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Une nature masochiste – Chapitre 1

Une nature masochiste - Chapitre 1



Qui suis-je?

Cette question, je me la suis posée presque toute ma vie. Actuellement, à l’âge de 28 ans, la seule chose qui m’identifie vraiment c’est le fait d’être masochiste.

Ce sentiment d’éxister pour les autres, pour permettre leur épanouissement et leur plaisir à mon détriment, je le ressens depuis mon enfance.

Ma mère aimait que je sois un garçon "doux, gentil, mignon et gracieux", elle m’a fait faire de la danse et du piano, décourageant toutes mes envies de faire du sport ou d’autres activités. Moi, je faisais mon maximum pour être comme elle voulait. Il y avait un côté très valorisant, car à l’école, ma tenue et mes manières efféminées faisaient de moi la risée et le souffre douleur de la classe. Obéir à ma mère dans ces conditions me demandait donc une bonne dose de courage et de volonté.

Rapidement, j’ai fait taire mes besoins et mes désirs propres. Je ne cherchais plus qu’à savoir et à comprendre ce que les autres attendaient de moi pour le leur offrir. Leurs désirs devenaient les miens. Là aussi, j’ai développé des qualités propres comme le sens de l’observation et la curiosité.

Mon développement sexuel a bien sûr été marqué du sceau du masochisme. J’étais allé pisser dans des toilettes publiques. Un type, la soixantaine bedonnante entre et se met à côté de moi, alors qu’il y a d’autres places libres. Intrigué et mal à l’aise je lui jette un coup d’oeil. Il a sorti son sexe et ses couilles et il se masturbe. Je ressens une forte angoisse et je veux partir, mais il se tourne vers moi et me demande si j’accepte de la lui toucher.

Alors s’enclenche dans ma tête le petit moteur masochiste: cela me dégoûte, mais comment pourrais je avoir l’audace de refuser, désobéir à une demande formulée sur un ton poli, presque implorant? D’ailleurs, en venant ici, n’aurais je pas implicitement invité cet homme? Peut-être y a-t’il des règles tacites que j’ignore et que j’ai enfreintes?

Bref, je l’accompagne dans l’une des cabines et je le masturbe comme il me dit de le faire, jusqu’à ce qu’il éjacule. Il se rhabille et me dit de revenir le lendemain.

Le lendemain et tous les jours suivants je me rends à ce rendez-vous. Rapidement il me demande de le sucer. Plusieurs fois, j’ai envie de tout arrêter, mais je cède. En effet, quand je le suce, il aime éructer des insanités: "C’est bien, tu es une vraie salope, tu suces comme une pute, t’as ça dans le sang, t’es fait pour ça". Et puis, lorsqu’il éjacule dans ma bouche, son plaisir me récompense de mes efforts et de mon abnégation.

Au fur et à mesure des rencontres, le dégoût et la peur disparaissent au profit d’une forme de fierté professionnelle: Je ne me sens pas homosexuel et pourtant je suis capable d’offrir du plaisir sexuel à un homme. Avoir des relations contraires à mon orientation sexuelle sont source de plaisir masochiste et de valorisation personnelle.

Je suis en effet devenu capable de faire totalement abstraction de mes sentiments et d’être totalement attentif au plaisir de mon client. Car dans ma tête, c’est devenu très clair: je me prostitue, ma nature perfectionniste exige que j’apprenne à le faire de la manière la plus compétente possible.

Je sais que pour cela, je vais devoir bientôt commencer à me faire sodomiser. Pour l’instant je ne me sens pas prêt, mais mon client commence à insister. Il a commencé à me donner un peu d’argent pour m’inciter à céder et je sais que je ne vais pas pouvoir le faire attendre beaucoup plus longtemps.

Mais pour l’instant, j’ai d’autres projets: je cherche le meilleur moyen d’accroître ma clientèle. Un samedi, je fais le tour des toilettes publiques de l’agglomération. Je trouve 2 nouveaux endroits propices et j’y laisse un message. J’y retourne 2 jours plus tard et à un endroit il y a un numéro de téléphone, mais je n’ose pas appeler. Au fil des jours, je sens monter en moi un immense sentiment de culpabilité: Il y a là un homme qui a besoin de mes services et je refuse de lui en faire bénéficier. Quel honte! Quel égoïsme!

Finalement, au paroxysme de la honte, j’appelle. Le type qui me répond est prudent. Finalement il me fixe rendez-vous dans la périphérie, à la piste finlandaise, à la tombée de la nuit. Je suis dans un tel état que je n’envisage même pas qu’il peut s’agir d’un pervers. En fait je m’en fous, je veux juste faire cesser la voix dans ma tête qui me crie que je n’avais pas le droit d’hésiter, de dire non, de me soustraire à mon devoir.

Je me présente à l’heure dite, dans un état de tension extrême. J’attends quelques minutes, seul. Il fait froid. tout à coup le type arrive. Il est vêtu d’un survêtement noir ou gris foncé. Son bonnet et son col remonté jusqu’aux oreilles cache son visage. Il est grand et se déplace avec aisance. Il doit être plutôt jeune, sportif et beaucoup plus fort que moi. Il est trop tard pour fuir, je suis face à mon destin.

— "Bonsoir", me dit-il, "tu es Pascal"?

— "Ou…ou…oui", que je réponds dans un bégaiement.

— "Appelle-moi Franck. Tu as peur?"

— "N…non", dis-je au comble de la terreur.

— "Oui, tu as peur. c’est bien", dit-il, satisfait. "Sache que je peux être très méchant si on me mets en colère, alors tu as intérêt à n’obéir au doigt et à l’oeil. Tu as compris?".

— …

— "Je t’ai demandé si tu avais compris!", articule-t’il distinctement, d’une voix où perce l’agacement.

Il fait un pas en avant et me saisit les épaules. Il me serre contre lui, prend ma nuque dans sa main et renverse ma tête en arrière. Je suis incapable de bouger et je n’ai pas la volonté de me débattre.

— "Tu as pourtant une jolie bouche", dit-il en m’embrassant. "Ouvre la!", m’ordonne-t’il.

Il me roule une pelle en faisant rouler sa langue dans ma bouche. Je finis instinctivement par lui rendre son baiser.

— "Très bien", apprécie-t’il. "Finalement inutile que tu parles, ta bouche et bien plus utile pour rouler des pelles. Maintenant mets toi à poil, tu vas un peu sur la piste".

J’hésite, mais il me balance 2 gifles, pas très fortes, juste pour me remettre à l’ordre.

— "A poil, j’ai dit!"

Cette fois, j’obéis. Une fois à poil, il me dit de commencer à courir. Je m’exécute.

Après un tour, il m’arrête et me demande de m’arcbouter à un arbre, les jambes bien écartées. Il me palpe comme s’il me fouillait, insistant sur mes fesses.

— "Tu as un très beau cul! Est-ce que tu t’es déjà fait sodomiser?".

— "Non, j’ai juste fait des fellations".

— "Bien", dit-il, "J’adorerai te dépuceler. Fais encore un tour, plus vite, cette fois".

Je m’élance et cours comme un dératé. J’arrive tout essoufflé. Il me félicite, puis il m’ordonne de faire encore un tour, puis un autre, et encore un autre.

Je commence à être fatigué et il me dit que c’est bon pour ce soir. Il s’assied sur un banc, sors sa bite et me dit de m’agenouiller devant lui pour le sucer. Je m’applique et il me guide. Bientôt il éjacule dans ma bouche, me fait tout avaler et soigneusement nettoyer sa queue.

"C’est très bien, je ne vais pas t’en demander plus pour ce soir", dit-il, satisfait. "Je vais te raccompagner chez toi.".

Il prend mes vêtements et se dirige vers le parking. Je n’ai pas d’autre choix que de le suivre. Nous montons dans la voiture, je lui indique l’adresse et il démarre.

Arrivés devant la maison de mes parents, il me rend mon short, mon t-shirt et mes baskets.

— "Les slips c’est fini à partir d’aujourd’hui", me prévient-il. "Vas-y, maintenant, je te téléphonerai."

Une fois rentré, je prends une longue douche bien chaude, je suis frigorifié et les émotions de la soirée m’ont vidé. Je pressens que cet homme est différent, mais aussi très dangereux. Qu’importe, je sais aussi qu’il peut assouvir mon besoin de soumission.

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