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La tentatrice infernale – Chapitre 2

La tentatrice infernale - Chapitre 2



Je ne cessais de penser à ce qu’elle m’avait dit, ce qu’elle m’avait montré. Je fantasmais continuellement. Je nous imaginais dans différentes situations et chacune de ces échappées oniriques m’amenait ensuite à culpabiliser. J’en avais bavé pour me hisser au poste que j’occupais et pour me construire une vie loin des problèmes qui avaient agité mon enfance, mon adolescence et mon parcours d’étudiant durant lequel j’avais dû vivre dans une chambre de bonne et me contenter d’un repas par jour. J’avais tout fait pour m’éloigner du passé et me construire un avenir heureux. J’avais une vie de famille riche et harmonieuse. Et Léona m’apparaissait comme un danger. Je jouais le dirigeant sûr de lui, arc bouté sur des principes ? Elle me ramenait à ma condition d’homme capable de tout foutre en l’air pour une histoire de cul. Elle menaçait ma vie de couple en squattant mes désirs. Et je risquais de perdre mon autorité, et de voir mon avenir professionnel se déliter si je me lançais dans une aventure.

Mon patron n’était pas du genre à apprécier ce genre de digression professionnelle. Ferme, autoritaire, fervent croyant, Christophe Larget appréciait mon sérieux et vantait l’exemplarité de ma vie de famille.

Je ne pouvais pas risquer de tout perdre pour une parenthèse sexuelle.

Je pris donc la résolution d’être plus ferme avec Léona, plus froid, de mettre de la distance entre nous.

Mon attitude ne sembla pas la désorienter.

Quelques jours plus tard, elle me tendit un dossier juste avant que j’entre dans la salle dans laquelle le comité de direction devait avoir lieu. C’est le regard qu’elle me jeta qui m’alerta. Elle m’avait joué un tour, j’en étais sûr. Mais lequel ?

Quand vint le moment où je devais prendre parole pour présenter un état des actions de mon service, j’ouvris le dossier. Je parlai aisément en m’appuyant sur les notes fournies par Léona.

Puis, tournant une feuille, je me retrouvais face à l’impression de trois photos : Léona se caressant de face, de dos et à quatre pattes.

Je me mis à balbutier.

— Un problème ? demanda Larget.

— Heu… non, aucun. Je cherchais juste un chiffre.

Tous remarquèrent mon trouble mais ne surent pas le traduire.

Je ressentis une colère froide m’envahir. Jusqu’où irait-elle ? Et si un de mes collègues s’était assis près de moi et avait vu ces photos ?

A la fin de la réunion, je la convoquai dans mon bureau.

— Ne refaites jamais ça ! dis-je menaçant, les dents serrées.

— Désolée… je voulais juste.

— Que les choses soient bien claires entre nous, je ne vous désire pas ! Je n’en ai rien à foutre de vos fantasmes ! Alors encore un écart de ce type et je vous virerai avant la fin de votre contrat ! Est-ce clair ?

Des larmes voilèrent son regard.

— Oui. Désolé, je pensais que ce jeu… Je suis ridicule.

— Oui vous êtes ridicule ! Sortez maintenant.

Elle retourna dans son bureau.

Je ressortis les trois photos et ne pus m’empêcher de les regarder. Quel corps magnifique. Et sa chatte… Elle l’avait ouverte avec ses doigts et je pouvais y voir reluire des éclats de cyprine. La préparation de cette « surprise » l’avait apparemment excitée. Mais la plus affolante des photos était celle où, à quatre pattes, elle avait ouvert son cul et y avait glissé un doigt. Dessous, au stylo, elle avait écrit : « Je vous attends ».

Je me mis à bander une nouvelle fois, imaginant remplacer son doigt par le mien, puis par ma queue. J’étais dans un tel état d’excitation que j’eus envie de courir aux toilettes pour me branler. Mais non, je devais reprendre mes esprits.

Quand je la croisais plus tard, je compris qu’elle avait pleuré. Les yeux rouges elle affichait un air distant pour m’indiquer qu’elle avait compris la leçon.

Le lendemain, elle vint dans mon bureau, l’air affligé.

— Je vous présente mes excuses, dit-elle. Je suis allée trop loin, j’en suis consciente.

— C’est aussi de ma faute. Je n’aurais pas dû rentrer dans ce jeu.

— Non, c’est entièrement de la mienne. J’ai… des problèmes avec mon homme. Et vous séduire était… gratifiant. Plaire à un homme tel que vous… J’ai cru…

— Très bien, n’en parlons plus.

— D’accord.

Je respirai. J’allais retrouver un peu de sérénité.

Pourtant, les jours suivants, alors que Léona affichait l’attitude d’une assistante sérieuse et froide, je ne pouvais m’empêcher de penser à ses photos. J’imaginais sa chatte, son cul sous ses vêtements.

Mais son attitude sérieuse et professionnelle m’aida à retrouver mon calme.

C’est au séminaire que notre relation recommença à reprendre les voies tortueuses du désir.

Notre session annuelle de team building de ma direction devait se dérouler sur deux jours dans un haras à la campagne. Au programme : jeux censés nous rapprocher, établir des relations plus cordiales entre les membres de l’équipe et réunions de créativité pour imaginer de nouvelles solutions de commercialisation.

C’est Léona qui avait hérité de la mission d’organiser ces deux journées en relation avec notre service communication. Elle s’était démenée, avait apprécié ces nouvelles prérogatives.

Puis la veille du départ, je l’avais trouvée en larmes dans son bureau.

— Mon mari ne veut pas que j’aille à ce séminaire.

— Pour quelles raisons ?

— Oh, vous l’avez compris. Le fait que nous dormions tous sur place…

— Que comptez-vous faire ?

— Je ne peux pas venir… C’est difficile en ce moment avec lui. Vraiment, je suis désolée.

— Je comprends… C’est à vous de voir… Mais, si je peux me permettre, vous ne pouvez pas continuer à vivre dans cette situation.

— Je sais.

Nous nous retrouvâmes le lendemain sur un superbe domaine. Léona avait parfaitement travaillé.

Puis, au milieu de la journée, je reçus un SMS de Léona.

— Je suis venue

Je fus heureux de l’apprendre.

— Rejoignez-nous, nous nous rendons en réunion de créativité

« Je ne peux pas » répondit-elle.

— Pourquoi ?

— J’ai eu… des problèmes. Un accident… sur la route.

— J’arrive

J’annonçais l’événement à mon équipe et m’excusai auprès d’eux pour aller voir ce qu’il en était.

Je vis sa voiture le parking. Elle ne révélait aucune trace de collision.

« Où êtes-vous ? » demandai-je.

— Chambre 12

La mienne était la 11…

Je tapais à la porte et n’entendant pas de réponse, entrai.

Je la trouvai face au miroir en train d’essayer d’estomper un bleu à l’il.

— Que vous est-il arrivé ?

— Un accident. Ma tête a tapé le volant, répondit-elle, la voix prise.

J’avançai vers elle.

— Votre voiture est intacte.

— Oui… J’ai freiné à temps et…

— Léona… C’est lui qui vous a fait ça ?

Elle s’immobilisa et je vis des larmes couler sur ses joues.

— Léona !

Elle se retourna et courut vers moi, se jeta dans mes bras et se mit à pleurer.

— Il était fou de rage. Le fait que j’annule était pour lui la preuve que j’avais quelque chose à me reprocher. Il est dingue !

Je sentais son corps chaud et souple contre moi.

— Vous ne pouvez pas le laisser vous traiter comme ça.

— Je sais.

— Ce n’est pas la première fois, n’est-ce pas ?

— Non, avoua-t-elle dans un sanglot.

— Et pourquoi êtes-vous venue ? Vous auriez dû aller porter plainte !

— Je ne sais pas… Je ne sais plus quoi faire.

— Bon, voilà ce que nous allons faire. Vous allez nous rejoindre et passer la journée avec nous. Ensuite, je vous accompagnerai chez un médecin puis au commissariat.

— Non. Je ne peux pas venir comme ça ! Que va dire l’équipe ?

— Je leur ai dit que vous aviez eu un accident. Vous sortirez la même excuse : vous rouliez trop vite, un coup de frein, votre visage a heurté le volant.

— Je ne sais pas.

— Je vais y aller. Vous nous rejoindrez quand vous en aurez envie, OK ?

C’est ce que nous fîmes.

Je me séparai de son corps et retournai travailler, le cur lourd. J’avais éprouvé de la compassion pour elle. Et du désir. Désir mal venu compte tenu de la situation. Mais la sentir contre moi…

Léona nous rejoignit pour le déjeuner et mon équipe lui manifesta une sollicitude qui lui réchauffa le cur. Je voyais bien que certains doutaient de sa version des faits mais personne ne fis la moindre remarque en ce sens.

En fin d’après-midi, elle accepta de se faire examiner par un médecin de campagne appelé plus tôt dans la journée mais refusa d’aller porter plainte.

— Je le ferai demain, ou plus tard.

— Comme vous le voulez. Mais il faudra bien en passer par là. Vous ne pouvez pas retourner chez vous.

— Je sais. Il n’arrête pas de m’envoyer des messages. Il s’excuse puis me menace. Je sais de quoi il est capable dans cet état-là. Demain j’irai dormir chez ma sur. Je l’ai déjà prévenue.

— OK

Le dîner fut excellent et très arrosé. Les hommes et femmes de mon équipe se déridèrent et ils rirent, dansèrent. Je vis des rapprochements tendancieux s’opérer. Ce genre de séminaire est toujours dangereux pour la vie de famille. Libres, loin des leurs, certains n’hésitent pas à totalement se lâcher.

— C’est chaud, me glissa Léona, elle aussi éméchée.

Elle se leva et dansa. Elle éclipsa toutes les autres danseuses avec ses mouvements lascifs. Je compris qu’elle voulait elle aussi profiter de cette parenthèse pour se détendre, oublier ses problèmes. Deux commerciaux en profitèrent, se collèrent à elle. Et je dois avouer que je ressentis de la jalousie à ce moment-là.

Je saluais mon équipe et m’éclipsais. Je savais que ma présence les empêchait de jouir pleinement de ces moments.

Une heure plus tard, alors que je m’étais douché et couché, je les entendis regagner leurs chambres, riant, chantant.

Une autre heure passa et, alors que je m’endormais, j’entendis gratter à ma porte. Je me levai, l’ouvris : personne. Pourtant, les grattements étaient encore audibles. Je vis alors une autre porte. Je la déverrouillai. Léona se trouvait là, en robe de chambre.

— Nos chambres communiquent. Je ne le savais pas quand j’ai réservé, je vous le jure.

— OK

— Je vous ai réveillé ?

— Non… Je ne dormais pas.

— Je… Je n’arrive pas à dormir non plus. Je n’ai pas l’habitude de dormir seule.

— Et ?

— Heu… Peut-on laisser cette porte ouverte ? Ca me rassurerait.

— Bon… d’accord.

Elle me remercia.

Je retournai à mon lit. De là où j’étais, je pouvais voir une partie de sa chambre dans le miroir situé sur le mur à ma droite. Je m’interdis de regarder mais, après quelques minutes, troublé par sa présence si proche, je n’y tins plus.

Et je la vis sortir de la douche, s’essuyer les cheveux, puis nue, enfiler une nuisette transparente.

Savait-elle que je pouvais l’observer ? Je sentis ma queue gonfler et commençais à me caresser.

Puis elle passa la tête dans ma chambre.

— Je vais me faire une verveine. Vous en voulez une ?

— Oui, répondis-je, conscient que j’aurais dû refuser.

Elle revint couverte de sa robe de chambre et avec deux tasses. Je me redressai en saisis une. Elle s’assit sur le bord du lit.

— Deux de vos hommes sont venus frapper à ma porte tout à l’heure, dit-elle en riant.

— Je men doute.

— Je ne leur ai pas ouvert, bien sûr. Mais c’est un beau bordel, j’en suis sûr, dans les chambres voisines.

Elle termina sa tasse la posa et je vis la robe de chambre s’écarter et laisser apparaître le haut de sa cuisse.

— Je peux rester encore un peu ? demanda-t-elle.

— Il est tard.

— Je sais.

Elle plongea ses yeux dans les miens.

— J’étais bien tout à l’heure dans vos bras, murmura-t-elle.

Et sans prévenir elle se coucha et se blottit contre moi.

— Ce n’est pas…

— Raisonnable, je sais. Mais je veux juste rester un moment comme ça.

— Bon, un moment.

Elle souleva les draps et se glissa dans le lit.

Je sentis la chaleur de son corps. Et toutes les images qui m’avaient jusqu’alors hanté me revinrent à l’esprit.

Elle se tourna et colla ses fesses contre moi.

— Vous bandez, dit-elle.

— Oui, forcément.

Elle se retourna, me regarda. Qu’elle était belle !

Elle se colla contre moi et se frotta à mon sexe.

— J’ai tellement envie de vous.

— Moi aussi, mais…

— Arrêtez de vous poser des questions, susurra-t-elle en embrassant mes pectoraux.

Elle descendit le long de mon corps et saisit ma queue, me branla doucement. Puis je sentis ses lèvres sur mon gland et sa bouche happa ma queue. Elle me suça en me caressant les couilles, puis les lécha avant de descendre plus bas et de me lécher le cul. J’étais dans un état second, fou de désir.

Je la saisis, la fis remonter face à moi.

— Non. On ne devrait pas. C’est…

— C’était pas bon ?

— C’était… fantastique. Mais je ne peux pas faire ça.

Elle se redressa.

— OK, je comprends. Pas de problème.

— Ne soyez pas… vexée.

— Vexée ? Non. Je sais que je vous plais. Et que jamais vous n’oublierez ce moment. Ca me suffit. Pour l’instant. Mais je ne peux pas vous laisser dans cet état.

Elle saisit ma bite et me branla. Et, de l’autre main, elle se caressa.

— Nous ne baisons pas vraiment, n’est-ce pas ?

Elle me proposait cette alternative pour m’aider à déculpabiliser. Je tendis la mienne et la caressais à mon tour. Sa chatte était mouillée, chaude. J’introduisis un doigt, puis deux. Elle ondulait sur ma main, accélérait le mouvement de la sienne. Je lui mis un doigt dans son cul et elle cria. Nous parvînmes à jouir ensemble.

Elle sortit du lit, me déposa un baiser sur les lèvres.

— Tout ça n’a pas existé, me dit-elle. C’était seulement un rêve.

Et elle rejoignit sa chambre.

Suite à venir ?

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