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Zoe – Chapitre 1

Zoe - Chapitre 1



Entre Zoé et moi, cétait un bonheur presque idyllique depuis deux ans. Nous étions amoureux fou lun de lautre, nous avions les mêmes amis, les mêmes passe-temps, et nous étions malheureux lorsque nous étions séparés quelques minutes.

Je dis « presque », car depuis plusieurs semaines, ce nétait plus cela entre nous sous la couette. Avant, nous faisions lamour très souvent avec plaisir. Zoé aimait sentir mes lèvres courir partout sur son corps, même si les siennes en revanche ne sétaient jamais approchées de mon intimité. Et il ny avait quun côté où je pouvais la pénétrer, « par là, ce nest pas bien » avait-elle coutume de dire, lorsque je voulais varier nos plaisirs. Bon gré, mal gré, je métais fait à cette situation, en pensant quavec le temps, je réussirais à la convaincre dessayer.

Mais depuis quelques temps, nous navions plus fait lamour. Chaque fois elle trouvait une nouvelle excuse pour y échapper. Comme jen avais un peu marre de cette situation, je lavais abordé franchement avec elle.

— Je crois que je préfère les filles. Mavait-elle avoué simplement.

Le ciel mest tombé sur la tête dun seul coup, je ne savais plus quoi répondre à cela. Nous avions tout pour être heureux, et je ne sais pas quel serait notre avenir ensemble.

— Jaimerais essayer une fois au moins pour voir si cest vraiment cela. Me demanda-t-elle un peu confuse.

Amoureux comme je létais, je ne voulais que son bonheur. Jacceptai sans avoir trop le choix.

Nous avons décidé daller en discothèque pour cette aventure le samedi suivant.

Je dois préciser que parmi ses passions, la danse et la musique figuraient en bonne place. Dés quelle entendait de la musique, elle commençait à sagiter doucement, que ce soit du rock, des slows, de la salsa ou encore du reggae. Elle adorait cela. Pour la musique, elle avait des centaines de CD de tous types de chanteurs: classique, actuel, en vogue ou même rétro.

Arrivé en boite, nous nous installâmes à une table un peu isolée des autres clients. Zoé nalla pas immédiatement sur la piste, se contentant de scruter parmi les danseuses en piste, celle qui pourrait lui plaire.

Nous navions aucune idée comment se terminerait la soirée, si Zoé trouverait son bonheur ou si elle se ferait rabrouer ; Si elle partirait avec une conquête, et moi seul à la maison ; et si, cest ce soir là que nous nous séparerions.

Après un moment, son regard était toujours tourné du même côté, en direction dune fille qui dansait seule dans son coin. Il faut dire quelle était vêtue un peu particulièrement, pas très à la mode, et une tenue (jupe et chemisier) pas très classe. Malgré tout, elle avait lair assez agréable à regarder, et assez bien faite.

Au bout dun moment Zoé saperçut que je les observais toutes les deux, elle et la fille quelle ne cessait de fixer.

— Tu crois que je peux y aller. Me demanda-t-elle, comme si elle voulait mon assentiment.

Si nous étions ici, cétait uniquement pour quelle essaie dy voir un peu plus clair sur son orientation sexuelle. Je lui fis alors un petit signe de tête pour lui signifier mon accord. Elle se leva immédiatement, et partit comme une fusée vers linconnue.

Au début, elle dansa vers elle, mais sans trop dinsistance. Elle allait et venait autour delle, mais sans avoir lair dy prêter attention. Peu à peu elle calqua ses pas sur la jeune fille, puis je les vis échanger quelques mots. Avec la distance, et le son assez fort de la sono, je ne pouvais naturellement rien entendre de leur conversation. Après de longues minutes, on aurait dit deux amies qui se connaissaient depuis longtemps : elles dansaient au même rythme, et échangeaient des fous rire ensemble. Peut-être plus dune heure après, Zoé sembla remarquer ma présence, de même que linconnue qui regarda dans ma direction, et me fit un grand sourire. Guère de temps après, toutes deux vinrent dans ma direction.

— Je te présente Inès, Inès je te présente Joshua mon ami. Nous avons soif, est-ce-que tu nous offrirais une coupe de Champagne ? Minterrogea-t-elle.

Je partis, vers le bar et revins quelques minutes après, avec une bouteille et trois coupes.

Zoé mexpliqua que la tenue dInès était délibérée, quelle adorait danser, mais quelle naimait pas être importunée, et en particulier par des garçons. Inès confirma quen général cela marchait bien, mais que ce soir en voyant comme Zoé dansait bien, elle avait été contente de trouver une amie avec qui partager sa passion. Une fois leur coupe vidée, elles repartirent de plus belle sur la piste.

Une nouvelle fois, je me retrouvai tout seul à la table. Les deux filles navaient pas une minute darrêt, tant pour la danse que pour les fous rire. Elles avaient lair de très bien sentendre. Lorsque la série de slow arriva, cest naturellement ensemble quelles la dansèrent. Au début, les mains de Zoé étaient posées sur les hanches dInès. A la fin, elles avaient disparues sous le chemisier, et caressaient doucement le bas du dos de sa cavalière. Cette dernière navait pas lair dêtre formalisée par cette attitude.

Elles revinrent vers moi juste à la fin de la série, le temps de boire de nouvelles coupes pour finir la bouteille.

Elles ne restèrent pas aussi longtemps à danser cette fois. De retour à notre table Zoé mexpliqua :

— Jai proposé à Inès de finir la soirée à la maison, je voudrais lui faire écouter quelques bons CD de musiciens quelle ne connaît pas.

Linstant daprès, Zoé était dans la voiture dInès, et moi je les suivais avec la mienne.

A peine arrivé, Zoé proposa douvrir une nouvelle bouteille de champagne. Inès refusa poliment, en expliquant quelle risquait de tomber sur un contrôle dalcoolémie en rentrant chez elle. Zoé résolut rapidement le problème :

— Nous avons une chambre libre, tu pourras passer la nuit ici.

Comme personne ne lattendait chez elle, Inès accepta la proposition. Zoé mit un premier CD, pendant que je faisais le service. Une première coupe fut bue par les filles, en écoutant silencieusement la musique. Après celles de la discothèque, cela faisait déjà 3 ou 4 verres pour chacune, elles avaient lair déjà bien enjouées.

Zoé changea de CD pour mettre une musique plus douce, et invita Inès à danser. Cette dernière ne savait pas trop sur quel rythme lattaquer, Zoé proposa de le faire comme un slow. Et cest dans un grand fou-rire quelles allèrent sur la piste improvisée dans le living.

Sans perdre de temps, et comme lors du dernier slow à la discothèque, Zoé glissa ses mains sous le chemisier dInès, tandis que celle-ci passa ses bras autour de cou de Zoé. Des morceaux toujours aussi doux senchainèrent les uns après les autres, sans que les deux amies ne cessent leur slow. Je suis sûr que Zoé avait choisi celui-là sciemment.

Au fil du temps, une des mains de Zoé caressait tout le dos à présent, tandis que lautre câlinait les cheveux, le visage et la nuque dInès. Un garçon ne sy serait pas pris autrement pour « draguer » sa partenaire. Inès semblait tout à fait sereine.

Il me sembla ensuite que Zoé dégrafa le soutien gorge dInès. Un petit sourire safficha sur les deux visages. Encouragée par lattitude passive dInès, Zoé commença à ouvrir un à un les boutons du chemisier dInès. Inès prit cela comme un jeu, et laissa Zoé poursuivre son petit manège.

Puis à son tour, celle-ci ouvrit ceux de la robe de Zoé. Lorsquil ne resta plus un seul bouton fermé sur sa robe, Zoé la retira. Puis elle ôta le chemisier dInès.

Après un nouveau fou-rire, Zoé déclara :

— Ce nest pas normal que je sois en petite tenue, alors que tu as encore ta jupe.

— Ce nest pas normal que je sois seins nus, devant un couple que je ne connaissais pas, il y a à peine trois heures. Répondit Inès en éclatant de rire.

Pour une fille qui naimait pas être importunée en dansant, Inès nétait guère farouche, ou alors le Champagne faisait son petit effet.

Et cest delle-même quelle fit tomber sa jupe, et retira ensuite le soutien-gorge de Zoé. Toutes deux étaient à présent en train de danser en string devant moi.

Zoé lui posa tout de même cette question :

— Cela ne te gêne pas dêtre en train de danser presque nue avec une fille ?

— Tu sais. Lui répliqua-t-elle. Jai été à linternat dans ma jeunesse, alors des filles nues, jen ai déjà vue. On sest même embrassée avec des amies, mais on na jamais été plus loin.

Saisissant la balle au bond, Zoé linterrogea une nouvelle fois :

— Comme ça ?

Et elle colla ses lèvres sur celles dInès, qui répondit tout aussi chaleureusement à linvitation.

Dès leurs bouches séparées, je vis les seins de Zoé qui pointaient déjà très fort, la situation lexcitait. Inès navait pas pu ne pas sen apercevoir, elle changea de conversation :

— Je nai jamais été dans cette situation non plus devant un garçon. Mais là, ce nest pas pareil, cest ton mec, et tu nas pas lair dêtre très jalouse.

Zoé comprit quInès navait jamais dû sortir sérieusement avec un garçon. Ne voulant pas trop la brusquer pour ce quelle avait en tête, elle lui demanda :

— Et un garçon tout habillé, devant deux filles presque nues, tu trouves cela normal ?

Inès sembla reprendre un instant de lucidité :

-Ouh là, là. Où est-ce-que tu veux en venir ? Cà va un peu vite pour moi.

— On commence à samuser un peu, autant continuer. La rassura Zoé. Et puis ne tinquiète pas, on na pas lintention de te violer.

Inès prit le parti den rire, et déclara en chantonnant:

— Joshua, en slip. Joshua en slip.

Zoé tendit le bras dans ma direction en indiquant :

— A toi lhonneur, tu es notre invitée.

Inès me fit signe de mapprocher vers elle, puis me retira mon T-shirt. Elle se tourna ensuite vers Zoé pour quelle continue à son tour. Mon amie lencouragea à poursuivre :

— Continue, tu es bien lancée.

Inès sembla hésiter un peu, mais finit enfin ce quelle avait commencé. Je me trouvais à égalité avec les filles à présent, avec une petite différence tout de même : une bosse, que les filles ne pouvaient pas avoir, déformait mon boxer.

Inès ne bougeait plus à présent, elle avait les yeux scotchés sur cette fameuse bosse. Zoé la questionna :

— Tu nas jamais vu de garçon en forme ?

Inès bredouilla timidement.

— Sur des magazines, si, mais jamais en vrai.

— Alors Joshua va se faire un plaisir de te réserver cette primeur. Continua Zoé.

Voyant que je nosais pas me dévêtir, Zoé savança derrière moi, et glissa ses pouces sur mes hanches, mais sous mon boxer. Elle les fit ensuite descendre doucement, entraînant mon dernier rempart avec eux. Jétais complètement nu devant Inès à présent.

Celle-ci nosait toujours pas bouger, son regard ne quittant pas mon bas-ventre.

— Et bien, on dirait que le spectacle te plait. Annonça Zoé à Inès.

Notre nouvelle amie sembla sortir dun rêve.

— Excusez-moi. Bafouilla-t-elle. Ne sachant plus où se mettre.

Zoé vint se mettre à genoux devant moi, entrainant notre nouvelle amie dans la même position. Puis elle lui indiqua :

— Profites-en pour mieux faire connaissance avec la morphologie dun garçon.

En disant cela, elle prit une main dInès quelle posa sur mon sexe, tout en détaillant :

— Tu sens comme cest doux et dur à la fois.

Inès semblait subjuguée, et se laissait guider. Zoé lui fit enserrer mon membre, et commencer quelques lents mouvements verticaux alternés. Cette dernière continuait à écouter les explications avec attention, et accomplissait les travaux pratiques avec autant de sérieux. Hormis cette situation assez ambiguë, on aurait pu se croire à un cours danatomie à la fac.

De mon côté, je croyais rêver : jétais parti pour une soirée à me retrouver cocu par une autre fille, et voilà que celle-ci me masturbait calmement. Je nétais pas au bout de mes surprises, Zoé enchaina :

— Ce que les garçons aiment par-dessus tout, ce sont les bisous quon peut leur faire. Comme ça.

Et alors que jamais elle ne me lavait fait, Zoé appliqua ses lèvres le long de ma virilité, et me claqua un long bisou très tendre.

— A ton tour à présent. Intima-t-elle à Inès.

Celle-ci, la tête certainement ailleurs, continuait découter son professeur, et approcha à son tour son visage de mon sexe.

Zoé lencouragea à continuer :

— Cest très bien, fais-en dautres un peu partout.

Inès, qui aurait pu être choquée, continua à faire plaisir à son éducatrice. Dans le même temps Zoé plaça une de ses mains sur le ventre dInès, et la faisait remonter lentement vers la poitrine.

Après plusieurs bisous intimes, Zoé me prit dans son autre main, et dirigea mon extrémité vers les lèvres dInès.

— Cest la partie la plus sensible, appliques-toi. Lui dit-elle, alors que sa première main était à présent en train de dorloter les seins dInès.

Notre invitée, stimulée par les caresses de Zoé, appliqua ses lèvres là où Zoé lui avait demandé.

Alors que les deux parties étaient en contact depuis quelques secondes, Zoé me délaissa pour aller placer sa main derrière la tête dInès, et linciter à aller plus loin.

— Laisses-le entrer un peu plus maintenant.

Au point où elle en était à présent, Inès commença à mabsorber centimètre par centimètre.

Si quelquun mavait dit que cette soirée se passerait comme cela, je laurait traité de fou.

Alors quInès mavait presque englouti entièrement, Zoé lui donna une nouvelle directive :

— Maintenant, tu le gardes toujours en bouche, tu recules tout aussi doucement, et tu recommences.

Zoé ne mavait jamais fait de fellation, mais savait donner les bonnes explications.

De son côté Inès se montrait bonne élève, et appliquait les instructions à la lettre. Dautant plus quelle était franchement bien incitée par Zoé. En effet, celle-ci continuait ses caresses sur les seins dInès, mais lextrémité de sa deuxième main était à présent enfouie dans le string dInès.

Je constatais maintenant que la tête dInès évoluait au même rythme que lagitation de la main de Zoé. Quand Zoé titillait tendrement la féminité dInès, la tête de cette dernière oscillait doucement. Lorsque les mouvements manuels de Zoé étaient plus cadencés, les lèvres dInès faisaient de même.

Je ne pus bien évidemment pas résister très longtemps à ce traitement, et sans chercher à me retenir, jexplosai totalement entre les lèvres dInès.

Surprise, cette dernière neut pas le temps de réagir, et de retirer sa tête. Zoé lui fit tourner le visage, et lembrassa passionnément.

Je ne sais pas ce quil advint de ma liqueur, mais elle disparut subitement entre les deux paires de lèvres soudées.

Il fallait vraiment que Zoé veuille arriver à ses fins avec Inès, pour quelle fasse cela.

Elle ne lui laissa une nouvelle fois pas le temps de percuter, avant de lui dire :

— A ton tour dêtre heureuse.

Et sans quelle nait eut le temps de dire ou de faire quelque chose, Inès se retrouva allongée entièrement nue, avec la tête de Zoé entre ses cuisses.

Au point où elle en était, elle se laissa faire.

Zoé sappliqua de son mieux, malgré son inexpérience dans ce domaine, pour satisfaire Inès. Je ne sais pas si cest la situation, où les caresses précédentes de Zoé qui lavait excitée, mais Inès ne mit pas longtemps à sabandonner comme moi.

De son côté, Zoé qui navait pas encore eut de plaisir ce soir, affichait un sourire radieux. Davoir donné du plaisir à Inès, ou davoir pu constater quelle aimait les filles, ou peut-être même les deux.

Elle sallongea à côté dInès, et la dorlota comme on peut le faire à un enfant. Cette dernière nous avoua que cétait sa véritable première expérience sexuelle, avec un garçon. Elle admit également quelle ne sattendait pas à une telle issue de la soirée, mais que cela ne lui avait pas déplu, bien au contraire.

Zoé attaqua une nouvelle fois :

— Ce que tu as fais avec Joshua, ce nest pas vraiment faire lamour, tu lui as donné du plaisir, mais lui, ne ten na pas donné. Il faut arranger cela.

Inès voyait bien où Zoé voulait en venir, et elle nous annonça ce que nous avions déjà deviné, quelle était vierge.

— Je réserve ce privilège à celui qui deviendra mon mari.

Nous respections son choix, et nous navons pas insisté. Par contre elle, nous déconcerta en annonçant.

— Par contre je veux bien essayer den donner à Zoé.

Mon amie ne sattendait pas, elle non plus, à une telle proposition. Elle embrassa une nouvelle fois passionnément sa conquête, qui roula sur le côté pour se retrouver au dessus de Zoé.

Le baiser séternisa un petit moment, jusquà ce quInès le continue en descendant lentement le long du corps de Zoé. Chacun des seins eut droit à une attention mémorable, en particulier les extrémités déjà gonflées de plaisir. Sa langue prit ensuite le relais jusquau nombril.

Zoé se tortilla alors, peut-être plus de chatouille que de plaisir. Elle neut pas besoin ensuite de guider Inès, celle-ci descendit à peine, et dirigea sa langue juste au centre des lèvres intimes de Zoé. Sa tête se balança calmement pour bien faire monter le plaisir, et lorsquelle sentit que Zoé était prête, Inès lui donna le coup de grâce.

Celle-ci se libéra dans un long spasme, avec un long « ouiiii » de reconnaissance.

Lorsque toutes deux eurent reprit un peu conscience, Inès nous avoua quelle nous avait un peu menti :

— En fait à linternat, nous avons échangé plus que des baisers. Mais je navais jamais eut le loisir de recommencer.

Cest peut-être grâce aux pratiques de lycéenne dInès, que Zoé avait été si rapide à jouir.

La chambre libre est restée inoccupée toute la nuit, mais même si nous avons partagé la même couche, nous sommes restés très calme tous les trois.

Le lendemain matin à notre réveil, Inès était déjà partie en nous laissant un petit mot. Elle sexcusait dêtre partie comme une sauvage, mais elle ne pouvait pas rester avec nous. Elle promit également de nous donner bientôt de ses nouvelles.

Nous avons immédiatement reparlé de ce qui sétait déroulé la veille. Zoé de son côté, avait bien eut la confirmation quelle aimait les filles, et concéda quelle avait passé une très agréable soirée. Elle était également satisfaite quInès mait donné du plaisir.

Ce quelle souhaitait pour lavenir, cétait que cette situation perdure : que nous nous retrouvions le plus souvent tous les trois ensembles. Elle maimait réellement et était heureuse avec moi, et ne voulait pas me quitter. Dun autre côté, elle avait trouvé un nouveau bonheur sexuel auquel elle ne voulait pas renoncer. Je suis sûr que lespace dune soirée, elle était tombée amoureuse dInès. De plus comme faire lamour avec un garçon (moi entre autre) ne lexcitait plus, elle serait heureuse de me voir faire lamour avec Inès.

De mon côté, javais un peu le même sentiment, jaurais été désolé de ne plus être avec elle. Bien sûr jaimais faire lamour avec elle, et cest ce qui me manquerait le plus. Par contre je pense que moi aussi, jétais tombé un peu amoureux dInès, et que je serais très heureux de lui faire lamour.

Le seul problème dans nos plans, était lattitude dInès : Etait-elle franche sur son petit mot, et reviendrait-elle. Nous ne savions delle que son prénom, même pas son nom, ni où elle habitait, ni un numéro de téléphone, rien. Tout dépendait de son bon vouloir.

Nous avons désespéré pendant presque trois semaines, avant quelle ne passe en coup de vent à la maison, pour nous dire que si nous le désirions, elle passerait nous voir le samedi suivant. Nous navons pas mis « 3 heures » pour lui répondre, quelle serait la bienvenue.

Le samedi à peine arrivée, elle a tenu à mettre les choses au clair. Elle aussi de son côté nous avait apprécié, de même que la soirée passée tous les trois. Elle avait longtemps hésité avant de revenir, car elle avait vu que nous étions un couple heureux, et ne voulait pas jouer les briseuses de ménage.

Zoé la rassura et joua elle aussi la carte de la franchise, en lui répétant ce que nous nous étions dit le lendemain après son départ. Inès fut apaisée, et resta jusquau dimanche soir.

Les week-ends se succédèrent ainsi pendant plus de deux mois, jusquà ce quInès nous annonce dun air désolé :

— Je pars cette semaine en Australie pour un stage de six mois.

Elle avait attendu le dernier moment pour nous lannoncer, pour ne pas nous faire trop de peine. Ce séjour était prévu dans sa formation, mais elle ne savait pas où et quand il se déroulerait.

Nous étions vraiment tristes Zoé et moi, dautant que nous avions déjà pris quelques habitudes de « couple à trois ». Inès nous rassura en nous disant que six mois cela passerait vite, et que lon pourrait se voir par webcam. De plus, ajouta-t-elle :

— Cela vous permettra de voir si vous tenez vraiment à moi.

La question nétait même pas à poser, depuis que nous avions fait la connaissance dInès, Zoé et moi étions encore plus amoureux lun de lautre. Nous passâmes la fin du week-end, à nous câliner et à faire « lamour » tous les trois très tendrement.

Inès partit pour lAustralie aussi vierge que lors de notre rencontre, elle navait pas cédé dans ce domaine.

Comme elle nous lavait annoncé, nous passions de nombreuses heures sur MSN, même si avec le décalage horaire, ce nétait pas évident.

Les semaines passèrent ainsi assez rapidement, jusquà ce quInès nous annonce mi-figue, mi-raisin:

— Jai une nouvelle importante à vous dire, mais je ne sais pas si elle est bonne ou mauvaise. Je vais vous envoyer un mail avec une pièce jointe. Quand vous laurez vue, vous me recontacterez.

La pièce jointe était une photo sous jpeg. Nous étions assez anxieux Zoé et moi à lidée de louvrir. 50 000 suppositions nous vinrent à lesprit !

Une fois le document ouvert, nous sommes restés baba devant cette photo. En fait, cétait une échographie dun bébé dans le ventre de sa mère. Quest-ce-que cela voulait dire ???

Inès avait-elle trouvé un copain là-bas qui lavait mise enceinte ? Cétait assez ahurissant. Après ce que nous avions vécu ces dernières semaines, nous voyions mal Inès se donner au premier venu.

Nous avait-elle menti sur son stage ??? Peut-être était-elle déjà enceinte lors de notre rencontre ??? Cela nétait pas possible, nous nous serions rendu compte quelle nétait plus vierge.

Ayant échafaudé de nombreuses hypothèses, et nen voyant aucune de plausibles, nous nous décidâmes à lappeler.

Elle nous avoua quelle était bien en Australie pour son stage, que cétait une échographie du bébé quelle portait, et quelle était toujours vierge. La seule explication vraisemblable quelle nous donna fut :

— Je ne vois quune seule fois où cela a pu se produire, cest le soir de notre rencontre. Lorsque jai donné du plaisir à Joshua avec ma bouche, Inès, tu mas embrassé, et tout de suite après, tu mas donné à ton tour du plaisir avec ta bouche. Je suppose que tu avais encore un peu de semence de Joshua, et que cest comme cela que je me suis retrouvé enceinte.

Une nouvelle fois, nous étions estomaqués, mais nous avions totalement confiance en Inès. Si elle nous avait avoué cela, cest que cétait vrai, et que jétais le père de son bébé.

Nous nous sommes regardés une seconde Zoé et moi, avant de dire ensemble à Inès:

— Garde le bébé.

A la webcam, nous avons pu constater quInès était soulagée par notre décision. Elle pensait que nous ne la croirions pas, et que lon ne voudrait plus la voir.

Jallais être papa, jen étais fou de joie. Zoé létait tout autant que moi, même si elle nétait pas la mère, elle avait une véritable part active dans cet enfantement.

Les semaines nous parurent encore bien plus longues, et nous avions hâte de revoir Inès, et notre bébé à tous les trois. Heureusement quil y avait la webcam.

Le stage dInès fut raccourci du fait de sa grossesse, et elle put revenir pour accoucher en France.

Laccouchement se passa bien, et le petit Max était vraiment mon portrait craché. Jamais nous navions douté une seule seconde de ma paternité.

A présent, Inès et Max vivent avec nous, et lorsque des amis qui ne connaissent pas notre histoire nous rendent visite, en sachant que nous vivons à trois, ils nous demandent toujours qui est la véritable mère :

— Cest nous. Répondent invariablement Zoé et Inès, en éclatant de rire.

Cela fait maintenant plusieurs années que nous vivons heureux tous les quatre. Inès nest plus vierge à présent, et elle est de nouveau enceinte. De même que Zoé, et par la même opération miraculeuse que celle de la procréation de Max. Si jamais il a un petit frère et une petite sur, nous les appelleront Jésus et Marie.

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