’ai rien volé du tout, ce n’est qu’un rêve.

Je ne le contredis pas, qu’est ce que cela m’apporterait de plus ?

— Je vais prendre une douche, déclare-t-il.

-Je t’accompagne, moi aussi j’en ai besoin, je suis toute poisseuse.

Je le suis dans la cabine de douche. Elle est assez vaste pour nous deux. Nous nous y sommes déjà enfermé à quatre ! Il faut dire qu’alors, nous ne pouvions plus bouger ! Je mouille l’éponge, y déverse une bonne dose de crème de bain.

— Attention, ma chérie, tu en mets trop ! On va avoir de la peine à tout rincer.

— Mais non, mais non.

Il a raison. Plus j’étends la mousse plus il y en a ! Il me prend l’éponge des mains et m’enduit sur tout le corps.

— Tiens ! dit-il en me rendant l’éponge, frotte-moi dans le dos.

Je frictionne les omoplates, descend sur les reins, les fesses. Je m’agenouille dans le bac tout en lavant l’entre jambe.

— Tourne-toi !

Il obéit. Sa queue a grossit. Délaissant l’éponge, c’est avec les mains que je la manipule. Elle raidit, je la porte en bouche. Il veut se retirer, je résiste. Je n’ai pas goûté son sperme depuis mon retour, j’en ai trop envie. J’alterne les sucettes, les léchages du gland, les caresses manuelles sur la tige et les bourses. Denis se retient aux robinets. Je sens la queue dilater, j’active ma sucette et j’ai la joie de recevoir sa semence sur la langue, pendant que le pommeau déverse sur nous sa pluie chaude…

Je ne me redresse qu’une fois la verge bien dégonflée.

— Tu es un amour, me dit-il en m’embrassant, cueillant sur mes lèvres la saveur de son sperme. Tu es un amour, poursuit-il, mais je n’ai pas le temps de te remercier. Il me faut aller travailler. Allez ouste ! On sort !

Nous prenons seuls le petit déjeuner. Florence et Raymond dorment encore. Avant de partir travailler, Denis m’embrasse à nouveau et promets d’être là pour le repas de midi.

Je n’ai jamais bien su ce qu’il faisait. Conseiller financier m’a-t-il déclaré un jour sans précision. J’en ai vu défiler des personnages dans le salon quand, pour des raisons de confidentialité il recevait à domicile ! Nous étions priés de débarrasser le plancher. Sa clientèle pour le peu que j’ai pu en juger est assez éclectique, de la douairière psychorigide aux malfrats de quartier en passant par les hauts fonctionnaires. Les connaissances acquises lors de mes études aux Etats-Unis m’ont fait comprendre qu’il était spécialiste de l’évasion fiscale. Je m’en fous et ce n’est pas moi qui vais le dénoncer.

Je profite du calme pour mettre de l’ordre dans la chambre. De grosses taches maculent le couvre-lit. Ma mouille ! Plus du sperme de Denis! Pas étonnant que ce matin je me sente poisseuse ! Les taches ont traversé le couvre-lit, la couverture de coton que nous utilisons en été, les draps et même taché le protège-matelas, qui heureusement a rempli son office. J’enroule le tout en boule et mets la machine à laver en route.

Nous prenons le repas sur la terrasse près de la piscine. Comme promis Denis nous a rejoint. Je suis nerveuse. Je regarde ma montre. Jacques va bientôt m’appeler au téléphone. Il est temps de révéler ma nouvelle situation.

— Euh… Je ne vais pas pouvoir rester longtemps avec vous.

— Tu veux sortir cet après-midi ? Florence t’accompagnera.

— Il ne s’agit pas de ça. Je vais vous quitter dans peu de jours.

Denis fronce les sourcils.

— Que veux-tu nous faire comprendre ? Tu vas rejoindre quelqu’un ?

— Ou… oui.

— Un garçon ?

— Oui.

— Qui est cet individu qui nous vole ma fille ?

— Tu ne le connais pas. Je l’ai rencontré aux States.

— Un américain ?

— Non ! Il est français et poursuivait des études dans la même université que moi. Il va venir me chercher dans quelques jours.

— Bonne occasion de faire connaissance, s’exclame Raymond que la nouvelle n’affecte pas outre mesure.

Il n’en est pas de même pour Denis qui me fixe d’un air sévère. Je me sens toute petite, mais je dois avoir le courage de continuer.

— Puis… euh…

— Ce n’est pas tout ?

— Euh… nous nous sommes mariés.

— Mariés !

Tous les trois se lèvent sous le coup de l’émotion.

— Tu nous as fait ça ! rouspète Raymond.

— Tu aurais pu nous inviter, s’indigne Florence.

Denis reste silencieux. Je tente de me justifier.

— Ça c’est passé tellement vite juste avant notre départ, nous n’avions plus le temps de prévenir les familles.

— Pourquoi ne pas avoir attendu d’être en France ?

— Jacques avait peur du refus familial…

Denis soupire.

— Tu nous déçois.

Je baisse la tête devant le reproche justifié.

— Enfin ce qui est fait est fait. Quand nous présenteras-tu l’élu de ton cour ?

— Il va venir me chercher, je vous ai dit.

— Dis, s’inquiète Raymond, est-ce que ça changera quelque chose entre nous ?

— Pourquoi ? T’en as pas eu la preuve depuis mon retour ?

A ce moment, le téléphone sonne. Raymond prend le combiné.

— Allô !… Oui… Je vous la passe… Tiens ! me dit-il en me tendant le combiné c’est pour toi, ton Jacques je crois.

Je me lève et m’enfuis vers la cuisine. Je ne tiens pas à ce que Denis ni mon frère et ma sour écoutent notre conversation…

Je retourne à la terrasse. Ils n’ont pas bougé.

— Qu’est-ce qu’il y a ? s’inquiète Denis devant ma mine bouleversée.

— Il ne peut pas venir, il me demande de le rejoindre chez ses parents.

— Où habitent-ils ?

— Du coté du Mans. Son père est PdG d’une moyenne entreprise de matériel médical.

— Tu veux que je me renseigne ?

— S’il te plait, non, Denis.

— Quand dois-tu nous quitter ?

— Jacques voulait que je parte tout de suite, j’ai obtenu de rester ici encore quatre jours.

— Il n’y a pas de temps à perdre alors ! s’exclame Raymond en se plaçant dans mon dos, une main sur la poitrine, l’autre qui relève ma jupe.

— Bon, dit Denis l’air soucieux, nous discuterons de tout ça ce soir.

Il nous quitte sans nous embrasser. Faut-il qu’il soit perturbé !

— Bon c’est pas tout, mais il faut profiter du peu de temps qui nous reste, déclare Raymond en tentant de descendre ma culotte sur les cuisses.

— Je t’en prie, pas maintenant.

— Tu n’es pas en position de négocier, renchérit Florence qui se lève à son tour. Après le coup que tu nous as fait, tu dois nous obéir au doigt et à l’oil.

Elle renforce son affirmation en prenant mes lèvres pour un baiser sensuel… Les prochains jours promettent d’être agités…

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