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Un Maître asservi – Chapitre 3

Un Maître asservi - Chapitre 3



Je me réveille en panique, rêvant que j’avais la gorge remplie de sable. En fait je suis atrocement assoiffé. Je suis complètement perdu, toujours cagoulé, je fais un effort pour trouver dans le noir la salle de bain, faire couler de l’eau au lavabo avant de revenir m’effondrer à nouveau sur le lit. Les pensées sont confuses, j’ai une gueule de bois et je choisis de me rendormir. Quelques heures plus tard j’émerge un peu plus. Je réalise que je ne suis pas attaché, je sens la pression maintenant insupportable de la cagoule que je me dépêche maladroitement d’enlever. J’ai l’impression de revivre, que l’air peut à nouveau rentrer dans mon corps, c’est jouissif. Je prends quelques minutes pour savourer cet instant et laisser les souvenirs de la veille revenir petit à petit. Une tentative d’érection accompagne cet effort de souvenir, illustrant si besoin était la profonde excitation qui était la mienne dans une situation pourtant terrifiante. La cage se rappelle à moi et je découvre, affolé, que le cadenas qui la ferme n’est pas celui que j’ai apporté. Une certaine panique m’emporte, me demandant comment faire par rapport à Isabelle. Je ne suis pas au bout de mes mauvaises surprises, tâtonnant, je découvre l’engin métallique qui me défonce le cul depuis des heures. Je le reconnais, j’en ai acheté un mais sans jamais l’avoir encore essayé. Je tire sur la tige mais rien ne bouge, il est profondément et solidement ancré dans mon fondement. Et la pression dans mon cul est bien plus importante que le plug que j’avais en arrivant, j’ai mal, cela sourd. Le cadenas qui le ferme me rend impossible toute perspective de l’enlever, et même de m’asseoir. Je suis effondré. Je me masse la mâchoire douloureuse, j’ai mal partout. Mon corps n’est qu’un énorme bleu strié de marques rouges et de nombreuses rigoles de sang séché. J’ai vraiment dégusté, et si j’ai souffert comme un damné, j’avoue que cela m’excite terriblement après. Jamais je n’ai ressenti un tel déchaînement de violence. Même si mes couilles sont gonflées et très douloureuses, je me dis qu’enfin j’ai vécu une expérience digne de mes pires désirs. Maintenant il faut que je m’en sorte et récupère ma vie d’avant. Ayant goûté à ces fantasmes extrêmes, je me sens prêt pour quelques années de vie tranquille. C’est quelque chose d’assez étonnant, comme si après un énorme repas, je me sentais rassasié pour longtemps. Même si à cet instant je ne sais pas trop combien de temps le longtemps durera, je sais que je ne suis pas prêt à reprendre autant de risques. D’autant que je suis loin d’être sorti d’affaires : il me faut me libérer de cette cage, de ce plug qui me bouche le cul et de cette tortionnaire qui effectivement ne semble pas plaisanter.

  

 Mon téléphone me rappelle à la réalité. Deux courts messages de ma tortionnaire. Le premier pour me rappeler mes messages horaires après que j’ai pu dormir à loisir. Le second pour me mettre le lien du blog. Je découvre mi-horrifié, mi-fasciné toutes les photos et les textes qu’elle a pu poster. Je ne crois pas avoir jamais vu une séance aussi hard dans un blog, et j’en suis bêtement fier. Je l’ai rêvé et j’ai été capable de le supporter. Même si les dizaines de commentaires me font froid dans le dos. D’abord par la violence de leurs suggestions, mais aussi parce que je suis bien reconnaissable malgré la cagoule, avec mon portrait pour illustrer le blog. Je crains de ne pas en avoir fini avec elle, et je suis admiratif qu’elle ait pris le temps de mettre à jour le blog juste après notre soirée. Je me sens valorisé par elle, elle me fait vivre, c’est indéniable. Mais il faut que je mette un terme à la relation. Ce n’est pas la première fois, j’ai l’habitude ce cela avec toutes les soumises que j’ai pu avoir, c’est pénible mais je n’ai pas le choix. Cette séance m’a vidé, apaisé, je me sens vraiment bien. Je sens alors mon amour pour Isabelle, paradoxalement cette séance me fait l’aimer encore d’avantage même si j’ai senti une passion folle pour cette inconnue. Isabelle c’est la sécurité, et là j’ai peur de mes penchants. En même temps je me sens si bien brisé ainsi. Un peu dessoulé le prends mon courage à deux mains :

 « Madame,

 Merci pour cette soirée unique et inoubliable, d’avoir consacré ainsi autant d’énergie et de violence sur la misérable personne que je suis. Je me réveille brisé mais apaisé, honoré d’avoir eu la chance de croiser votre chemin.

 Vous m’avez beaucoup donné, et je me sens vide de tout, en particulier de continuer ce chemin qui m’emmène je ne sais où. J’ai bien compris vos menaces et vos envies, et nous savons que ce n’était qu’une façon de me mettre en condition. Au pire je suis prêt à assumer, le sm est mode en ce moment, et je pourrais toujours arguer d’un pari ou d’une envie passagère. Ce qui n’est pas le cas, ne vous méprenez pas, mais je ne suis pas prêt à ce jour, j’ai tellement à perdre en particulier l’amour et la dévotion de ma soumise.

 Je serais heureux de vous revoir peut-être dans d’autres occasions, peut-être pour dominer ensemble Isabelle ?

 Je baise vos pieds avec ferveur

 meo »

  

 J’envoyais le message, un peu stressé de la réponse, profitant pour prendre une douche bien brûlante qui me fit mal sur tout le corps mais détendit mes muscles. D’un seul coup, la globalité de la situation me revint en tête, en particulier le contrôle de mes comptes en banque. Je me ruais hors de la douche, enfilait le peignoir pour aller changer les mots de passe de mes comptes en banque et bloquer ma carte de crédit. Hébété, je ne pu me connecter à mon compte et au bout de trois essais il fut bloqué. Mon email lui-même ne répondit plus, je ne su donc jamais si elle m’avait ou pas répondu. Nous étions dimanche, la banque fermée, j’appelais et faisais bloquer mes différentes cartes bancaires, au moins limiter la casse de ce côté-là. Pour les comptes, je m’en occuperai lundi à la première heure, elle ne pourrait rien faire d’ici là. Je m’étais mis dans une sacrée merde et je n’étais plus si certain d’être prêt à tout assumer ainsi en public. En plus la cage et le verrou dans le cul étaient bien présents pour m’humilier davantage. Demain j’irais acheter un coupe boulon, mais d’ici là il me fallait rentrer et affronter Isabelle. J’hésitais sur la marche à suivre. Mais tout lui dire serait sans doute trop risqué, elle était fragile et ne comprendrait pas. Mais revenir tout tendre n’était pas non plus une option avec la cage et mon cul cadenassé ainsi. J’improviserai, elle croyait toujours tout ce que je lui disais, et je lui dirais que je suis simplement malade, et que j’ai besoin de dormir. Il était temps de quitter le palace. Impossible de prendre un taxi avec ce que j’avais entre les fesses, je marchais jusqu’à la maison, en ayant récupéré la cagoule pour ne pas la laisser traîner dans la chambre. J’avais remarqué que mon inconnue de la nuit avait tout embarqué. Pas de message téléphonique non plus d’elle qui n’ignorait pas que mes mails étaient inaccessibles, peut-être qu’elle était dans le même état, épuisée et vidée, et était d’accord pour mettre un stop. Mon état apaisé au réveil s’était nettement détérioré, je ne savais plus quoi penser.

  

 Le temps de faire le chemin de retour et je n’étais plus si certain de moi. Ni d’être prêt à ce que cette soirée soit dévoilée à Isabelle ou d’autres personnes, ni finalement d’être prêt à renoncer à ce que j’avais pu entrevoir. L’excitation n’avait finalement pas été aboutie, j’avais à nouveau une envie de jouissance folle et je me sentais prêt à tout. La fatigue aidant, mon érection était continue, douloureuse avec les pointes de discipline, me gênant pour marcher. Je craignais que mon sexe saigne à être ainsi martyrisé dans sa cage. Pourtant rien que cette image m’excitait, j’étais complètement dingue ! J’arrivais à la maison dans une totale incertitude et une interrogation grandissante quant à mon cul cadenassé : j’étais de moins en moins certain de pouvoir m’en sortir seul et je n’avais aucun plan en tête. Isabelle descendit l’escalier pour venir à ma rencontre. Elle était sublime et ce n’était pas mon état d’épuisement qui me trompait. Sa jupe en cuir lui arrivait au-dessus du genou tandis que ses bottes noires à talons aiguilles métalliques magnifiaient ses jambes gainées de noir. Je me fis la réflexion qu’il faisait assez chaud pour ne pas en porter, mais que c’était ainsi magnifique. Elle portait un simple pull à même la peau, sans soutien-gorge, moulant étroitement sa maintenant grosse poitrine, et je devinais aisément ses tétons qui pointaient toujours facilement. Son visage était indéchiffrable, calme, je la trouvais sublime et le lui dit. Le compliment sonna dans le vide.

 « Alors où étais-tu ? C’est quoi cette idée de partir sur un coup de tête ? Elle s’assit dans notre canapé blanc et je posais délicatement une fesse sur le fauteuil en face terrorisé à l’idée de m’estropier.

 – Ecoute n’en parlons plus, j’étais énervé, j’avais besoin d’air.

 – Cela fait longtemps que je ne te sens plus, tu as rencontré quelqu’un ?

 – Mais non ma chérie, bien-sur que non. Tout va bien, je t’aime plus que tout

 – Alors pourquoi tu ne me dis pas la vérité ?

 – Il n’y a rien à dire, c’est pour cela. Tu veux bien qu’on ne s’engueule pas ? Je me sens malade, je crois que je vais aller me coucher.

 – Oui tu as une mine affreuse »

  

 Je regarde Isabelle, elle a l’air furieuse. Où est donc le moineau que j’ai accueilli initialement ? Ce n’est vraiment pas le moment de me prendre la tête. Je me lève et passe à côté d’elle pour monter dans notre chambre, quand, d’un mouvement rapide, elle agrippe mes couilles au travers de mn pantalon en toile, les serre en me tenant fermement. Je hurle de surprise et de douleur, tétanisé.

 « C’est cela ta maladie ? Son regard est noir, je vacille, elle met une tension vers le bas et je suis obligé de suivre et de me retrouver à genoux à côté d’elle. Je ne sais pas quoi dire, la douleur est atroce, mes couilles sont si sensibles.

 Tu n’as rien à dire ? Tu reviens avec une cage de chasteté et je ne sais quoi d’autre et tu n’as rien à dire ? Et dans ton petit sac que vais-je découvrir ? Je baisse la tête, humilié par ma propre soumise.

 

–         Ce n’est pas ce que tu crois

 

–         Au contraire je suis certaine que c’est ce que je crois. Putain ! Tu parles d’un Maître. Tu es une petite lopette qui est allée se faire taper dessus. Et tu penses revenir et que je vais être bien obéissante ? Alors tu es une petite pédale soumise ? Isabelle est hors d’elle, la rage qui l’habite depuis des jours et des jours la rend violente et terrifiante, elle est enfin en face de moi à pouvoir exprimer tout son mépris

 

–         Attends, pitié s’il te plaît, je vais tout te dire, mais lâche-moi »

 Isabelle, curieuse, relâche son étreinte. M’ordonne de me déshabiller, ce que je fais dans une honte indicible. Son ton ne mérite pas discussion et je n’ai qu’une idée c’est l’apaiser. Qu’elle découvre mon sexe encagé et blessé par les pointes de discipline, mon cul fermé, et surtout toutes les marques et trainées de sang me rend rouge et m’humilie pire que jamais. Inconscient mon sexe tente, en vain de se redresser. Pas de doute l’humiliation extrême m’excite. Je me fais encore plus honte. Elle ne dit pas un mot, renforçant mon malaise. Je croise son regard méprisant, je baisse les yeux. Ma confiance au réveil n’est plus qu’un lointain souvenir. Le seul avantage de la situation c’est que ma tortionnaire ne peut plus me dévoiler à Isabelle puisque c’est fait. Elle me dit qu’elle veut tout savoir et depuis le début, et qu’elle saura si je lui mens et me le fera payer cher. Elle reprend dans ses mains mes couilles, je n’ose me défendre, et je tremble de peur. J’ai déjà tellement mal. Mes couilles naturellement grosses, sont maintenant gonflées comme des baudruches et ont une teinte noire des plus inquiétantes. Je ne compte plus avoir de progéniture, mais cela ne manque pas de m’inquiéter quand même. De toute façon je suis bien trop mal pour réfléchir à un quelconque mensonge et comme elle le dit souvent, la vérité est bien plus simple à dire. Aussi je dis tout, me rendant compte progressivement de ma folie, que ce soit ma carte d’identité, mais surtout mes comptes. Isabelle me fait répéter cela, incrédule que j’ai pu aller aussi loin, méprisante que je nous ai mis en danger ainsi tous les deux. Sa main serre toujours mes couilles et je sens quand certaines parties lui plaisent moins, la tension devient insupportable, je me concentre sur ma respiration. Je suis bien obligé de lui dire que je ne connais pas la femme qui m’a maltraité, ce qui me rend vraiment stupide à ses yeux. Elle me demande comment je sais que ce n’est pas un homme ? Là je suis comme un con, je réponds le parfum, mais c’est facile de mettre un parfum. J’ai senti des ongles, cela aurait pu être un homme c’est vrai. Et le god ceinture, comment cela serait-il un homme ? Elle me fait remarquer que c’est peut-être simplement que je me suis fait baiser par un homme. C’est humiliant, je ne peux rien lui rétorquer, et mes comptes qui sont bloqués, elle me panique en me disant que cela ne doit pas prendre beaucoup de temps pour les vider, peut être 48 heures, peut-être elle ou il avait commencé avant ce samedi. Je suis au bord des larmes.

  

 « Comme cela tu as besoin d’être dominé et de vivre comme un esclave ?

 

–         Non je ne sais pas, j’avais envie d’essayer, c’était plutôt un jeu, je me défends mollement

 

–         Tu parles, tu connais beaucoup de personnes qui se mettent en danger comme tu l’as fait

 

–         Non, mais je n’ai pas su bloquer les demandes

 

–         Oh si tu aurais su, tu n’as pas voulu. Ce n’était pas ta première tentative de soumission en plus, c’est quelque chose que tu as profondément en toi, je pense même que c’est ton vrai toi et qu’avec moi comme avec les autres tu joues un rôle.

 

–         Pourquoi tu dis cela ?

 

–         Je repense à notre relation, et dans les faits c’est vrai que tu es un merveilleux Maître car tu es toujours comme j’ai envie que tu sois, tu t’adaptes et tu fais tout pour me rendre heureuse. Tu es de fait totalement soumis à mes envies et à mes désirs.

 

–         C’est parce que je t’aime

 

–         Tu parles ! Je suis certain que tu es toujours ainsi. Et si tu m’aimais tu m’aurais parlé de tout cela. Et maintenant qu’est-ce que tu vas faire ? Me quitter et te mettre à son service ? Tu ne la connais même pas !

 

–         Non bien entendu que non ! Je t’aime !

 

–         Et moi tu crois vraiment que je vais continuer à t’aimer après cela ? Tu es minable, médiocre, le pire des soumis. Et elle ne va pas te lâcher, tu imagines ma honte que tes filles, ma famille, nos amis découvrent quelle lopette j’ai comme mari, jamais je ne m’en remettrais.

 

–         S’il te plaît, c’est juste un faux pas, une expérience, je suis prêt à tout pour toi.

 

–         C’est ce que tu lui dis à ta Maîtresse ? Et hop dès qu’elle va siffler tu vas venir remuer ta queue. Elle est bien amochée ta queue d’ailleurs, elle t’a bien jaugé en te mettant une cage comme cela, tu ne vas pas aller faire plein de bêtises. Je suppose que tu n’as pas la clé, pas plus que celle de ton cul ?

 

–         Non c’est vrai.

 

–         Et tu penses t’en sortir comment sans aller la voir ? Ne compte pas sur moi pour t’aider, tu me donnes juste envie de vomir. »

 Je suis confus, Isabelle prend un ton que je ne lui connais pas, elle doit être vraiment irritée. Et de fait elle l’est, totalement schizophrène à ce moment dans son jeu. Elle aurait aimé être actrice, avait pris plein de cours de théâtre avec une capacité très forte à rentrer dans un personnage. Facilité d’autant plus grande que le personnage est sa profonde personnalité qu’elle n’a jamais eu le courage d’exploiter pour diverses raisons. De sa main libre, elle me gifle à toute volée, je suis groggy, les coups pleuvent du plat et du revers de la main, tandis qu’elle me maintient par les couilles. Bizarrement, je ne pense même pas à me protéger, peut-être cela va lui permettre de se calmer et de passer dessus. Plus lâchement, je me dis que c’est bien plus supportables que les mots qui ne font que m’enfoncer.

  

 «Puisque tu as envie d’être traité en esclave, tu vas être servi. »

 Elle me plante un regard que je n’ose soutenir, je me sens vraiment en-dessous de tout. Elle me commande de me mettre à genoux, la tête contre le sol, de ne pas bouger. Je ne sais quoi penser, mais mon corps me trahi, la douleur dans mon entre-jambe est bien l’expression de mon excitation contrariée. Je la trouve belle et sexy, et je suis d’un coup un peu intimidé, mes yeux sur ses bottes que je trouvent magnifiques. Elle a de petits pieds et les talons lui vont toujours à ravir. Elle sort quelque chose de son sac, j’entends un pschitt, elle se met du parfum, et tout mon monde s’écroule. Mes pensées se bousculent et je n’arrive pas à formuler l’évidence, comme si celle-ci se dérobait à ma raison. Mon corps se met à trembler de façon incontrôlable, je m’enfonce sans arriver à m’agripper à quoi que ce soit.

 « A l’évidence tu es fait pour être un esclave, une petite femelle à dresser. Et tu vas être ma petite femelle. Croyais-tu pouvoir m’échapper vraiment avec ton pauvre message d’échappement ce matin ? Cette nuit n’a été qu’une mise en bouche. Je vais t’offrir le plus beau des cadeaux, un cassage hyper intensif pendant deux mois, puis un dressage en bonne et due forme. Tu vas être l’esclave le plus profondément transformé, torturé, contrait que tu n’aies jamais vu. Ce sera si terrible que même les plus aguerris ne pourront t’envier.

 

 J’ai un beau certificat médical, tu es en maison de repos pour deux mois, sans aucune visite, le darknet est vraiment très pratique pour ces choses-là. Personne ne s’inquiètera et dans deux mois, même tes filles ne se poseront plus trop de questions. Et quand elles te reverront elles seront juste dégoûtées par toi.

 La bonne nouvelle c’est que tu n’as plus besoin de m’envoyer de mail toutes les heures. La mauvaise c’est que tu vas tellement souffrir que tu regretteras tes nuits passées.

 J’ai fait des miracles ce matin pendant que tu te prélassais dans ton palace. Deux petits soumis sont venus installer le matériel que j’ai acheté à la place de la salle de sport, et j’ai vidé un placard pour en faire ta niche à jamais. J’ai aimé sentir leur bite en moi, pour paiement des travaux et en attendant plus, alors que tu me snobes depuis si longtemps. Et plus jamais tu ne pourras utiliser ton petit tuyau. Jamais tu l’entends tu ne jouiras plus. J’étais trop bête pour m’abandonner à toi, tu ne mérites qu’un mépris profond, et tu vas le regretter. Ton compte en banque est sérieusement écorné, mais tu n’en verras plus jamais la couleur, je te le promets. Toi qui te stressais tant pour l’argent, tu n’as plus qu’un stress à avoir, ne pas me déplaire, même légèrement. Je vais t’apprendre à souffrir en permanence et de façon exponentielle que tu n’aies aucune accoutumance.

 Finalement c’est nos vies rêvées, moi jouissant de la vie, de ton argent si bien gagné depuis des années, je vais sans doute arrêter mon travail inutile, baisant les hommes et les femmes qui me plaisent, je suis si jeune et si sensuelle comme tu dis. Et servie par un esclave aux ordres, prêt à tout, qui fera de moi une reine dans le milieu sm. Peut-être que je divorcerai pour le remarier, te mettant à la rue sans rien, si tu me déplais. Parce que d’ici quelques moi tu n’auras plus rien à toi, même plus un compte en banque, tu seras en total dépendance.

 Si tu as un doute, rappelle-toi que j’ai tenu toujours toutes mes promesses, en tant que soumise et en tant que ton interlocutrice mystère ! Et si tu crois m’aimer, tu vas voir la dévotion qui sera la tienne dans quelques mois, une dévotion panique c’est vrai, mais définitive et absolue, tu n’existeras que par et pour moi.»

  

 Mon esprit s’effondrait progressivement. L’image de ma tourmenteuse et celle d’Isabelle fusionnaient petit à petit. Cela dépassait mes capacités cognitives du moment. Comment avais-je pu ainsi ne me rendre compte de rien ? Ce qui me frappait le plus c’est le ton d’Isabelle. Une voix que je n’aurais jamais reconnue, si posée, si basse. Une voix qui m’excitait diablement, je devais bien l’admettre. Cette situation faisait disparaître toute trace de culpabilité vis-à-vis delle, je me sentais stupidement dans un confort extrême, entre de bonnes mains, car je savais qu’Isabelle était quelqu’un de bien, sans me douter le moins d’un monde que j’avais ouvert la boite à Pandore. Ses mot résonnaient en moi, c’est vrai qu’en tant que Maître, j’étais dur, mais je m’adaptais à chaque instant à ce que ma soumise désirait, c’était une dureté de façade, incapable en fait d’exprimer mes véritables désirs qui n’étaient en rien ceux de la domination. Ce que j’avais vécu la nuit précédente de sa part n’était pas pour me faire plaisir, mais pour exhaler sa violence et parce qu’elle le désirait. 

  

 Le coup de pied entre mes cuisses me pris par surprise, je m’écroulais le souffle coupé, Isabelle recommença à plusieurs reprises, pour me mettre k.o. J’appris que le programme des deux mois pour me briser commençait maintenant. Je repensais à toutes les suggestions du blog et en découvrant la salle de sport reconvertie en salle de torture, je réalisais qu’Isabelle semblait vouloir contenter tout le monde et tout essayer. Il devait y en avoir pour 100 000 euros de matériel, j’étais effaré, excité, perdu. De toute façon je n’y pouvais plus rien. Isabelle me fit faire un rapide tour des achats qu’elle avait fait, en particulier à un menuisier qui avait accepté de travailler en priorité. Je ne disais rien, surpris de la présence de deux fuck-machines, pourquoi deux ? Dans le coin eau une sorte de grande bassine était positionnée avec un broc à lavement qui ne présageait rien de bon. La salle possédait deux grands placards commençant à 1 m de haut. Ils avaient été vidés. Dans le premier des étagères remplies d’accessoires, dont une grande partie que je possédais déjà envoyaient une image menaçante de ce qui m’attendait. Le deuxième placard était vide, 1m50 de long sur 80 cm de profondeur et 1 mètre de haut, avec juste une prise électrique, une caméra de contrôle et une lumière. Il fermait hermétiquement avec un loquet extérieur et une grille d’aération et était parsemé de crochets. Ce serait ma niche pour les deux prochains mois m’appris Isabelle en riant. Et sans doute pour le reste de ma vie !

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