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Il avait raison – Chapitre 4

Il avait raison - Chapitre 4



Alors que je montais sur mon lit, j’entendis la porte d’entrée claquer. Nathan était reparti, et avec lui tout le plaisir que j’espérais bien prendre. Cette soirée finissait de façon bien différente de ce à quoi j’avais pensé de prime abord : j’étais là à réclamer du sexe tandis que lui partait en me laissant sur ma faim. Mon sexe me démangeait furieusement : quelques caresses m’eussent fait le plus grand bien. Pourtant j’avais déjà décidé d’accepter pleinement les règles du jeu, et s’il m’avait clairement interdit de me masturber, je ne pouvais qu’obéir. Il n’y avait qu’une échappatoire : le sommeil. La journée avait été riche en émotions, aussi cela ne fut-il pas trop difficile.

Je me réveillais fraîche et apaisée. J’avais bien une petite envie qui me titillait encore, mais rien de comparable avec ce que j’avais du subir la veille au couché. Nous étions uyn samedi et il m’avait dit de ne venir que le soir, et avec ma pilule que je ne pourrai pas prendre de la journée. Cela n’était pas bien grave puisque je la prenais normalement à midi et qu’il m’arrivait de ne pas la prendre à l’heure exacte sans que ce soit bien grave. Disons qu’un jour ou deux de préservatif pourrait, dans mon esprit, compenser amplement le léger risque encouru. Je me levais, et me mis à vaquer à de basses besognes ménagères. Quand on n’a rien de précis à faire, cela occupe, et qui plus est, mon appartement en avait bien besoin. Ce n’est qu’après avoir bien tout nettoyé et récuré que je suis arrivée au four. C’était un vieux modèle qui n’avait pas la fonction pyrolyse comme tous maintenant. Le nettoyer était fatigant et long, et je finissais donc toujours par lui. Nathan me connaissait sur le bout des doigts et avait bien anticipé mes occupations puisque c’est là qu’il avait disposé un message :

«  Bonjour Soeurette,

l’appartement doit être bien propre maintenant et je pense que tu ne trouveras donc cette lettre qu’en début d’après-midi. Laisse tomber le four, de toutes façons tu ne cuisines jamais. Tu vas venir pour 17 heures. Sois bien ponctuelle. Les parents ont prévu de partir rendre visite à Brigitte, ce qui devrait nous donner au moins une bonne heure pour nous amuser. N’oublie pas ce que je t’ai demander d’apporter.

Au fait, rappelle-toi que je n’aime pas les pantalons et qu’il fait trop chaud pour porter une jupe qui descend en dessous du genoux. Pour le reste, je te laisse libre de choisir. Ne sois pas en retard, sinon je risque bien de te faire attendre moi aussi…

Envoie-moi un texto quand tu auras lu ce message

Ton maître, Nathan »

Il me connaissait vraiment sur le bout des doigts. Il était presque 15h et l’appartement était rutilant. J’allais donc chercher mon téléphone pour lui envoyer un petit message :

« J’ai bien reçu vos ordres, mon maître, et je m’y plierai volontiers. »

C’est avec un petit sourire que j’appuyai sur la touche d’envoi. J’étais certaine que cela l’exciterait lui aussi. La demi-heure suivant fut passée à choisir une tenue. Ce n’était pas facile : je voulais plaire tout en ne paraissant pas trop facile et en respectant ses conditions qui, sous le grand soleil qui brillait, n’étaient vraiment pas contraignantes. La mode était, à l’époque, aux vampires, je choisis un ensemble composé d’un corset noir à dentelle, d’une veste assortie et d’une jupe légère à jupons vaporeux. L’ensemble, d’inspiration vaguement élisabéthaine, allait tout à fait avec la mode pseudo néo-romantique. Je n’oserais plus porter ça maintenant, mais les goûts changent. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je mapprêtais de mon mieux. Mon choix fait, je pris une bonne douche, me parfumais avec la main légère, et me maquillais avec la même parcimonie. C’est le coeur serré et pourtant battant la chamade, association peu confortable croyez-moi, que je retournais chez les parents et sonnais à la porte. J’étais parfaitement à l’heure. Lui aussi : il m’ouvrit la porte aussitôt. Il avait pris la peine de se laver, de se coiffer, et de revêtir une chemise et un pantalon de toile, ensemble qui lui allait nettement mieux que ses classiques tee-shirt et jean. Il m’invita à le suivre dans la cuisine où nous prîmes un rapide goûter. La discussion fut badine, sans relation aucune avec ce à quoi lui comme moi pensions. Nos regards, pourtant, en disaient longs. Il en avait autant envie que moi, et ce désir montait d’autant plus en nous que nous ne l’évoquions pas. Il finit pourtant par aborder le sujet :

«  Apporte-moi ce que je t’ai demandé. »

Je me penchais pour prendre mon sac à main et là mon visage se décomposa : je l’en avais sorti, justement pour y penser, mais j’avais complètement omis de l’y remettre. C’est avec une petite voix d’écolière ayant oublié son devoir que je lui répondis :

« Je… je l’ai oubliée. »

J’osais à peine lever les yeux, craignant de croiser son regard. Pourtant je vis son sourire.

« Je m’en doutais : tu es toujours tête en l’air, surtout avec ce qui est le plus important. Pourtant tu sais bien que tu dois être punie, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr.

Et tu acceptes le châtiment…

Je n’osais pas lui demander lequel. De toutes façons j’avais promis de lui obéir. Jacquiesçais donc d’un signe de tête.

« Dans ce cas cet oubli sera définitif ! Je t’interdis, à partir de cette seconde, de faire appel à quelque contraceptif que ce soit, excepté sur ma demande express.

Après le choc initial, je me mis à me décomposer sous ses yeux. Lui souriait, simplement. A l’époque j’étais très loin de me douter qu’il était à ce point intelligent et qu’il avait à ce point anticipé chaque mouvement.

«  Mais Nathan ! J’ai 22 ans et toi 17 ! On a beau être frère et soeur, si on ne se protège pas je ne vais pas tarder à être enceinte ! »

« Te rappelles-tu ce que tu m’as dit ? « Je t’appartiens ! » »

Son regard était sévère mais pas dur, le genre de regard qui n’incite pas à la discussion. Il s’affirmait avec force et cette autorité avait le dont de fortement m’exciter. Mon esprit me criait que c’était de la folie et qu’il fallait arrêter le jeu tout de suite ; mon corps me criait que j’avais trouvé mon maître et que lui offrir pleinement mon corps était la seule chose naturelle à faire…

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