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Une histoire d'amour et de sexe – Chapitre 1

Une histoire d'amour et de sexe - Chapitre 1



Depuis plus de quatre heures qu’ils étaient rentrés, Christophe sentait en lui Hervé, son homme, son amant, son amoureux. Il sentait aller et venir dans ses entrailles son sexe dur et doux à la fois, et une onde de plaisir permanent lui parcourait le corps, un peu comme s’il jouissait en permanence.

Cela faisait six mois qu’ils s’étaient rencontrés lors de la fête d’anniversaire d’Olivier, un ami commun. A l’instant où leurs regards s’étaient croisés, ils avaient su qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Un pur instant de magie. Ils étaient venus l’un vers l’autre, non pas pour se draguer, c’était inutile, mais pour se dévoiler, pour se dire à travers leurs mots, leurs sourires, leurs souffles que l’homme de leur vie avait frappé à leur porte, qu’ils commençaient à écrire à ce moment précis une histoire d’amour qui ne cesserait jamais. Le temps s’était arrêté, ils étaient seuls au monde.

— Mes amis, merci à tous d’être venus, dit tout-à-coup, Olivier, ça me va droit au coeur. Grâce à vous tous, je n’oublierai jamais mes 30 ans. Histoire de marquer un peu plus le coup, je propose que nous allions danser… Qui m’aime me suive !

Une salve d’applaudissement, les vestes qui virevoltent, la porte qui claque, et la joyeuse bande se mettait en branle. Mais à peine arrivé en rue, Hervé et Christophe échangèrent quelques mots avec le fêté, l’embrassèrent affectueusement sur la joue, et partirent dans la direction opposée à celle de leur ami et de ses convives. La nuit était loin d’être finie pour eux, mais ils ressentaient à un besoin d’intimité, ce qui était d’autant plus étonnant qu’ils n’en avaient pas discuté tant c’était évident. Ils marchaient main dans la main dans les rues sombres, se fichant de savoir qui ils pourraient croiser. Peut-être était-ce risqué, mais ils s’en fichaient ou, pour être plus précis, ils n’y pensaient pas. Après tout, il ne faisait rien de mal, et si d’aucun était choqué, il n’aurait qu’à regarder ailleurs.

Il leur suffit de quelques minutes pour arriver chez Hervé qui au contraire de Christophe ne vivait plus chez ses parents depuis quelques années déjà. Ceux-ci n’avaient jamais eu aucun problème avec l’homosexualité de leur fils, mais par respect, il leur demandait toujours l’autorisation d’inviter dans son lit ses amants, tout comme ses frères le faisaient pour leur maîtresses.

Ils entrèrent dans le vieil immeuble à la lourde porte en bois, franchirent le couloir aux murs décrépis, traversèrent la cour intérieure faiblement éclairée, gravirent trois étages, et entrèrent enfin en ce lieu où ils échangèrent leur premier baiser. Leurs lèvres se rencontrèrent dès la porte franchie, ils se goûtaient enfin, tandis que leurs mains, sans précipitation ni affolement, découvraient leurs corps dans un ballet qui paraissait réglé au millimètres près. Leurs vêtements les quittaient les uns après les autres, et ce n’est qu’une fois nus que cessa leur première étreinte.

L’appartement, parfaitement rangé et décoré avec goût, plu tout de suite à Christophe qui se sentit tout de suite chez lui bien qu’il n’y voyait finalement pas grand chose. "Peu importe, pensa-t-il, j’aurai tout loisir d’en découvrir chaque recoin plus tard".

— Les draps nous attendent, mon amour, dit Hervé, viens.

— Je te suis, mon amour, lui répondit Christophe, qui l’encercla de ses bras, colla son torse sur son dos, et le suivit jusqu’à la chambre.

Ils s’aimaient, ils s’aimaient déjà, et tout ce qu’ils vivraient ne ferait que les conforter dans cette certitude. C’était un conte dont toute princesse était absente, mais après tout, qui s’en souciait ? Pas eux, en tout cas. Et puis, deux Princes Charmants ne pouvaient-ils pas écrire la plus belle des histoires ?

Hervé se laissa choir sur le lit tendu de blanc entraînant dans sa chute Christophe qui ne put retenir un petit cri d’étonnement. Hervé fit volte-face et voulut reprendre les lèvres de Christophe, mais ce dernier les lui refusa.

— Attends, laisse-moi d’abord te regarder un instant.

Hervé de bonne grâce ne fit rien pour l’en empêcher. Christophe était un peu perdu, ne sachant où donner de la tête. Il avait face à lui, totalement offert, son idéal masculin. Pas un détail ne manquait. Grand, brun, musclé sans être monstrueux, le torse couvert de poils parfaitement entretenus, les jambes, et les bras puissants et velus, les mains et les pieds sublimes, les yeux verts, le sourire enjôleur, coquin, et un peu vicieux, le sexe long et épais largement veinés, les couilles lourdes et rasées. Ne voulant rien manquer, il fit pivoter Hervé sur le ventre. Même de dos il était parfait, les épaules larges, les fesses rondes et duveteuses. Il aurait pu rester là des heures entières à l’observer sans se lasser. Mais Hervé ne l’entendait pas de cette oreille, lui aussi voulait admirer l’objet de tous ses désirs.

— A mon tour, jeune homme.

Christophe, flatté, s’allongea sous ses yeux admiratifs. Il était son parfait opposé ou presque. Blond, mince sans être maigre, imberbe, les couilles et le sexe épilés, les yeux clairs, les doigts longs et élégants, les jambes fuselées, le cul rebondi et doux. N’y tenant plus, il se coucha de tout son long sur lui, son visage dans son cou. Christophe, écrasé par cet homme majestueux, émit un petit soupir de satisfaction. Son bassin se mit à dandiner, ses fesses allant à la rencontre du sexe dressé. Il le voulait dans son corps, maintenant, il voulait lui appartenir comme jamais au préalable il n’avait voulu appartenir à personne. Seconde après seconde, il s’ouvrit davantage, jusqu’à ce que d’une légère poussée vers l’arrière, il accueillit dans son intimité le gland gonflé. Il n’avait eu besoin d’aucun lubrifiant, pas même de salive, tant son excitation était grande.

Depuis ses premières relations sexuelles, bien des années auparavant, il avait été toujours été passif, mais jamais encore ça ne lui était arrivé. Il avait dès la première fois eu besoin de longs préliminaires, mais même préparé de la sorte il avait toujours ressenti une douleur important qui parfois, souvent même, ne le quittait pas. Cette fois il n’en était rien, tout n’était que volupté.

Le sexe d’Hervé entra en lui jusqu’à ce que les poils de son pubis touchèrent ses fesses. Pour la première fois de sa vie, il comprenait ce que "faire l’amour" signifiait. Hervé, avec une tendresse infinie, se mit en mouvement. Sa queue gorgée de sang était chez elle. C’était pour lui aussi une sensation nouvelle. Au contraire de Christophe, il était actif dans l’âme. Mais jusqu’à cette nuit, il n’avait cherché qu’à prouver à ses amants à quel point il était viril. Cette fois il s’en fichait, seul comptait Christophe et ses envie. Il voulait lui faire du bien, et chacune des gémissements de ce dernier agissait sur lui tel le plus puissant des aphrodisiaques. La douceur de sa peau, la chaleur de son antre le rendaient fou. Il avait l’impression qu’il pourrait bander sans interruption tant il était excité.

— Prends-moi aussi longtemps que tu en as envie.

— J’aimerais rester en toi jusqu’à mon dernier souffle, c’est divin.

— Tout mon être est à toi… Je t’aime, mon bébé.

— Je t’aime aussi, mon ange.

Electrisés par ces mots d’amour, ils jouirent à la même seconde, Hervé dans le cul de Christophe, et Christophe dans les draps d’Hervé sans ressenti le besoin de se toucher. Repus et heureux, ils s’endormirent serrés l’un contre l’autre, la virilité de l’un fichée dans l’autre.

Cela faisait donc plus de quatre heures qu’Hervé avait pris possession de ce joli petit cul. Il retenait depuis longtemps sa jouissance mais il avait atteint désormais ses limites et n’y pouvant plus il éjacula puissamment dans un cri qu’il étouffa autant que possible. Tom, qu’il hébergeait pour quelques jours, dormait dans la chambre d’amis, et il ne voulait pas le réveiller. Christophe adorait ce moment qui à chaque fois le faisait frissonner de la tête aux pieds, marquait la fin de leurs ébats, et précédait de quelques minutes cet instant magique où ils s’endormaient l’un contre l’autre.

Mais pour la première fois depuis leur rencontre, cela ne lui suffit pas, il en voulait encore. Pour la première fois depuis six mois, il voulait encore se sentir envahi par un mâle.

— Prends-moi encore, mon amour, je suis toujours excité.

— J’adorerais mon chéri, mais comme tu peux le constater, je ne bande plus.

— Attends, je vais te remettre en forme en te suçant.

— Tu peux essayer, je t’en prie. Mais je doute que ça fonctionne.

— Il faut que ça fonctionne, je n’en ai pas eu assez.

— Quatre heures ne t’ont pas suffi ? Que t’arrive-t-il, mon ange ? Ne serait-ce pas les pilules qui te mettent dans un état pareil ?

— Je ne sais pas, bébé, c’est possible. Tout ce que je peux te dire c’est que mon cul en demande encore. Je vais te bouffer la queue jusqu’à ce que tu sois dur à nouveau et que tu sois prêt à me baiser à nouveau.

Allongé à plat ventre, et joignant le geste à la parole, Christophe pris entre ses lèvres le sexe de l’homme de sa vie et se mit en devoir de lui redonner toute sa splendeur. Il se mit à le lécher avec gourmandise, tout en malaxant de ses mains les grosses couilles qui pendaient entre les jambes de son homme. Mais il avait beau faire, s’appliquer, il avait beau s’appliquer, rien n’y faisait, le chibre ne se redressait pas, ou tout du moins pas suffisamment que pour remplir ses offices.

Sentant son amant déçu, Hervé prit la décision de travailler de sa langue et de ses doigts le joli petit trou qui lui donnait tant de plaisir. Changeant de position, il se mit à califourchon sur le dos de Christophe, et se mit en devoir de lui donner du plaisir autrement que grâce à son sexe. "Après tout, pensa-t-il, faute de grives on mange des merles". Ecartant de ses mains les deux globes charnus, il se mit à le titiller du bout de la langue, récoltant au passage un peu de son sperme. Christophe ne boudait pas son plaisir. Son bassin se mit à onduler et il se cambra à se casser le dos. Il était normalement plutôt silencieux, se contentant de gémir. Mais cette nuit était différente. Ses gémissements se transformèrent en cris de moins en moins discrets, et ses propos devinrent de plus en plus salaces.

— Oh oui, c’est bon. Je suis complètement ouvert. Encule-moi, je n’en peux plus.

— C’est impossible mon amour. Je te signale que j’ai pris des pilules moi aussi, c’est d’ailleurs un miracles que je sois arrivé à bander aussi longtemps.

— Je m’en fous, trouve une solution, ta salope veut se faire limer. Pitié, je veux une queue.

— Ma salope ? Waow, déjà c’est énorme. Et tu veux UNE queue ? Que ce soit la mienne ou celle d’un autre, tu t’en fous, si j’ai bien compris ! C’est charmant.

— Oui, enfin, non… Je suis désolé, mon amour, je ne sais pas ce qui me prends. Ne m’en veux pas, je t’en prie.

— Mais non, je ne t’en veux pas, idiot. Tu sais bien que rien n’a plus d’importance à mes yeux que ton bonheur. Mais pour le coup, malheureusement, je ne sais pas quoi faire pour te combler.

Hervé se rendit compte à ce moment précis d’une présence dans la chambre. Tom les observait à peine vêtu d’un boxer blanc qui masquait difficilement une superbe érection. Hervé ne s’était jamais rendu compte à quel point il était bel homme, ce qui par contre n’avait pas échappé à l’homme de sa vie. Grand, blond, très poilu, musclé, mâchoires carrées, il puait le sexe par tous les pores de sa peau. Pas plus tard que l’après-midi précédente, Christophe lui avait dit que s’il n’était pas aussi amoureux, il n’hésiterait pas un instant à coucher avec ce grand type athlétique. "Mais ne t’inquiète surtout pas, je suis à toi et rien qu’à toi. Si un jour quelque chose devait se passer avec un autre, c’est que tu l’aurais décidé." Ces mots qui quelques heures auparavant l’avaient pleinement rassuré lui apparaissaient soudainement comme un fantasme qu’aucun des deux n’avait osé avouer à l’autre. S’il était vrai que leur vie sexuelle les satifaisait, il était tout aussi vrai qu’il n’avait jamais pris la peine de parler de leurs l’un ou l’autre plan qu’ils aimeraient vivre. Hervé savait depuis longtemps qu’il ne supporterait pas d’être trompé, mais que par contre, voir son petit homme se faire baiser par une autre queue que la sienne ne lui déplaîrait pas. L’occasion était rêvée, autant la saisir.

Il posa l’index sur ses lèvres, faisant comprendre à Tom de ne pas dire un mot, et d’un regard appuyé lui fit comprendre d’approcher. Celui-ci qui n’en attendait pas moins fit glisser sur ses cuisses son sous-vêtement qui tomba sur le sol, dévoilant son sexe prêt à l’emploi. Il s’agenouilla sur le lit entre les jambes écartées de Christophe qui ne se rendait compte de rien. Redressant son buste pour lui laisser le champ libre, Hervé, sans nul doute pour bien faire comprendre à Tom que c’étati lui qui était maître du jeu, prit dans sa main l’élégante et épaisse bite et la dirigea vers le cul gourmant et en demande. Et puis, peut-être pour se donner bonne conscience ou pour ne pas vraiment voir ce qui allait se passer, il embrassa l’invité à pleine bouche tandis que celui-ci sans hésitation se laissait glisser entre les fesses accueillantes. Christophe, étonné de se sentir posséder alors qu’il sentait sur son dos tout le poids d’Hervé, poussa un petit cri.

— Eh, mais que fais-tu ?

— Tu voulais te faire baiser encore, non. Ton petit cul de salope en voulait davantage, c’est bien ce que tu m’as dit, si je ne m’abuse. Et bien voilà, profite maintenant.

— Oui, mais… Oh, mon Dieu… Putain, c’est bon…

— Prends ton pied, bébé, avec ma bénédiction.

Tom, qui au contraire d’Hervé était un vrai macho, s’était enfoncé jusqu’à la garde dans l’étroit fourreau, et en appui sur ses bras il donnait à Christophe ce que celui-ci désirait. Dès la première seconde, il se mit à le baiser à fond, presque brutalement, tel un mâle qui prend sa femelle. Son sexe bandé à l’extrême, entrait et sortait régulièrement, arrachant à sa proie offerte des cris d’extase.

Voir son homme se faire défoncer sans vergogne par une queue qui n’était pas la sienne eut sur Hervé un résultat inattendu. Alors que quelques minutes plus tôt il se sentait incapable de le satisfaire davantage, sa queue s’était redressée et il sentait qu’il aurait pu à nouveau l’embrocher. L’idée lui vint un court instant de renvoyer Tom dans sa chambre mais en lieu et place et s’installa face à Christophe, prit son menton dans sa main, et lui intima l’ordre de lui offrir une fellation. Celui-ci ne se fit pas prier, et se c’est sans hésitation qu’il le goba.

— Ca te plaît, Tom ?

— Si ça me plaît ? Tu rigoles, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de prendre un aussi bon cul. Je t’envie, Hervé, j’adorerais pouvoir baiser ton mec aussi souvent que toi.

— Tant mieux, vas-y à fond, fais-toi plaisir. Il se sent salope, autant qu’il soit traité en tant que tel. Et toi, donne bien ton cul et ouvre bien ta gorge, tu n’es pas prêt d’avoir du repos.

Christophe, qui avait pour lui deux vrais mecs, ne savait plus où il était. Tom était un peu violent, et Hervé qui avait posé sa main droite sur son son crane enfonçait le plus possible sa queue dans sa cavité buccale. Depuis leur rencontre, c’est la première fois qu’il était utilisé sans considération, et il adorait ça.

Les minutes succédaient aux minutes, et ni Tom ni Hervé ne perdaient de leur superbe ni n’avaient l’intention de laisser à Christophe un quelconque répit.

— On chante de place, j’ai à nouveau envie de le prendre.

— Pas de souci, Hervé, c’est ton mec, après tout.

— Tu ne regretteras pas, il suce comme un dieu. Et ne t’inquiète pas, on échangera encore.

— Ca ne tiendrait qu’à moi, je continuerais à le bourrer pendant des heures.

Ni une ni deux, les deux hommes reprirent place en Christophe qui durant quelques secondes à peine eut un semblant de repos. Hervé fut happé par ces sphincters qu’il connaissait si bien, et tout comme Tom juste avant lui, il le baisa immédiatement à grands coups de bassins. Tom, prit place sur la langue de velours et ne put réprimer un soupir de satisfaction lorsque Christophe se mit à le sucer goulûment. Il était un objet de plaisir et cette nouvelle sensation était pour lui une véritable découverte. Quant à Hervé, il se rendit compte qu’il ne ressentait aucune jalousie, au contraire même. Avoir tout d’abord vu son homme se faire baiser par Tom qu’il flattait à présent de ses lèvres, avait renforcé ses sentiments pour lui.

Les deux hommes échangèrent leurs place encore trois fois sans jamais demander à Christophe s’il était d’accord, et ce n’est que pratiquement trois heures après le début de ce trio imprévu qu’ils se liquéfièrent quasi au même moment, chacun dans un des trous de leur victime consentante, et Christophe sous lui.

Tom remercia les amoureux pour l’excellent moment qu’ils avaient partagé, et rejoignit sa couche où il s’endormit en quelques secondes à peine.

— C’était fabuleux, jamais je n’avais ressenti ça. Merci, mon amour.

— Je suis heureux que ça t’ai plu, mon chéri. On t’as vraiment baisé comme les derniers des salauds. Tu n’as pas trop, au moins ?

— Non, bébé, pas du tout. Etre utilisé comme vous l’avez fait m’a tellement excité que vous auriez pu continuer aussi longtemps que vous le vouliez.

— Tu me fais peur, ne me dis pas que tu en veux encore.

— Ah ah ah, non non, ça m’a amplement suffit.

— Ouf, tu me rassures.

Hervé serra fort Christophe dans ses bras, et l’embrassa passionnément. Ses mains, sans aucune arrière pensée, se dirigèrent vers le petit trou qui ne d’était pas encore refermé. Un peu de sperme s’en écoulait. De son index, il en ramassa un peu et le porta aux lèvres de Christophe qui sans hésitation l’avala.

— J’ignore si c’est le mien ou si c’est celui de Tom, je suppose que tu t’en doutes. Et peu importe, d’ailleurs.

— Oui, je m’en doute, ils sont certainement mélangés. Mon bébé, je voudrais te demander quelque chose.

— Dis-moi, mon coeur, je t’écoute.

— Tu sais que je n’aime que toi, et que ce qui vient de se passer n’y change rien. Est-ce que ça change quelque chose pour toi ?

— Oui, mon ange, ça change quelque chose…

— Quoi ??? Oh non, ne me dis pas que tu ne ressens plus la même chose, je ne supporterais pas de te perdre !!!

— Non, mon amour, tu ne me perdras pas. Ce qui a changé, c’est que je t’aime encore plus, je ne savais même pas que c’était possible. J’ai réalisé cette nuit à quel point j’avais de la chance d’être aimé par un mec aussi incroyable que toi. Je voudrais, si tu es d’accord, que tu t’installes ici définitivement. Ca ne me suffit plus que nous partagions nos nuits, je veux que nous partagions nos vies. Tes études sont à présent terminées, et je te l’aurais de toute façon proposé dès que tu aurais eu un boulot. En attendant, je prendrai tous les frais à ma charge, ça n’a aucune importance. Alors, c’est oui.

— Oh oui, mon amour, c’est oui, sans aucune hésitation !!! Je t’aime, et ça ne s’arrêtera jamais.

— Moi aussi, mon coeur, je t’aimerai jusqu’à la fin des temps.

Serrés l’un contre l’autre, les jambes emmêlées, Hervé et Christophe se laissèrent tomber dans un profond sommeil réparateur.

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