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Itinéraire d'une pute – Chapitre 7

Itinéraire d'une pute - Chapitre 7



Après le service de midi, Annie me demanda de la suivre à loffice car elle voulait mettre au point avec moi quelques petites choses selon ses dires. Elle commença ainsi:

— « Marco dit que tu as franchi le pas. Tu as décidé de faire la pute. Jai fait ce métier pendant vingt ans, je le pratique toujours occasionnellement. Jai eu le temps de côtoyer beaucoup de filles qui se prostituaient. Très peu le faisaient volontairement et encore moins lassumaient vraiment, à peine une sur dix probablement car très peu de fille sont vraiment faites pour ça et ce métier ne peut que détruire celles qui le font contre leur gré. Je crois que tu fais partie de celles qui mouillent à lidée de vendre leur cul. Nest ce pas Pattie? »

— « Oui Annie, je ressens comme une boule de plaisir dans le ventre rien que den parler » avouais je troublée dêtre aussi transparente.

— « Je suis comme toi Pattie voilà pourquoi je tai devinée, nous sommes surs de vice. Jai aussi cette sorte de perversion mais méfie toi car elle peut conduire à lautodestruction aussi. En effet, les filles qui ont ce vice nont souvent aucunes limites sous lemprise de leur fantasme. Pour durer dans le métier, il faut lapprécier avec modération cest comme lalcool ou la drogue qui dailleurs font des ravages chez les prostituées. Tu as donc raison de vouloir conserver ton job de serveuse et dessayer de vivre le plus normalement possible. Le piège difficile à éviter pour nous est de se laisser griser par largent facile et devenir lesclave de notre perversion. Veille à ne pas devenir trop dépendante de la prostitution en restant une occasionnelle. Le plaisir que tu éprouves à vendre ton cul en sera que plus fort si le désir saccumule un peu et si tu nen fais pas une routine.»

— « Merci Annie, je me souviendrais toujours de ce conseil ».

— « Quand tu viens ici, tu laisses la pute au placard, tu deviens une jeune femme agréable et discrète dans ta présentation. Tu ne réponds pas aux avances des clients qui te pelotent le cul ou lorgnent tes seins. Si je te prends à tapiner ici, tu es virée. Cest dans ton intérêt aussi car ce job tobligera à faire une vraie coupure avec la mentalité de pute» rajouta Annie.

— « Jai compris » dis-je percevant la pertinence des arguments.

— « Jai encore deux conseils à te donner. Ne cède pas aux avances de ce vicieux de Robert car il ne manquera de continuer à ten faire. Dis lui que dorénavant, il doit payer sil veut te baiser, comme il est radin tu seras tranquille. Marco a confié à Tony son factotum une partie de lorganisation des soirées, et notamment la gestion des professionnelles. Jai aussi affaire à lui car je participe aux soirées SM organisée par Marco car je suis connue dans ce milieu sous le nom de maîtresse Wanda. Je te conseille de ne pas le contrarier, il est assez réglo si tu ne lui fais pas d’entourloupe.»

Je nétais pas de service ce soir là, et je retournais au vestiaire pour me changer et ensuite quitter le restaurant. Les propos dAnnie me tournaient dans la tête car ils mavaient laissé entrevoir le monde parallèle de la prostitution dans lequel je mapprêtais à entrer. Je ressentais un curieux mélange dappréhension et dexcitation.

Lorsque je franchis la porte de service, un homme grand et athlétique, brun, la quarantaine, le style beau ténébreux mattendait et se présenta:

— « Je suis Tony lhomme de confiance de Marco et cest à moi que tu vas avoir affaire lors des soirées organisées par Marco. Je dois gérer le travail des prostitués, et assurer la sécurité. Jai un certain nombre de choses à te dire pour que tout se passe bien entre nous. Ma voiture est garée pas loin, nous serons mieux à lintérieur pour parler. »

Je le suivi jusquà une BMW série 5 bleu nuit métallisée. Il minvita à minstaller sur le siège passager tandis quil sasseyait au volant. A peine installé, il se tourna vers moi et attrapa mon sac à main en me disant:

— « Je suis désolé Pattie, mais je dois te reprendre le chèque de Marco car pour moi tu nas pas donné de gage que tu es faite pour le métier de pute. Notre règle cest de nobliger aucune de nos professionnelles à faire ce métier. Dans les soirées organisées par Marco les professionnelles côtoient du beau monde. Votre rôle est de donner le ton dans les soirées, il faut donc des filles motivées qui assument pleinement pour mettre les clients de Marco en confiance. Ces soirées doivent rester confidentielles et lorsquune fille fait un esclandre avec un client lors dune soirée parce quelle nassume pas son job, nous sommes obliger de suspendre les soirées le temps que les choses se calment. Je ne veux pas courir ce risque avec toi pas plus quavec une autre. Il faut que tu prouves ta motivation en vraie situation de prostitution, et ce nest pas le cas pour le moment! Tu dois passer un vrai test. »

— « Quel type de test? dis-je à la fois inquiète et frustrée par lattitude de Tony. »

— « Je te laisse le choix entre trois possibilité: une nuit à faire le trottoir à Lyon, une soirée à faire de labattage avec des ouvriers immigrés dans une cabane à chantier, ou une nuit à tapiner sur un parking à routier sur lautoroute. La première possibilité semble plus tranquille mais elle comporte le risque de te faire arrêter par la police pour racolage sur la voie publique. Si après ce test tu es toujours motivée je te restituerais ce chèque qui scellera pour toujours ta vocation de pute! Il faut que tu ressentes au plus profond de toi même ce que ce métier implique pour être sure de vouloir le faire. Les situations que je te propose te serviront de révélateur. Quen penses-tu ? »

A la fois terrorisée et étrangement excitée par les paroles de Tony, je me mis à pleurer doucement. Tony posa la main sur ma cuisse nue et repris compatissant:

— « Tu peux renoncer tout de suite aussi ma puce, je garde le chèque et tu reprends le cours de ta vie. La décision tappartient. »

Un long moment de silence sécoula pendant lequel jessayais de voir clair en moi et de trouver la bonne réponse, celle que je ne regretterais pas. Tony passa son bras autour de mes épaules.

— « La réponse, elle est ici » dit-il en posant sa main gauche sur mon ventre. « Cette décision nappartient pas à la raison, elle est de tout autre nature, elle est sensuelle, fantasmatique. Que ressens-tu dans ton ventre?»

— « Je sens comme une boule de plaisir qui pulse et mélectrise » murmurais-je.

— « Alors ton cul, ton ventre, tes fantasmes et ta perversion répondent que tu es une pute, Pattie! Si cette envie nest pas assez forte pour endurer ce métier tu le sauras après le test ».

— « Ok! je tente le coup » concédais-je dans un souffle.

— « Quelle option choisis tu? »

— « Tapiner sur un parking de lautoroute » mentendis-je répondre dune drôle de voix comme si ma raison avait été terrassée sous lempire de mes sens. »

— « Vendredi soir dans 2 jours, je viens te chercher vers 18h00 et je temmènerais chez Johanna, elle taccompagnera et te chaperonnera. En plus des soirées, elle va une ou deux fois par mois tapiner sur lautoroute. Je te donne son numéro de téléphone. Si tu lappelles elle te donnera les bons conseils! »

Lorsque je sortis de la voiture, jétais vidée, les jambes qui flageolaient. Je rentrais chez moi à pied pour respirer et évacuer lappréhension.

Vendredi 16 heures, je navais pas encore appelé Johanna. Le débat intérieur sétait poursuivi entre ma raison et cette envie irrépressible, ce fantasme qui me taraudait le ventre depuis lavant-veille. La main un peu tremblante je saisis le combiné en respirant un bon coup. Jentendis la sonnerie ségrener toujours incapable de me décider. Jentendis enfin la voix de Johanna :

— « Allo!»

— « Cest Pattie je ne sais plus où jen suisje narrive pas à voir clair en moi je ne sais donc pas si je vais venir avec toi ce soir » dis je déjà un peu apaisée.

— « Ecoute, cest normal dêtre un peu angoissée car ce nest pas anodin de tapiner sur un parking de routiers mais je te garantie quil ny a pas beaucoup de risques. Les routiers sont souvent très ouverts sur le plan sexuel et très demandeurs de prestations réalisées par des professionnelles. Aussi, le fait que tu sois transsexuel ne va pas provoquer de violence ou dhostilité à ton encontre, tout juste quelques insultes parfois. Il ne faut pas tromper le client et annoncer tout de suite la couleur. Lorsquil sarrête à ma hauteur, je lui dis tout de suite: « transsexuel » avant quil me fasse une proposition. De fait, sil nest pas tenté il passe son chemin et ne se sent pas floué. Beaucoup nous apprécient et sont agréables avec nous tu verras. Je serais avec toi pour te venir en aide si nécessaire. Si tu renonces aujourdhui Tony ne te donnera pas une deuxième chance et tu trouveras difficilement de meilleures conditions pour débuter dans ce métier que celles qui te sont offertes par Marco, je peux en témoigner. De plus, il sagit dun essai et tu ne tengages pas définitivement dans la prostitution, tu pourras si tu le souhaites renoncer dès demain matin mais tu auras alors la certitude que ce nest un job pour toi. »

— « Tu as raison, il faut que je sache! De plus, jai cette envie très forte en moi et un jour ou lautre je franchirais le pas et autant saisir lopportunité de bénéficier de bonnes conditions pour débuter. Dis-moi comment me préparer !»

— « Pour la tenue, je ne te fais pas un dessin, mini jupe moulant le cul avec un top court moulant et éventuellement transparent, pas de soutien gorge, un string, des bottes à talons haut ou des sandales à talons aiguilles. Dans ton sac, tu mets des mouchoirs en papier, des lingettes nettoyantes, des préservatifs, du maquillage. Il faut se maquiller de manière un peu voyante car la nuit tous les chats sont gris, il faut donc forcer un peu le trait. De toute façon, viens à 18h00 en tenue normale et emporte ta tenue dans un sac, nous nous préparerons ensemble chez moi. Ah oui! il est préférable deffectuer un lavement avant de partir pour assurer une qualité de prestation jusquau bout de la nuit. Si tu veux laisser un bon souvenir aux clients et ne pas risquer les ennuis, il est important dassurer une hygiène irréprochable. Jai le matériel de lavement chez moi. »

Vers 21 heures chez Johanna nous terminons de nous préparer. Johanna est nue et sapprête à shabiller, jadmire ses seins magnifiques et voluptueux, ses fesses fermes et rondes, je suis un peu jalouse car mes formes sont moins sensuelles. Je ne peux mempêcher de mapprocher et de lui caresser les seins et les fesses, elle me donne un petit baiser mutin sur la bouche et me dit:

— « Pas touche! cest réservé aux clients ce soir, mais un autre jour tu pourras y goûter de même quà çà exhibant un sexe assez imposant même au repos »

Il est 22h30, nous sommes dans la rue heureusement déserte car nos tenues sont incendiaires pour rejoindre la voiture de Johanna. Nos talons claquent, je suis détendue car Johanna ma fait un peu boire et à cet instant je suis dans leuphorie prête à faire une percée parmi les putes. Je vois Johanna devant moi qui a revêtu un top court très décolleté en lamé rose échancré entre les seins mettant en valeur sa poitrine laissant le ventre découvert, une mini jupe assortie en lamé rose ras des fesse et moulant sa croupe pulpeuse et elle a mis des bottes noires à talons vertigineux. De mon côté, je suis habillée avec un top court à bretelles en dentelle rouge mes petits seins dadolescente exposés en transparence une mini jupe noire moulante et très courte, mes jambes fines juchée sur des sandales rouge à talons aiguilles. Jai lair dune nymphette dépravée et cela mexcite, une boule de plaisir irradie dans mon ventre.

Vers 23 heures nous arrivons sur le parking de lautoroute au sud de Valence à bord de la petite R5 de Johanna. Elle se gare près des toilettes, il faudra longer un petit bois à pied pour rejoindre la zone réservée aux camions. Johanna avant de sortir de la voiture me donne les dernières consignes :

— « Tu tidentifies tout de suite comme transsexuel. Si le gars est daccord, tu lui annonce les tarifs 100 F la pipe, 200 F lamour. Tu le suis jusquà son camion, une fois à lintérieur tu ne fais rien avant quil nest réglé la passe, tu ranges largent à labri dans ton sac. Après cela ne ménage pas ta peine ni ton temps, il faut lui en donner pour son argent et bien lui vider les couilles. Un client content est un client sans histoires. Noublie pas les relations humaines, si le client veut parler ou flirter un peu avant il faut le faire de bonne grâce, tu verras que cest même selon moi un des bon côté de ce métier, apporter de la chaleur humaine à des gens qui en manque. Il faut quil ait un souvenir très agréable de ce moment. Enfin, les règles dhygiène, pour la fellation tu peux sucer nature pour lamour propose le préservatif car si le client laccepte cela évite davoir à lui nettoyer la bite (1979 époque où le SIDA nétait pas encore connu). Noublie pas de bien te nettoyer le fion après chaque passe avec des lingettes parfumée car il faut rester désirable jusquau bout de la nuit. Si tu as un coup de moins bien dans la nuit, tu viens me voir jai du Popper cela te redonnera envie de baiser. Tu as des questions, petite? »

— « Si le client veut membrasser sur la bouche quest ce que je fais? Jai entendu dire que les putes refusent » demandais-je naïvement.

— « Au contraire, si le client veut se comporter avec toi comme avec sa girlfriend laisse faire, ce sont les moments les plus sympas. Bon allons-y, maintenant!».

Le cur battant, je suis Johanna le long du chemin qui borde le bois, nos talons claquent dans la nuit, nos fesses ondulent, nos seins ballottent légèrement offerts au regard. Je me sens devenir objet de désir, une tapineuse. Jaime sentir lair sinsinuer sous ma jupe, un frisson de plaisir me prend et réveille la boule de plaisir au fond du ventre. Bientôt, nous sommes sur le trottoir qui borde le parking des poids lourds légèrement éclairé par les lampadaires, belles de nuit, silhouettes évanescentes et suggestives dans la pénombre. Environ trente camions sont garés sur le parking à quelques dizaines de mètre, puissants fauves au repos. Des lumières filtrent derrière les rideaux des cabines. Johanna et moi restons muettes, en attente à 2 mètres lune de lautre. 5 minutes sécoulent, lattente a commencé. Johanna fouille son sac et sort une cigarette et lallume et je lentends me dire:

— « Nous sommes sur le chemin qui conduit aux toilettes, le premier qui sortira ne pourra que nous voir et très vite ils seront tous au courant et ce sera leffervescence. »

Encore 10 minutes dattente jusquà ce que la porte dun camion souvre et quun homme en descende, il se dirige vers les toilettes, il nous a vu et arrivé à notre hauteur il sadresse à nous:

— « Vous êtes des putes ? »

— « Oui chéri, des putes transsexuelles venues spécialement pour vous, ça te tente » dit Johanna adossée au lampadaire et prenant une pose lascive et suggestive.

— « Peut-être, je vais dabord aux toilettes dit-il en séloignant.

De retour, 5 minutes plus tard, il sadresse de nouveau à Johanna en restant à 2 ou 3 mètres :

— « Combien vous prenez ? »

— « 100 F la pipe, 200 F lamour » dit-elle en sapprochant tout près de lui, lhomme ne peut résister de lui caresser lépaule et dit en lui matant les seins:

— « Tas la peau douce! Je vais me laisse tenter, viens suis moi jusquau bahut, tu tinstalleras pendant que je préviens les collèges pour que ta copine se dérouille le cul aussi. »

Je regarde Johanna séloigner avec son client, silhouette de luxure, ma sur de vice, ses longs cheveux blond retenus par un bandeau qui danse dans son dos, ses fesses qui roulent. Je la vois grimper dans la cabine comme happée par le fauve. Je vois le client de Johanna aller taper au carreau de 3 autre camions avant de rejoindre sa cabine ou lattend Johanna. Assez rapidement un des chauffeurs de camion prévenu de ma présence descend de son engin et sapproche sans hâte. Lhomme est bâti comme un colosse, jeune la trentaine environ, une puissance sauvage se dégage de lui. Arrivé à ma hauteur, jai limpression dêtre une biche face à un ours.

— « Test transsexuel, il paraît? » me dit-il dune voie tranquille.

— « Oui…, as-tu envie den découvrir plus? répondis-je avec un sourire un peu timide.

Il me détailla de la tête au pied, sattardant sur mes jambes et mes petits seins dardant sous la dentelle, et finit par dire:

— « Tes canon ma puce! Jadore les lianes dans ton genre, cest combien ? »

— « 100 F la pipe, et 200 F lamour répondis-je à la question rituelle que jallais désormais entendre souvent.

— « Si je te donne 300 F, est-ce quon peut prendre notre temps? »

— « Sans problème » dis-je assez fière de lavoir séduit et soulagée par sa bonhomie apparente.

Je descendis tu trottoir et pris courageusement la direction du camion précédant mon premier client, juchée sur mes talons aiguilles et ondulant des fesses, une promesse de plaisir nichée au bas du ventre, avec une sorte de mantra dans la tête qui disait: « ça y est! Tu es devenu une fille de joie quon épuise de plaisir ». Je jouissais carrément de ce moment, et devinais que je ne pourrais plus jamais men passer.

Je grimpais dans la cabine assez vaste du 38 tonnes et massis sur le siège passager. Mon client monta de lautre côté. Il sapprocha de moi et posa sa main large comme un battoir sur ma cuisse. Je le coupais dans son élan en disant:

— « Désolée! Mais tu oublies mon cadeau chéri. »

Je sentis un peu inquiète sa main se crisper sur ma cuisse, preuve dune force brute sous jacente me rappelant que jétais sans défense et à sa merci. Il se ravisa et fouilla dans sa poche en extrayant 3 billets de 100 F que je mempressais de mettre dans mon sac. Il sapprocha de nouveau, me souleva du siège comme une plume dans ses bras de colosse et me posa sur ces genoux, sa main droite me caressa sensuellement les jambes et de son bras gauche il menserrait les épaules comme dans un étau. Jétais un jouet entre ses bras, je décidais de mabandonner pour le laisser jouir de mon corps comme il lentendait et ainsi apaiser sa fougue sexuelle (je restais vigilante cependant ne me sentant pas en sécurité devant tant de frénésie). Il membrassa fougueusement, introduisant sa langue, je répondis à son baiser en enroulant ma langue autour de la sienne. Je sentis sa main droite fouiller sous ma jupe et me retirer le string prestement. Aussitôt fait et membrassant toujours il prit à pleine main mes couilles et ma petite bite. Il les malaxait tour à tour sauvage et doux. Ces caresses traduisaient plus davidité que de rudesse, comme un homme assoiffé qui vient de traverser le désert et sabreuve goulûment à la source. Son bras gauche relâcha son étreinte pour lui permettre de venir dégrafer dans mon dos le top en dentelle, le vêtement fut retiré tout aussi rapidement. Ses deux larges pognes se mirent à parcourir mon buste me couvrant de caresses enfiévrées et gourmandes tandis que ses lèvres descendaient le long de mon cou et de mon épaule gauche. Jétais sous son emprise virile, une petite femelle frémissante et consentante qui commençait à gémir sous les caresses. Il le sentit et redoubla dardeur butinant mes seins, titillant les aréoles avec sa langue et mordillant les bouts, je commençais à mouiller du cul comme une folle. Sa main droite écarta mes fesses et un de ses doigts sinsinua dans mon tunnel damour gluant de plaisir. Il me bascula et me retourna le ventre sur ses genoux, me retira ma jupe et il se mit à me peloter le cul, et alternativement à le caresser doucement, ou à donner de petites claques le plaisir montait en moi car comme toutes les femelles dans mon genre qui adorent quon leur tripote le cul. Il se pencha vers mes fesses, commençant une feuille de rose, il dit:

— « Ton cul sent bon, cest un délice ».

Je fus étrangement fière de moi, jétais une bonne petite pute qui ne se néglige pas et offre une bonne qualité de service. Il excita mon illet avec sa langue, et continuait à me caresser les fesses, les cuisses et le dos avec ses mains avides de sensations, ce client était un tactile qui aimait jouir de la douceur dune peau, apprécier les rondeurs féminine à pleine main ou du bout des doigts. Il ôta sa chemise, jen profitais pour me mettre à genoux sur le siège passager et défaire sa ceinture, il retira prestement son pantalon et son slip libérant une bite déjà en érection dune taille impressionnante, mon premier client était monté comme un âne et mon cul allait sen souvenir longtemps! Je mappliquais à lui faire une turlutte denfer pendant que ses mains continuaient à se rassasier de sensations me caressant partout, me palpant, fouillant mes parties intimes. Mes mains aux ongles longs et vernis de rouge paraissaient minuscules enserrant son mastard, et ma bouche était déformée par le gabarit de son sexe. Ma fierté de petite pute débutante me motivait à vouloir le pomper de manière irréprochable malgré la difficulté. Je macharnais à engloutir cette montagne de chair dressée veillant à rester au bord de létouffement pour ne pas interrompre la fellation par une toux intempestive. Je ne pouvais mempêcher à cet instant dêtre de nouveau contente de moi et de mon petit savoir faire.

Après quelques minutes de ce régime, il alla sallonger sur la couchette et me demanda de mempaler sur son sexe dressé. Heureusement que javais préparé ma chatte de transsexuel chez Johanna avec du lubrifiant car la pénétration aurait été très douloureuse sans cette précaution. Jeu la présence desprit de lui proposer le préservatif quil refusa catégoriquement voulant avoir la sensation chaude de mon tunnel damour. Jenjambais son corps de colosse moi petite liane poids plume, et présentais mon illet déjà béant à laplomb de sa verge dressée, et tortillant des fesses jessayais de faciliter une lente pénétration qui fut un peu douloureuse mais qui me procura immédiatement la sensation de combler un manque. Son sexe qui me remplissait, honorait ma féminité et reconnaissait en moi la petite midinette que jai toujours été.

Cette sensation leva mes dernières inhibitions, et je me déchainais montant et descendant empalée sur son mât turgescent. Régulièrement, entre deux chevauchées, je me penchais sur lui caressant son torse puissant avec mes petits seins, il en profitait pour membrasser et envahir ma bouche dans un baiser torride. Nous eûmes une jouissance forte quasiment en même temps, il éjacula puissamment comme un taureau en rut accompagné par de violents soubresauts qui provoquèrent chez moi un coït anal extrême où jeus la sensation de fondre de plaisir. Nous restâmes un instant lovés lun contre lautre épuisés de plaisir, puis je me retirais lentement. Regagnant mon siège je sortis de mon sac des lingettes nettoyantes avec lesquelles jentrepris de faire la toilette du sexe de mon client. Je pus constater quil ny avait pas de traces suspectes et malodorantes, mon cul navait pas failli, javais réussi ma première passe sans fautes, jen fus heureuse.

A quatre pattes sur le siège passager jentrepris de me laver le cul pour être prête pour le prochain client sous le regard attendri et goguenard de mon client, il me dit:

— « Tu tappelles comment? Moi cest Christian. »

— « Je mappelle Pattie » dis-je toujours affairée à remettre mes fesses en état.

— « Tu reviens quand ici, je te trouve à la fois canon, torride et trop mignonne! »

— « Je suis contente de tavoir comblé, je serais de retour surement vendredi soir dans 2 semaines » ne doutant pas à cet instant que ma vocation de pute me ferait revenir en ces lieux.

— « Ok, jy serais ma puce! »

Il me caressa une dernière fois les fesses avant que je me rhabille et je lui lançais en retour un clin dil complice et mutin. Avant de sortir de la cabine, je déposais un tendre bisou sur ces lèvres et lui dit:

— « Jaurais beaucoup de plaisir à te revoir Christian!»

Je retrouvais le bitume le cur léger et décidée à tapiner jusquau bout de la nuit. Elle serait encore longue car il nétait pas encore minuit.

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