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Ce coquin de propriétaire ! – Chapitre 4

Ce coquin de propriétaire ! - Chapitre 4



Nue, le sexe gluant, je suis allongée sur le dos. Marc après s’être abandonné en moi s’était écroulé sur le côté sans rien dire. Je dois m’avouer que jamais je n’avais eu un tel orgasme. Etait-ce le talent de Marc ou la situation, je n’en sais rien. La réponse se situe certainement entre ces deux options.

Plus aucune honte pour hanter mon esprit, j’étais simplement bien, complétement zen  et les yeux fermés, je me laissais bercer par cette agréable sensation de bien-être. Jamais je n’aurai cru tromper Loïc ainsi. Non seulement rien n’était prémédité, mais en plus mon amant, car, même si j’ai un peu de mal à l’admettre, c’est bien le mot qu’il faut employer, est loin d’être le style de personnage que l’on imagine quand on pense à un éventuel coup de canif dans son couple.

Son sperme commençait à s’écouler entre mes cuisses, il aurait fallu que j’aille prendre une douche ou que je glisse une débarbouillette entre mes jambes comme je le fais à chaque fois que Loïc et moi faisons l’amour, mais je n’ai pas le courage de bouger et j’ai trop peur de faire disparaitre ce sentiment d’extase qui m’envahit depuis cet abandon complet dans les bras de Marc.

–    Ton copain revient mangé ce midi ?

Sa question me sort de mes rêveries.

–    Euh, non, il mange sur place.

–    Très bien, je présume que tu n’as rien dans ton placard pour le déjeuner ?

–    Euh

La question était pourtant simple, mais je ne savais pas comment y répondre. En fait, j’avais une petite salade dans le frigo et je comptais en faire mon repas, mais sans trop savoir pourquoi je m’entendis confirmer son propos.

–    Bon lève-toi et prend une douche. Comme ton mec n’est pas là, je vais manger avec toi.

Il avait dit cela avec un naturel et une autorité qui n’attendait aucune contradiction. Sans répondre je me suis levée pour sortir de la chambre.

–    T’as un joli petit cul !

Me dit-il en riant.

–    Merci.

Pourquoi lui ai-je répondu ? Pourquoi ai-je surtout pris ce sourire niais pour lui répondre ? Et d’ailleurs, pourquoi étais-je en train de lui obéir ?

L’eau chaude sur mon corps fut agréable, j’ai pris du gel douche et j’ai commencé à me savonner en insistant un peu plus au niveau de mon intimité, autant pour enlever se liquide visqueux qui s’écoulait de mes lèvres intimes que pour enlever toute trace du plaisir que j’avais pris. Je n’avais pas vraiment honte de ce que j’avais fait, mais j’avais la crainte absurde que Loïc s’aperçoive de quoi que ce soit.

J’étais partie vers la salle de bain nue et sans prendre de vêtement, j’ai donc utilisé la serviette comme paréo pour retourner dans la Chambre. Marc était toujours allongé dans le lit.

–    Te voilà bien pudique !

Je ne sais pas pourquoi, mais sa réflexion me fit rougir. Pourtant, je dois avouer qu’il n’avait pas tout à fait tort, il m’avait vue nue et m’avait fait l’amour et là je n’osais me présenter face à lui en tenue d’Eve ; il y avait un petit côté absurde dans mon attitude.

Il se leva, s’approcha de moi, tira sur la serviette et je me suis à nouveau retrouvée nue face à lui.

–    Pourquoi cacher si belle fleur !

Dit-il en se dirigeant vers la porte de la chambre.

–    Bon, je vais prendre une douche aussi.

Je profitais d’être seule pour repenser à tout ce que je venais de vivre et je me suis surprise à n’avoir pas de véritable remord et encore moins de regret. Je m’étais assise sur le lit pour repenser à tout cela. Il dégageait chez Marc une certaine aura et un vrai charisme, je devais admettre qu’il avait pris une réelle ascendance sur moi et que cela ne me gênait nullement. Il est naturellement autoritaire et finalement je me sentais en sécurité avec lui. Cette sensation agréable que vous n’avez qu’à vous laisser guider sans réfléchir, sans avoir à prendre de décision, voilà ce que je ressentais avec lui.

Mon esprit continuait à divaguer quand je le vis apparaitre nu devant moi.

–    Alors, pas encore prête ?

Je sursautais et me levais aussitôt pour me diriger vers un des cartons ou se trouver mes habits. Je devais normalement les ranger ce matin, mais je n’avais pas encore eu le temps.

Il rassembla ses affaires et commença à s’habiller.

Quand je fus prête il me regarda, fit une petite moue, mais ne fit aucune remarque. J’avais mis un jean et je me demande s’il ne désapprouvait pas ma tenue.

Enfin, quand je me suis baissée pour prendre mon sac, il a contemplé le galbe de mes fesses bien imprimées dans mon jean moulant et quand je suis passée à côté de lui, il me tapa sur le cul en souriant.

–    Bon, va chercher de la viande à la boucherie et des frites surgelées aux mini-market.

–    C’est-à-dire que je devais continuer à défaire les cartons

–    Quoi ?

–    J’y vais, j’y vais

Dis-je d’une voix paniquée.

–    Non, c’est bon pour une fois, je vais le faire, mais à l’avenir ne discute pas, tu dois obéir c’est tout.

Sans réfléchir je lui répondais positivement à sa remarque.

–    Et puis, il faudra aussi que tu t’épiles.

J’avais à peine réalisé cette dernière phrase qu’il était déjà parti.

Je me décidais de me mettre tout de suite à l’ouvrage en espérant avoir terminé avant son retour.

Peu avant midi on frappa à la porte. Je venais à peine de m’asseoir, mais j’avais rangé tous mes vêtements et même quelques autres babioles. Les affaires de Loïc, je lui dirais que je n’ai pas eu le temps et que ce serait mieux qu’il les range lui-même pour savoir où il les a mis.

J’avais pourtant encore tout l’après-midi pour le faire, mais sans oser me le dire vraiment, je savais que j’occuperai certainement celui-ci autrement.

Je ne fus pas surprise en ouvrant la porte de découvrir Marc, un sac de provision à la main.

–    J’ai apporté un peu de bière pour accompagner le repas.

Je ne raffole pas de la bière, mais je ne lui ai pas dit, un peu par politesse et certainement aussi et surtout vis-à-vis de ce qu’il m’avait dit avant de partir.

Il déposa son sac sur la table.

–    A ton tour, fais-nous la cuisine.

J’ai allumé le four pour y mettre les frites et ai fait cuir les beefsteaks. Mac s’était assis sur une chaise de la cuisine et me regardais faire.

–    Il termine à quelle heure ?

Me lança-t-il sans préambule.

–    Il devrait être là vers 18h00.

–    Ok, ce soir vous m’invitez à l’apéro ?

Etait-ce vraiment une question ? Mais comment allais-je le dire à Loïc ?

–     Tu as de l’apéro j’espère ?

–    Oui, du martini et du Rhum.

Je lui répondais comme si c’était une affaire classée. Mais je n’allais quand même pas dire à Loïc « tiens, au fait, j’ai invité mon amant à l’apéro ».

–    Mais

Ajoutais-je pour lui faire part de mes réflexions, mais il ne me laissa pas finir.

–    Tu n’as qu’à lui dire que tu m’as vu dans le jardin et que tu m’as invité pour me remercier pour hier soir.

Il avait deviné mes interrogations avant même que je les lui énonce.

Les frites et les steaks cuits, nous sommes passés à table. Il ouvrit deux canettes et m’en servit une, sans me demander mon avis. Il but une grande rasade.

–    Ça fait du bien, là où ça passe !

Voyant que je n’avais pas touché mon verre, il me fit comprendre d’un signe de tête de l’imiter. J’ai donc pris mon verre pour boire une petite gorgée. La bière était bien fraiche et amer. La fraicheur n’était pas désagréable, mais c’était l’amertume que j’aimais moins.

–    Ne fais pas ta timide.

Sans lui demander plus de précision sur ce qu’il voulait dire, j’ai repris mon verre et l’ai vidé jusqu’à moitié.

–    Et bien quelle descente !

Je n’aimais toujours pas la bière, mais j’étais contente de lui avoir fait plaisir.

En fin de repas, au moment de débarrasser, mon verre n’était pas vide. Avant qu’il me fasse une réflexion ou le reproche, je l’ai vidé d’une traite.

Je me suis installée ensuite à l’évier pour faire la vaisselle. Il resta debout à quelques mètres de moi pour me regarder, puis il s’approcha, se plaqua contre mes fesses et fit glisser ses mains autour de ma taille pour caresser ma poitrine. J’essayais de continuer à laver l’assiette que j’avais dans les mains, mais cela était loin d’être évident. Quand celle-ci fut nettoyée, je l’ai posé sur le côté, il profita que je n’avais plus rien en main pour me faire bouger de telle manière à me retrouver face à lui.

Il me donne un baiser sur les lèvres puis s’empara du torchon posé sur le bord de l’évier pour me l’avancer.

–    Essuie tes mains !

Ensuite, il prit ma main et se dirigea vers la chambre.

–    Déshabille-toi !

M’a-t-il dit quand nous sommes arrivés dans la pièce.

J’ai un peu hésité, puis j’ai enlevé tous mes vêtements. Je me retrouvais une nouvelle fois nue face à lui.

Il m’avait regardé me déshabiller sans dire un mot et quand cela fut fait, il s’approcha de moi et m’embrassa.

–    Va dans le lit, j’arrive.

Il sortit de la pièce pour revenir quelques minutes plus tard.

–    J’avais envie de pisser !

M’annonça-t-il en se déshabillant à son tour.

Il ne bandait pas et je pouvais voir son petit bout de chair tout mou pendre entre ses jambes. Je ne pouvais m’empêcher de penser à Loïc, son sexe est plus fin et plus grand et au repos à bien meilleur allure que celui de Marc.

Loïc sans avoir un corps de sportif et assez musclé et sans brioche, ce qui n’est pas le cas de Marc, qui lui, sans être obèse a quand même quelques kilos de trop. L’un à mon âge ou presque, l’autre pourrait être mon grand-père, l’un est doux et sans véritable charisme, l’autre est certes tendre, mais avec une réelle autorité. En résumé, il ne se ressemble pas du tout.

Pourtant, j’aime Loïc et je suis allongée dans mon lit à attendre que Marc vienne m’y rejoindre.

Il s’allongea à côté de moi et d’un petit geste sur mes épaules me fit comprendre que je devais glisser sous la couette.

Il fait chaud et noir, j’avais un peu de mal à respirer, mais sans manifester la moindre objection je m’apprête à faire ce qu’il désire. Son sexe est légèrement moins mou, je décide de le laisser prendre meilleure forme avant de m’attaquer à lui et me dirige vers ses testicules, je m’amuse avec sa bourse en la prenant en bouche et rapidement je sens l’érection devenir bien plus convenable. Je continue cependant à taquiner ses bonbons, camarades d’une sucette qui se faisait, elle, de plus en plus appétissante. Je pouvais revenir maintenant vers sa hampe, le commençais par lécher de bas en haut son sexe comme si je dégustais un cône,  j’effectuais quelquefois des petits mouvements de vrille en remontant, doucement au départ, j’accélérais ensuite le rythme.

 Loïc m’avait plusieurs fois avoué qu’il aurait aimé que j’aille jusqu’au bout, que je le laisse prendre son plaisir dans mon palais, j’avais toujours refusé et il n’avait jamais insisté. Avec Marc, nous n’en avions bien entendu pas parlé, je ne savais même pas ce matin en me levant que je ferais une fellation à notre propriétaire et encore moins, d’ailleurs l’amour. Pourtant je suis bien en train de le sucer et je commençais même à sentir les pulsations dues à l’afflux de sang et surtout annonciatrices de son orgasme. Instinctivement, j’ai  mon  pouce à la base de son  pénis afin d’empêcher la sortie du sperme, mais ce geste ne fit que retarder l’échéance de quelques secondes, en relâchant la pression, son orgasme se fit plus long et plus intense.

J’avais la bouche pleine, le liquide blanchâtre cherchait à s’échapper de la commissure de mes lèvres, dans un dernier râle il me cria :

–    Que c’est bon !

J’écartais ensuite de lui pour revenir à la surface, ma tête hors de la couette.

–    Que tu es belle ainsi !

Me dit-il en voyant son sperme dans ma bouche et dégoulinant sur mon menton. Alors que je commençais à sortir du lit, il m’attira vers lui.

–    Non reste un peu.

J’étais maintenant blotti contre lui, je n’osais bouger et ne pouvais pas vraiment protester, la bouche encore pleine de son sperme. Je gardais en bouche le don qu’il venait de me faire pour aller le recracher dès que je le pourrais.

–    Tu ne vas pas garder tout ça, avale !

Me dit-il d’une petite voix douce.

J’allais ouvrir la bouche pour lui répondre, puis réalisant le ridicule qui s’en suivrait, j’abdiquais en avalant l’intégralité de ce que j’avais reçu.

–    Tu en as encore là !

Me dit-il en frottant un peu ma lèvre puis en me faisant sucer ton doigt.

–    Nettoie avec ta langue, ce sera plus efficace.

Sans vraiment réfléchir, ma langue passa sur mes lèvres. Là encore, il n’avait pas eu besoin d’élever la voix, ni d’ordonner quoi que ce soit pour me voir obéir à sa requête.

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