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Un week-end particulier – Chapitre 2

Berlin, son histoire, ses vices - Chapitre 8



Nous roulons depuis maintenant deux heures, le car s’arrête, le chauffeur doit faire une pause. Je descends me dégourdir les jambes. Alors que je marche tranquillement sur le parking, Aurélie vient vers moi. Elle est accompagnée par une femme brune, poitrine opulente, vêtue d’une robe qui lui arrive en dessous du genou. Elle porte des collants ou bas et des escarpins à talons. Les talons font bien 10 cm. Cela lui fait une belle démarche. Elle a l’air un peu gêné. Une fois à côté de moi, Aurélie me dit :

— je vous présente Carole. C’est elle qui a regardé votre annonce. Elle est venue me voir, elle n’osait pas vous aborder.

Je regarde Carole, elle murmure un bonjour et le rouge monte à ses joues. Je lui rends son bonjour en souriant. Aurélie reste là, nous regarde. Je demande à Carole si elle est installée confortablement dans le car et, sans attendre sa réponse, je lui dis qu’elle pourrait venir s’installer à côté de moi et qu’ainsi nous pourrions discuter, le trajet passerait plus vite. Carole me regarde dans les yeux et me dit un oui avec un grand sourire. Nous retournons vers le car tous les trois. Aurélie dit qu’elle viendra nous voir pour savoir si tout se passe bien.

Nous nous installons sur la banquette du fond. Je mets Carole au milieu, face au couloir. J’attends un peu avant d’entamer la conversation. Alors que le car est reparti je commence

— Il paraît que vous avez été 50 fois lire mon annonce, pourquoi ?

— Elle m’a intriguée. Je voyais votre photo et le mot que vous avez mis. Je me disais que ce n’était pas possible, vous n’avez pas l’air d’un pervers. Quand je vous ai vus monter dans le car je me suis refait la remarque.

— Je ne sais pas si je suis pervers ou pas, mais par contre je sais que je suis très exigeant.

Carole encaisse ce que je viens de dire. J’ai vu son léger raidissement et un petit sourire qui se dessine aux coins de ses lèvres.

Je me tais et regarde le film de promotion du site internet qui passe à la télé. Des couples qui expliquent qu’ils se sont rencontrés grâce à ce site et aux séjours que la société organise. Ils sont tous sourires, heureux, un monde de bisounours en somme

C’est Carole qui, en me regardant, me demande

— Pourquoi cette annonce ?

— Pour être certain que celle qui lira à bien compris ce que je veux. J’en ai marre de ces femmes qui se disent soumises et au moindre petit ordre commencent à dire non, qu’elles ne veulent pas, ou celles qui veulent bien être soumises mais seulement le lundi entre 10 H et 11H, etc. Alors je me suis dit qu’en mettant que c’est une esclave femelle que je veux, cela enlèvera pas mal de fantasmeuse.

De nouveau un silence s’installe. J’attends, je suis certain qu’elle est très intéressée.

— Vous avez raison, finit-elle par dire. Il faut savoir ce que l’on veut.

— Je ne vous connais pas. Présentez-vous.

Elle me regarde et commence tout doucement

— J’ai 40 ans, je suis célibataire sans enfant. J’aime la lecture, le cinéma, les sorties. J’aime être habillée sexy même à mon travail. Je suis hôtesse d’accueil dans une boite d’intérim. Les hommes autoritaires m’attirent, je dois l’admettre. Est-ce que cela vous convient comme présentation ?

— Non. Vous êtes restée trop superficielle. Je veux tout savoir surtout les détails les plus intimes. Je veux pouvoir me rendre contre si vous pouvez être une de mes femelles. Suis-je assez clair ?

Elle hésite, me regarde, regarde devant elle, tourne de nouveau sa tête vers moi. Je peux voir ses yeux légèrement brillants, un minuscule sourire se dessiner. Je patiente, il suffit d’attendre. Elle me regarde et me dit tout sourire :

— Posez les questions que vous voulez, j’y répondrai sans détour

— Bas ou collant ?

— Bas avec jarretelle, je ne porte jamais de collant ni de bas auto-fixant.

— Sous-vêtement ?

— Je porte des sous-vêtements en dentelles. Culotte et soutien-gorge, jamais de string.

— Pourquoi as-tu regardé mon annonce et dis la vérité

— Elle me fait fantasmer. Je me suis masturbée en la lisant, en m’imaginant votre esclave, votre femelle

Je souris. J’ai peut-être trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps. Ces gouts me conviennent, moi aussi j’ai horreur des collants et des strings. Le trajet se poursuit et je continue à la questionner et elle répond sans détour. Elle a juste eu une hésitation quand je lui ai demandé si ses mamelles tombaient. Elle s’est vite reprise et m’a répondu que malgré l’imposante poitrine, un 95E, elle faisait des exercices pour qu’elle reste ferme. Quand nous arrivons à destination je connais tout de sa vie. Je connais la date de son dépucelage, de son dernier rapport sexuel. Je connais le nombre de ses amants, la date de sa dernière sodomie, je connais le nombre de fois qu’elle se masturbe et comment, ce qu’elle prend au petit déjeuner, je connais ses attentes et ses fantasmes. Je dois dire qu’elle me plaît de plus en plus.

Nous descendons du car, Aurélie s’excuse de ne pas être venue mais elle a été occupée. Elle nous dit de suivre Claire, c’est elle qui nous donnera nos chambres. La mienne est la chambre 186, au premier étage, celle de Carole 201, au deuxième étage. Nous allons dans nos chambres respectives. J’ai une grande chambre avec un petit salon et un balcon avec un mobilier de jardin. La vue sur la piscine et la mer est superbe.

Je prends une douche pour me rafraichir. Je pense à Carole et commence à bander. Je sors de la douche, me sèche et mets une tenue décontracter, petit polo, pantalon. Une fois prêt, je descends rejoindre tout le monde sur le bord de la piscine. Je m’installe dans un fauteuil et déguste les amuse- bouche, une flute de champagne à la main.

Aurélie vient me voir, souriante, elle a mis une robe qui lui arrive à mi-cuisse. Elle est vraiment mignonne comme cela. Elle s’assoit à côté de moi et me demande si tout va bien. Devant ma réponse affirmative, elle me répond qu’elle en était sure, Carole est faite pour moi. Je ne dis rien, prends un toast de foie gras et le mange.

Carole arrive et me cherche du regard. Elle a changé de tenue. Elle porte une jupe évasée noire et un caraco blanc qui laisse bien voir sa volumineuse poitrine. Elle s’avance souriante. Arrivée prêt de moi, elle hésite. Je lui fais signe de s’assoir. Une fois installée, on se met à discuter tous les trois. Aurélie nous présente le programme de demain. Le matin balade sur le chemin des douaniers, l’après-midi, un petit tour dans le village. C’est un village typique de pêcheur. La soirée se passe tranquillement en bavardage. Claire est venue retrouver Aurélie, elle a vraiment un beau cul. J’adorerai la fessée.

La soirée se termine, je me lève et dis :

— si tu veux être ma femelle, je te veux à poil devant la porte de ma chambre à minuit. Je ne veux pas de vêtement au pied de la porte, tu viens à poil.

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