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Un oncle bienveillant – Chapitre 7

Un oncle bienveillant - Chapitre 7



Nouveau dimanche matin. Qu’est-ce que j’aimerais roupiller, ma seule matinée pour récupérer.. Rien à faire, le petit vélo dans la tête.. Allez, café, clope, il fait bon, fenêtre entr’ouverte, sans bruit, elle dort ma douce.. C’est quoi ce travail ? Entre hier soir et le week-end dernier c’est du grand n’importe quoi ! Juste d’apprendre que Brigitte a été «initiée» l’an dernier par Serge, et c’est barré dans des délires de sexe qui ne nous ressemblent pas. Bon, on y a trouvé notre compte tous les deux, mais tout de même, ça le fait pas !

Et puis j’avais bien entendu parler du «candaulisme», ou un truc comme ça, les mecs qui aiment bien se faire cocufier en leur présence.. Très peu pour moi ! Chacun ses trucs, moi ça marche pas. Je sais que ce que j’ai fait, ça pourrait y ressembler, mais pas du tout, j’ai suivi les conseils de Serge et puis voilà. Justement pour ne pas être cocu. Et merde, j’en sors pas ! Et elle qui ne dit rien. Et moi qui n’ose pas dire..

Ouf, ma douce se réveille.. Je la trouve un peu pâlichonne, mais elle est souriante, ça va.. Tranquilles. Pas trop parler. «Tu veux faire quoi aujourd’hui chérie ?» – «Rien.. Du calme..» – «On pourrait inviter Valérie et Philippe à déjeuner ?» – «Ah oui ! Ça fait un moment qu’on ne les a pas vus» – «Cool ! J’appelle Philippe».

Ils sont un peu plus âgés que nous, Valérie et Brigitte sont potes depuis toutes petites, on s’entend bien tous les quatre, on rigole, on discute de tout, mais le sexe ne fait pas partie des sujets. Tant mieux ! Ils attendent avant d’avoir un enfant, profiter de leur liberté, nous, on attend mon avancement dans ma boîte, déménager, se marier et avoir un gosse.. Manger normalement, boire normalement, sans parler de cul.. quel doux dimanche ! Brigitte est toute détendue, ce sera un gros câlin d’amour le soir..

Et c’est reparti lundi à la fraîche, pleine forme, la boîte est une vraie ruche, ça y est, elle décolle ! 10 heures, allez, une pause café, «driiing», le fixe de mon bureau. Tiens, on m’y appelle rarement..

— Allo ?

— Bonjour, votre fiancée va bien ?

— Pardon ?

— Je vous demande des nouvelles de votre fiancée..

Ah non.. Je reconnais sa voix, c’est le pervers du parking et du ciné de samedi..

— Mais qu’est-ce ça peut vous faire ? Foutez-nous la paix, bon sang !

— Pas de sitôt mon cher…

— Mais qu’est-ce que vous voulez encore ?

— Son ventre

— Pardon ?

— Sa fente, sa vulve, sa chatte, son vagin, son con, quoi !

— Allez vous faire voir, salut !

— 200 euros, pas plus cette fois, n’ayant pas le privilège d’être le premier à l’y pénétrer par là..

— Cassez-vous avec votre sale fric !

— Il n’est pas sale, jeune homme, sinon vous n’auriez pas invité votre fiancée à un bon dîner, non ?

Le salopard.. Il recommence comme samedi matin..

— C’est du chantage. Je vais porter plainte

— Ce n’est pas du chantage mon cher, vous étiez consentants tous les deux.. Et vous avez accepté l’argent par deux fois. Si c’était du chantage, je vous demanderai de l’argent. Là, c’est moi qui vous le donne.

— 200 euros donc

— Non, nous ne voulons plus, terminé

— Mais vous ne lui en avez pas encore parlé.. Le film lui a plu samedi soir, je pense..

— Qu’en savez-vous, hein ?

— Ce bon dîner, et puis cette petite escapade au square..

— Oui, je vous ai suivis, observés. C’était pas mal..

— Écoutez moi bien jeune homme. Vous m’avez laissé tripoter les seins de votre fiancée sur le parking et vous m’avez appelé samedi matin, c’est comme ça que j’ai votre numéro, vous êtes le seul responsable.

— Vous m’aviez laissé votre carte..

— Oui, et de l’argent.. Et vous n’aviez qu’à pas me téléphoner.

— Ne perdons pas de temps mon cher. Je profite de vos actuelles pulsions sexuelles à vous deux, et je m’en félicite, et vous n’avez pas trop le choix non plus. Donc samedi soir à la séance de 20 heures. Même rangée, votre fiancée sur votre droite, et qu’elle laisse un siège de libre sur sa droite. Le film sera en Cinémascope.. Vous ne serez pas déçus ! Ah ! Et qu’elle n’aille pas gaspiller une petite culotte de plus !!

— Ne me répondez pas. Je sais que vous serez là. Une bonne semaine jeune homme..

Il m’a raccroché au nez.. Et me revoilà empêtré.. C’est vrai qu’au ciné ça m’a salement excité de la voir sucer un inconnu, et avaler.. Mais elle, elle n’a pas vu le type, elle ne l’avait pas vu sur le parking non plus, elle ne peut pas être séduite, c’est juste du sexe. Et après, dans le square, je l’ai baisée, je ne suis pas un cocu.. Alors ? J’en sais rien.. Mais je n’appelle pas Serge, je vais me débrouiller. Et puis non, nous n’irons pas au cinéma samedi ! Ça suffit ces conneries ! Allez, au boulot..

Ce dimanche nous avait fait le plus grand bien, et nous nous retrouvons ce lundi soir, fatigués de notre journée, mais apaisés. Si bien qu’au lit nous avons fait l’amour, tendrement, classiquement, comme d’habitude. Pourtant.. Ce coup de fil ce matin m’a fichu un sale truc en tête.. Et quand je pénètre Brigitte.. je ne peux m’empêcher que c’est l’autre qui la prend.. Je la regarde dans les yeux comme d’habitude, mais comme si j’étais l’autre.. comme si mon sexe c’était sa bite.. mon désir s’en fait fougueux.. je la lime, je la fouille avec force.. longtemps, longtemps.. et elle ne cesse de jouir.. orgasme sur orgasme.. je vais jouir à mon tour.. aaah.. toutes ces giclées de sperme.. ce sont celles de l’autre.. je m’abats, épuisé..

Réveil très tôt, je file à l’anglaise, la tête prise par ce fantasme d’hier soir. Il faut croire que mon inconscient m’a joué un sale tour. Comme si c’était plus fort que moi, mais c’est bien moi.. Et j’y ai pris un sacré pied ! N’y pensons plus, la tête froide, j’ai du taf qui m’attend. Mardi soir, ça me revient.. bien avant de rejoindre le lit.. je suis comme hanté par mon fantasme.. du coup, ce sera en levrette.. pour avoir la vision qu’aurait l’autre.. ce qu’il veut maintenant c’est son con.. rien de mieux qu’à 4 pattes, les reins creusés, la croupe dressée.. et elle ne croisera pas mon regard.. et si elle fantasmait aussi.. imaginant que c’est une autre queue qui va la prendre.. j’en sais rien.. je l’enconne d’un seul coup d’un seul.. avec la bite de l’autre.. hmm…

Mercredi, jeudi, vendredi, pas de baise, pas de câlins.. Refusés gentiment, «J’suis fatiguée..». C’est vrai qu’à la supérette elles ont un surcroît de boulot, ils sont en train d’agrandir le magasin. Bon, je fais avec. Et je suis mieux concentré sur mes ordis. Ouais.. Samedi, fin de matinée.. Je vais lui proposer le cinoche, ou pas ? Tempête sous un crâne.. Le fantasme est toujours là. J’ai entendu dire tout et son contraire, faut pas réaliser les fantasmes, la réalité est décevante face au rêve, faut réaliser ses fantasmes, sinon on devient fou de frustration.. Vas-y toi ! Bon.. Et d’une, quand je repense à toutes ces situations je suis terriblement excité, de deux je vois bien que ma jalousie s’est quasiment barrée, de trois Brigitte n’a jamais protesté, bien au contraire.. Alors, y’a plus qu’à..

«Dis-moi chérie, on n’irait pas au ciné ce soir.. ?». Brigitte sourit, espiègle, «Si tu veux mon Marc, mais à une condition..». Aïe.. Une condition.. «Tu m’invites au resto après !». Ouf.. «Tu parles ! Avec plaisir ! Tope-là.. La séance de 20 heures, ça marche».

C’est reparti.. Fébrilité.. Je ne lui ai pas dit pour la petite culotte, je veux pas me griller, je lui en offrirai d’autres, des petits strings transparents sur le pubis.. Le hall du ciné, pas grand monde à nouveau, mais le lascar n’est pas là, tiens.. Il aura abandonné ? On choisit le film qui lui plaît, et, sans que je ne lui dise rien Brigitte va s’installer à la même place que la semaine dernière.. Qu’a-t-elle en tête, hein ? Bon, et l’autre qui m’a dit que cette fois le film serait en cinémascope, et celui qu’on va voir n’en est pas un.. Pas pigé. Un peu avant que la salle ne soit plongée dans l’obscurité un homme vient s’asseoir à la droite de Brigitte. Ce n’est pas le pervers.. Celui-là me semble un peu plus âgé, la soixantaine, bien mis, sérieux comme un pape. L’éclairage baisse, le film commence.

Ça ne fait pas 5 minutes que ça tourne et je vois Brigitte prendre la main que son voisin lui avait mis sur le genou pour la repousser.. Le type n’en démord pas et lui empoigne un sein de l’autre main. Elle résiste et tente de lui faire lâcher prise de ses deux mains. C’était couru, le type en profite pour lui écarter vivement les cuisses et lui fourrer la patte entre les deux. Elle réagit, essayant de lui enlever cette main, évidemment l’autre revient sur seins, fait sauter les boutons de son corsage, baisse brusquement son soutien-gorge, lui empoigne un sein en pressant fortement le téton entre le pouce et l’index.. Brigitte étouffe un cri, tressaille, trop tard, elle est prise..

J’assiste à la bagarre sans piper mot, elle a perdu d’avance, je suis au comble de l’excitation. Il maintient son avantage, la trousse, écarte la petite culotte sur le côté, prend l’entre-cuisses à pleine main, le majeur tendu.. Quelques va-et-vient, lâche sa prise, lui fait sucer son doigt luisant, qui fouille sa bouche.. Jugeant que la jeune femme est à point, il la prend par la nuque et la penche vers lui. Je n’ai pas eu le temps de voir la taille de sa bite.. Et le pompage commence.. Dirigé, et volontaire aussi.. Perdu dans mes pensées lubriques, on me tapote l’épaule de l’autre côté. Ah.. C’est le pervers..

Il me fait signe de dégager de mon fauteuil et de passer dans la rangée derrière.. J’enjambe mon dossier, il prend ma place. Ah.. je comprends l’histoire du «cinemascope», en effet.. Une vue un peu plongeante, de l’action à droite, et, ça va vite, à gauche.. Manque le son.. Le pervers n’y va pas par quatre chemins, saisit Brigitte par les hanches, l’installe à genoux sur son fauteuil. La place est réduite entre les accoudoirs, ça lui fait gravement dresser la croupe.. pas le temps de trancher la petite culotte.. il l’écarte, et enfonce sa bite sans attendre dans son petit con, forcément trempé vu les flocs flocs que ça fait.. il se tient une jambe au sol, l’autre, le genou sur le siège.. il m’offre une vue imprenable.. chacun de ses coups de queue la propulse en avant sur la bite du deuxième larron.. elle va s’étouffer ?.. ou dégueuler ?.. en tout cas on ne l’entend pas gueuler de jouissance..

Je n’en peux plus, je l’ai sortie et me branle à l’abri du dossier.. L’enconneur me fait signe de la main de me branler au-dessus d’elle.. il lui remonte sa jupette haut sur les reins.. ses reins, ses fesses, son cul, nus, et cette bite qui la fouille.. aah.. j’éjacule le premier.. ça inspire le fouteur.. 5 ou 6 magistraux coups de reins.. il s’est vidé.. il souffle un grand coup, se retire, se réajuste et file. Je reprends ma place, et d’un seul coup c’est l’autre qui se vide dans la bouche de Brigitte.. à grandes giclées.. il se barre à son tour, nous laissant pantelants..

Je la prends doucement par les épaules, la réinstalle dans son fauteuil, réajuste un peu ses vêtements, la prend par la nuque et lui pose la tête sur mon épaule. Comme inerte, je vais pour lui poser un baiser sur les lèvres, elle tourne la tête.. j’ai eu le temps d’apercevoir qu’elle n’avait pas tout avalé.. ça lui sort un peu à la commissure des lèvres.. Je pose ma main sur la sienne.. elle est gluante.. elle a dû vouloir s’essuyer un peu.. il y en a partout.. ça dégouline, entre ses cuisses, et j’imagine au creux de ses reins, j’en avais lâché un bon paquet.. Je la laisse reprendre son souffle, tranquillement. «Tu as faim chérie ?» – «Non, rentrons..».

(à suivre)

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