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Vacances en mer – Chapitre 1

Vacances en mer - Chapitre 1



C’est la fin de l’été. Les nuits sont chaudes, agréables. On a bossé un peu pendant les vacances pour partir sur un bateau, avec des potes.

Il y a une amie, Charlotte, qui est là avec son copain Ed. Une amie de cette amie, une rousse, Laura. Une belle rousse. Et puis quelques autres potes mais ils n’entrent pas en compte dans l’histoire.

Chacun a sa chambre (une par couple ou par personne selon leur statut). Une pièce télé. Une cuisine, une salle à manger. Bref, c’est plutôt grand. Beaucoup profitent de la fraîcheur des nuits d’été pour dormir sur le pont.

Mardi soir, nous sommes à bord depuis déjà quelques jours. Nous sommes tous les deux devant la télé, sur le canapé. L’atmosphère se réchauffe un peu mais toujours très tendrement.

Au loin on peut soudain entendre quelques mots prononcés un peu forts : Charlotte et Ed s’engueulent. Tant pis. Nous sommes ensemble. Tu te proposes d’aller chercher quelque chose à grignoter en cuisine. Je commence à avoir un peu faim donc ce n’est pas de refus. Tu te diriges vers la cuisine qui n’est cependant pas à côté, tu traverses d’abord le couloir des chambres. Je ne l’apprendrai que plus tard mais c’est à ce moment là que, intrigué par des sortes de halètements, tu as surpris Laura en pleine séance de plaisirs solitaires. Tu t’étais alors gentiment proposé de l’aider. Tu avais rapporté deux trois trucs de la cuisine pour moi en me disant que tu étais finalement fatigué, que tu voulais aller te coucher. Je pouvais prendre mon temps et même regarder un autre film avant de te rejoindre, peu importait que je me couche tard.

J’avais bien remarqué que la fatigue n’était pas la raison principale de ton départ quelque peu précipité. Je te laissai quelques temps en essayant de ne pas y penser. Toi, pendant ce temps là, tu avais rejoins Laura dans sa chambre. Tu avais d’abord remplacé ses doigts et commencé à la caresser et puis, demandant sa part aussi, le 69 n’avait pas tardé à venir comme la position la plus adéquate. Mes inquiétudes avaient quant à moi laissé place à une sorte de colère froide. Je me décidai à vérifier par moi-même ce que j’avais peur d’avoir compris. Du coin de l’il, j’ai pu vous voir sans être vue. Je me suis sentie perdue. Et l’envie de vengeance prit le dessus. J’entendais vos cris de plaisir ; je l’imaginais, tes doigts dans son sexe, le tien dans sa bouche, et malgré moi je me surpris à glisser une main dans mon entrejambe. L’excitation que j’éprouvais me rendait encore plus énervée, énervée contre moi et ma réaction à la vue de vos corps ainsi collés. Vous avez changé de position pour vous mettre en "cuillère", allongés sur le côté, toi derrière elle. Tu commençais tes va-et-vient violemment et je sentais que la situation ne me laissait pas indifférente.

Je décidai alors de rejoindre la salle télé pour me masturber à souhait. Je n’avais pas pris la peine de retirer ma main de mon shorty, me pensant seule, alors quelle ne fut pas notre surprise lorsque je découvrais que Ed, suite à sa dispute avec Charlotte, avait eu en quelque sorte la même idée que moi… sa colère l’avait excité et il n’avait pas pu réprimer son envie. On se comprenait mieux que personne sur le moment. Je suis venue m’asseoir à ses côtés et ensemble nous avons fait passer nos envies de meurtre dissimulées par un intense besoin de sexe. La violence dans ses mouvements me faisait comprendre qu’à cette heure j’étais devenue Charlotte pour lui, et mon acharnement traduisait le même ressenti, en sens inverse.

Je m’imaginais toi en elle, ses seins sur ton torse, son sexe ouvert au tien. Je me suis surprise à me demander où tu avais bien pu éjaculer. Alors là passaient dans ma tête des images de Laura recouverte de sperme… et ma jouissance ne tarda pas à venir.

Ed et moi sommes restés interdits pendant quelques minutes après avoir tout deux fini, chacun regardant l’autre avec un sourire au coin des lèvres, d’avoir pu se défouler, mais également une appréhension étrange. Je ne sais qui de nous deux a craqué le premier mais nous avons fini par quitter la pièce, séparément. Il vaquait à ses occupations et moi je décidai de regagner notre chambre. C’est sur le chemin que ma colère refit surface quelque peu. Tu n’étais plus avec Laura ; tu devais être allé te coucher également… Comment allais-je réagir en face à face ?

Je rentrai dans la chambre et je la trouvai vide. J’en étais presque soulagée et décidai de me coucher et de m’endormir le plus vite possible pour t’éviter ce soir au moins. Alors que le sommeil commençait à prendre le dessus, tu es rentré à ton tour. Tu sortais de la douche, et j’ai lu la surprise dans tes yeux en me voyant ici.

Je pris mon courage à deux mains et demandai des explications. Tu m’as simplement dit que tu n’arrivais pas à dormir alors tu as juste pris une petite douche. Je t’ai regardé droit dans les yeux, j’ai attrapé ta main et j’ai senti tes doigts. "Je vous ai vus : ça sent la mouille, en plus. Je sais ce que c’est que le sexe d’une fille, et l’odeur ne part pas avec une douche ; tu le sauras pour la prochaine fois". Je ne sais pourquoi mais j’ai senti un léger effluve d’excitation vers toi. Mes mots, mes gestes, ma colère, le tout mélangé peut-être. J’ai voulu faire ressortir tout mon énervement d’une manière ou d’une autre, et à te voir là, à moitié nu, devant moi, la seule façon de m’exprimer qui me vint à l’esprit fut "le sexe". J’ai empoigné ton pieu de chair en te regardant, en te disant avec mes yeux "je vais te faire atteindre des sommets que tu ne connaîtras jamais avec aucune autre fille". Tu as voulu te rapprocher de moi, pour me caresser ou m’embrasser je ne sais pas, mais je me suis reculée. Pas touche. Je ne veux pas de toi. Pas encore.

J’ai commencé à te masturber ainsi à quelques centimètres de distance l’un de l’autre. Je me suis accroupie et j’ai commencé une fellation. Profonde et rapide. Je m’appliquais. Ma langue, mes lèvres, mes doigts, tout était au rendez-vous pour que ça soit le meilleur possible. Je ne te demandais pas ton avis et continuai ainsi jusqu’à ce que tu déverses un jet de sperme au fond de ma gorge. J’avalai ; toi, tu paraissais quelque peu fatigué. Mais je n’avais pas fini. Maintenant que je t’avais prouvé que ma bouche valait autant que tout son corps entier, il te fallait te faire pardonner. Je t’aidai en te caressant un peu, en me frottant à toi, mais bientôt je me posai sur le lit et te lançai un regard d’invitation.

"Fais-moi l’amour." Mes mots étaient sortis tout seuls. Tu avais presque l’air paumé mais je sentais que tu ne voulais pas me décevoir, alors tu me rejoignis le plus vite possible. Tu t’allongeas à côté de moi et commenças à embrasser mes seins tout en me doigtant. Les mouvements de tes doigts étaient très calculés, pile aux bons endroits, et si je ne m’étais pas retenue, j’aurai joui au simple contact de tes lèvres sur mon clitoris. Mais je ne voulais pas m’avouer vaincue. Je voulais résister, t’avoir une dernière fois. Tu voyais que tes caresses et tes baisers et légères morsures faisaient leur effet. Nos yeux se sont croisés et tu as pu lire dans les miens "Je veux ton sexe." Tu ne t’es pas fait prier et t’es mis sur moi, en missionnaire. Je gardais la cadence et te proposai de te relever pour passer en levrette. J’ai tenu, tenu longtemps, jusqu’à ce que tu viennes déjà, je me suis retenue. Et maintenant je voulais en finir dans ta bouche, pour inverser les rôles cette fois. Tu es revenu finir ton cunni et la jouissance que je gardais depuis déjà un moment finit par éclater.

Nous nous sommes regardés, silencieux. Nous nous sommes enlacés, tu as déposé un baiser sur mon front et moi sur ta joue. Des excuses ainsi silencieuses mais acceptées.

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