Histoires de sexe Histoires de sexe mobiles Histoires porno

Le cadeau d'anniversaire… – Chapitre 1

Le cadeau d'anniversaire... - Chapitre 1



C’est l’anniversaire d’une bonne copine qui s’est fendue d’un cadeau pour mes 35 ans, je ne peux décemment pas ?’oublier’’ le sien.

Connaissant ses goûts en matière d’habillement pour l’avoir entendu en parler

avec une de ses amies, je vais chez un copain qui ?’solde’’ quelques très beaux manteaux en cuir avant fermeture de son rayon ?’cuirs et peaux’’.

-Pierre, trouve moi un manteau taille 40, c’est pour Carole…

-Elle est passée la semaine dernière, je crois que c’est celui-ci qu’elle a vu. Je te le fais au prix coûtant, c’est le seul qui me reste…

-Tu es sur que ça lui ira ?

-Oui, elle l’a passé. C’est de l’agneau plongé, ce qui se fait de mieux dans le genre…

-Alors tu me fais un superbe paquet cadeau s’il te plait…

-Tu as cinq minutes, je voudrais te parler ?

-Pas de problème, je suis bien garé…

-Allons dans mon bureau, nous serons mieux…

Nous traversons la réserve, son bureau est installé dans une pièce sans fenêtre.

-Assied toi, tu veux boire quelque chose ? J’ai un pur malt de derrière les fagots…

-Va pour un scotch…

-Bernard, j’ai besoin de tes lumières. Tu as vu que je ferme mon rayon ?’cuirs’’, c’est pour ouvrir un rayon lingerie fine. Je vais y consacrer tout le premier étage, ça marche du feu de dieu, et j’y ajoute un rayon ?’sex-toys’’. Pour ça j’ai embauché une vendeuse, la grande blonde qui est à la caisse…

-En quoi puis-je t’être utile ?

-Je vais être obligé de tout casser en haut mais je ne veux pas fermer. Es tu en mesure de faire ces travaux ?

-Sans problème Pierre, j’ai deux compagnons très adroits, je ne les utilise que pour les finitions dans les appartements de standing…

-Une fenêtre donne dans la cour, on peut tout sortir par là et passer par le couloir. J’ai déjà fait un plan approximatif, tu l’étudies et tu le chiffres. C’est à peu près la même chose que ce que tu as fait pour le magasin de la galerie commerciale…

-Tu as un budget de prévu ?

-Je viens enfin de toucher le reliquat de ce que me devait l’assurance adverse après mon accident, deux ans que ça traîne, tu te rends compte !

-Je croyais que tout était réglé depuis longtemps…

-Une partie seulement, mon avocat était confiant mais moi je n’y croyais plus, nous avons dû refaire deux fois le dossier…

-Tu penses employer toute la somme ?

-?a fait un bon paquet, mais s’il le faut, pourquoi pas…

— Pierre, Ton magasin marche bien ?

-Très bien, je suis à plus 25 sur l’année dernière. J’ai vu un magasin identique à Paris qui ne désemplit pas, ici je serais le seul, peut être pas pour longtemps, mais le temps que ça durera…

-Ok Pierre, je m’en occupe très rapidement, tu auras ça pour la fin de la semaine, ça ira ?

-Très bien. Fais moi un devis détaillé, mais surtout aide moi pour l’aménagement…

-Tout est fait par ordinateur, tu auras ça en 3D…

-Parfait… Dis moi, tu cherches à te placer avec ce cadeau pour Carole ?

-Mais non Pierre, Carole me rend des services et je ne la paie jamais, en plus elle s’est fendue d’un GPS pour mon anniversaire, je ne pouvais pas faire moins…

-Il n’y a jamais rien eu entre vous ?

-Non Pierre, Carole est une amie d’enfance, nous étions en primaire dans la même école…

-Ah bon, pourtant…

-Pourtant quoi ?

-Je ne sais pas, vous êtes toujours très près tous les deux, je t’ai même vu lui tenir la main…

-Pierre, ce que je vais te dire tu dois le garder pour toi, je peux te faire confiance ?

-Bernard…

-Carole est lesbienne Pierre, elle n’a jamais eue de rapport sexuel avec un garçon…

-Elle est vierge alors ?

-En quelque sorte, mais tu sais que les lesbiennes utilisent des ?’sex-toys’’, comme ceux que tu vas vendre. Ses parents ne savent rien de son état, nous jouons ce jeu pour qu’ils n’apprennent pas qu’elle est lesbienne…

-Je connais son père, c’est vrai que ça chaufferait s’il savait ça…

-Ce type est un idiot, Carole le craint comme la peste. Il n’a pas encore compris qu’elle n’est plus une enfant. Heureusement que sa mère arrondi les angles…

-Sa mère le sait ?

-Disons qu’elle se doute de quelque chose. Avec elle ça se passerait très bien, mais elle craint aussi son mari alors elle reste muette…

-Quel con ce type, quand je pense qu’il était officier dans l’armée…

-Il s’est fait virer de l’armée Pierre, en plus il est raciste et xénophobe. Nadia n’a jamais mis les pieds chez Carole, c’est la seule qui ne venait jamais pour ses anniversaires…

-?a ne m’étonne pas. Puisqu’on parle de Nadia, elle est libre maintenant ?

-Par la force des choses, son mec est en tôle !

-Qu’est-ce qu’elle foutait avec un olibrius pareil ?

-Il est sympa ce type, je le connaissais. Vendeur de piscine, ça ne rapporte pas lourd alors il jouait aux courses et il à perdu plus que sa chemise. Son idée d’aller faire un casse à 600 kilomètres d’ici n’était pas mauvaise dans le fond, mais c’était sans compter avec les caméras de surveillance. Mal préparé son casse à échoué lamentablement, il s’est fait crever bêtement !

-Il avait le fric ?

-Mais oui, 23.000 euros…

-Il a pris combien ?

-Cinq ans…

-Elle ne l’attendra pas ?

-Elle ne l’attendait déjà pas avant, alors maintenant… Tu as des vues sur elle ?

-Bernard, c’est un canon cette fille…

-Elle te branche ?

-Pas toi ?

-Oh si, elle me branche, mais tu sais, avec la réputation que j’ai…

-Comme c’est l’amie de Carole, je la vois très souvent. Cette réputation dont tu parles, elle te vient d’où ?

-?a date d’une vingtaine d’année, ados, nous nous donnions un surnom, tu es passé à côté, Pierre, tu es arrivé juste après dans la bande…

-Le tien, si je me souviens bien c’était B.I.M. Beau Intelligent et Modeste c’est ça ?

-Exact… Lionel c’était Pachy vu son embonpoint…

-Pachy ?

-Pachyderme. Fred c’était ?’tic’’, tu comprends pourquoi, et la belle Carole, ?’tutu’’ à cause de la danse, elle avait toujours son ??tutu’’ avec elle…

-Et Nadia ?

-Nadia c’était ?’gaz’’, abréviation de gazelle, mais ça lui allait bien, elle pétait tout le temps !

-Bernard, ça ne m’explique pas ta réputation…

-Tu as dû connaître le fils Meyerberg, le tailleur ?

-Simon ?

-Oui Simon. Il ne s’intégrait pas à la bande et ne sortait jamais, si nous allions au ciné par exemple, il n’avait jamais d’argent sur lui…

-Je sais, son père ne lui donnait rien, même pas de quoi prendre le bus, tu te rends compte qu’il revenait du bahut jusque chez lui à pieds…

-Un jour j’ai dit à son père que c’était un mauvais calcul, le prix d’une paire de chaussures coûtant l’équivalent de cinq ans de ticket de bus, après il lui donnait de quoi payer…

-Tu te souviens de sa mère ?

-Oh oui ! Qui ne s’en souviendrait pas, elle nous faisait tout fantasmer…

-Pierre, maintenant je peux le dire, je suis le seul qu’elle ne faisait plus fantasmer…

-Bernard, tu veux dire que tu l’as sautée ?

-Oui Pierre, et pas qu’une fois !

-Tu faisais ça où, elle ne sortait de chez elle que pour aller à la synagogue et faire ses courses dans la rue ?

-Elle venait chez moi me donner des cours de piano, c’était une pianiste remarquable…

-Et tu l’as sautée chez toi ?

-Mes parents n’étaient jamais là quand elle venait. Elle était très douce cette femme, j’aimais quand elle me touchait les mains pour les placer comme il faut sur les touches. Se tenant debout derrière moi, je sentais ses seins sur mon dos quand elle se penchait, ça me faisait bander !

-Je me souviens de sa poitrine, quelle merveille !

-Un jour d’été, elle était en chemisier tant il faisait chaud, je ne regardais plus le piano ! Quand elle s’est avancée pour me faire voir un accord, j’ai vu qu’elle ne portait pas de soutien gorge alors je n’ai pas pu résister, ma main est partie vers sa poitrine. Je l’ai retirée aussitôt, pensant que j’allais m’en prendre une, mais pas du tout. Elle m’a souri sans reculer, j’ai recommencé et c’est parti comme ça…

-Personne ne l’a su Bernard…

-C’est ce que je croyais ! Ne me demande pas comment Simon l’a su, je n’en sais rien, mais il est allé le crier sur les toits, bien sur Carole et Nadia l’ont su aussi…

-Tu as raison, il disait à tout le monde que tu couchais avec sa mère mais personne ne pouvait croire que tu sautais cette femme…

-J’avais 17 ans Pierre et je dois avouer que je ne me suis pas trop défendu face à la rumeur, dans le fond ça me plaisait bien et en plus c’était une belle femme. A partir de ce jour là, on m’a prêté tout un tas d’aventures, fausses pour la plus part. Il suffisait que je parle avec une femme un peu trop longtemps et la rumeur repartait de plus belle…

-Je me souviens de ça, mais moi je n’y croyais pas. A part la mère de Simon, il y en a eu d’autres ?

-Non Pierre, je n’ai jamais eu de rapports avec les mères de mes copains et copines, sauf la mère de Simon…

-Et tu crois que cette réputation te colle encore aux basques ?

-Nadia me le fout dans les pattes de temps en temps. Un soir j’ai dragué une de ses copines, elle n’a pas aimé du tout…

-Alors elle est amoureuse de toi, c’est évident…

-C’est possible, mais depuis le temps que nous nous connaissons, elle aurait pu se déclarer…

-Bernard, Nadia est de plus en plus belle, cette nana transpire la sensualité par tous les pores de sa peau ! Elle sait pour Carole ?

-Bien sur, depuis longtemps…

-L’année dernière elles sont parties ensemble en vacances…

-N’en déduis rien Pierre, j’ai eu la même réaction que toi, Carole m’a jurée qu’elles ne s’étaient pas touchées…

-Tu as cru Carole ?

-Certainement, elle n’a aucune raison de me mentir…

-Nadia roule sur l’or en ce moment, tu sais d’où vient tout ce fric ?

-Pas vraiment, d’ailleurs je ne sais pas exactement ce qu’elle fait depuis qu’elle est revenue de Paris, j’ai vaguement entendu parler de courtage, mais je n’ai rien compris…

-Elle en fait profiter tout le monde quand elle sort, c’est surprenant…

-Pierre, tu ne m’as pas dit un mot de Patricia, vous êtes en froid ta soeur et toi ?

-Non Bernard mais elle est devenue folle, folle à lier au point que le toubib voulait la faire interner, j’ai refusé mais il va falloir s’y résoudre. Elle passe des examens demain matin, pour le moment, elle est hospitalisée sous neuroleptiques, on dirait un légume…

-Tes parents sont au courant ?

-Oui, ma mère doit être à son chevet en ce moment…

-Les examens, c’est pour trouver quoi ?

-Ce qui provoque ces accès de folie. Un professeur a sa petite idée et, si c’est ce à quoi il pense, il n’y aura que deux solutions, opérer si c’est possible, ou alors elle restera dans cet état toute sa vie avec risque d’amplification des crises…

-Et il pense à quoi ?

-Une tumeur au cerveau, il m’a donné un nom mais je ne l’ai pas retenu… Demain scanner ou IRM, je ne sais plus, ils sauront tout de suite si c’est opérable ou non…

-Si ça s’arrange, elle revient au magasin ?

-Bien sur, Patricia est une fille adorable, je ne savais pas qu’elle était malade sinon nous aurions consulté plus tôt…

-Tu croyais qu’elle faisait des caprices ?

-Pas des caprices, ça n’y ressemblait pas, mais tout était incohérent dans son attitude, c’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille. Un jour, elle a découpé le fond d’un pot de yaourt pour l’ouvrir, puis elle a dû se souvenir qu’il n?y avait qu’a enlever l’opercule et elle l’a fait, bien sur tout lui est tombé sur les pieds. C’est dans ces moments là qu’elle se met en colère, et il ne vaut mieux pas être dans la trajectoire, tout vole !

-Et tu fais quoi dans ce cas ?

-J’essaie de la maîtriser, si j’y arrive tant mieux, sinon c’est la galère jusqu’à ce que le toubib arrive, un soir j’ai du appeler le SAMU. Tu comprends que ça ne peut plus durer, je voudrais déjà être à demain…

-Pierre, si ce n’est pas opérable et que les crises augmentent, vous ferez quoi ?

-Elle sera internée d’office. En dehors des crises, elle est parfaitement normale mais elles sont de plus en plus rapprochées et je ne suis pas toujours là…

-Tu me tiens au courant Pierre…

-Bernard, les problèmes que me crée ma soeur vont sûrement se résoudre, tu comprends pourquoi je n’avais pas de liaison. J’ai accepté qu’elle vive chez moi pour soulager mes parents, ça ne me gênait pas tant qu’elle était à peu près ?’normale’’, au contraire même, c’est une fille adorable qui savait être discrète quand il le fallait, la maison était parfaitement tenue, elle ne venait au magasin que pour les coups de feu…

-Vous êtes toujours à 50/50 ?

-Mais non, je lui ai racheté toutes ses parts avec mon premier chèque de l’assurance, tout est entièrement à moi maintenant…

-Elle ne voulait pas vendre, qu’est ce qu’il l’a fait changer d’avis ?

-Mes parents, c’est quand même moi qui fais tout le boulot. Ils lui versent une rente ?’compensatrice’’ à condition qu’elle s’occupe d’eux, mais elle ne peut plus le faire. Pour le moment ça n’est pas grave, ils sont en excellente santé…

-Espérons que tout s’arrange…

-Bernard, au sujet de Nadia, excuse moi d’y revenir mais je voudrais savoir…

-Savoir quoi ?

-Tu as des vues sur elle ou pas ?

-J’ai des vues sur elle, mais visiblement, ce n’est pas son cas en ce qui me concerne du moins !

-Bernard, il faut que je te dévoile un petit secret. J’ai entendu Carole et Nadia se chamailler et tu étais à l’origine de leur petit différent. ?a s’est passé chez Loulou, elles y mangeaient un midi et j’y suis venu tout à fait par hasard. Une table se libérait à côté d’elles, je m’y suis installé sans prendre part à leur discussion. Au bout d’un moment j’ai entendu trois ou quatre fois ton prénom, ça m’a fait dresser l’oreille…

-Tu es sur que c’était de moi dont elle parlaient ?

-Sans aucun doute. Nadia reprochait à Carole de trop t’accaparer, que tout le monde pensait que vous sortiez ensemble etc.

-C’est vrai que je vois beaucoup Carole ces temps ci, mais elle bosse pour moi de plus en plus souvent, je suis même en train de me demander si je ne vais pas l’employer à temps plein. Elle est bien meilleure que la rouquine, en CAO, et en plus, elle a bossé 7 ans chez un archi…

-Tu virerais la rouquine alors ?

-Sans état d’âme, d’ailleurs elle s’y attend, j’ai trouvé un CV d’elle dans la photocopieuse…

-Tu l’as baisée celle là ?

-Non, et heureusement, déjà qu’elle se fout de ma gueule, si je l’avais sautée, elle serait intenable ! Donc tu en déduis que Nadia est morgane de moi ?

-C’est évident Bernard, c’est pour cette raison que je te pose la question, si tu n’en veux pas, je me mets sur le coup !

-Pierre, j’aime beaucoup Nadia et ce depuis très longtemps…

-Tu l’aimes d’amour ou juste parce que c’est une bonne copine ?

-C’est plus que du copinage Pierre, mais je ne sais pas si c’est de l’amour véritable, j’y pense souvent en tout cas…

-Si ni l’un ni l’autre ne faites le premier pas, ça peut durer une éternité votre truc…

-Pierre, tu viens de m’ouvrir les yeux. C’est vrai que Nadia me fait flipper, mais elle n’est pas très démonstrative quand nous sommes tous les deux…

-Et alors, tu es devenu timide ou quoi ? Je t’ai connu plus empressé auprès des femmes ! Fonce bordel, si tu as envie d’elle dit lui, au moins tu auras une réponse…

-Je te promets de le faire ce soir, je la vois au ?’Régent’’ pour un vernissage…

-Carole y sera ?

-Bien sur, c’est sa copine qui expose…

-Roxane Arbra, c’est la copine de Carole ? J’ai un carton d’invitation pour le vernissage…

-Oui Pierre, elles vivent ensemble depuis deux mois…

-Ok, je n’avais pas compris ça, tout s’explique alors…

-Quoi ?

-Ce que disait Carole à Nadia. Le fait qu’elle s’affiche souvent avec toi, c’est aussi pour cacher sa liaison avec Roxane. ?a commence à devenir risible cette façon de faire, tout le monde ou presque sait que Carole est lesbienne…

-Pas tout le monde Pierre, mais tu as raison, d’ailleurs je lui ai dit plusieurs fois…

-Supposons que son père l’apprenne, il va mal réagir c’est sur, mais après ça, il fera quoi ?

-Il va la faire chier Pierre, ce type est un idiot de la pire espèce et comme il n’a que ça à faire. A la place de Carole, je prendrais le risque de lui dire, mais je n’y suis pas…

-Ils n’ont pas un rond devant eux, elle ne sera pas déshéritée…

-Quand bien même, elle s’en fiche. Carole bosse et gagne très bien sa vie, Roxane est gavée de fric…

-Ah bon, elle à du fric Roxane ?

-Arbra c’est l’abréviation d’Argenson Bragance mon vieux, vieille famille noble qui à fait sa fortune aux colonies, son aïeul possédait une plantation d’hévéas au Brésil, déjà qu’ils étaient très riches, ils ont su faire fructifier le produit de la vente de la propriété, 3800 hectares, ça en fait des tonnes de latex !

-On ne le dirait pas pourtant, elle ne montre rien…

-Regarde ses doigts, ses poignets et son cou, rien qu’avec la vente des bijoux qu’elle porte, tu pourrais vivre 5 ans sans bosser !

-Pas pour les fringues en tout cas, j’ai vu une de ses vestes, ça vient de chez Kiabi ! Chez elle, rien ne laisse supposer qu’elle est lesbienne…

-Comme Carole, tu as raison…

-Bon je vais faire un tour au magasin, tu vas voir la fille que je viens d’embaucher…

-Vous ne serez que tous les deux ? ça va être difficile quand tout sera refait…

-Nathalie est en récupération aujourd’hui…

-Ne la voyant pas, je croyais que tu t’en étais séparé…

-Impossible Bernard, sans elle je suis foutu, elle avait quatorze ans quand mon père l’a prise en apprentissage…

Nous traversons le magasin, la vendeuse semble soulagée qu’il revienne et lui laisse la caisse pour aller aider une femme qui s’impatientait.

Je n’avais vu que le haut de cette fille, mais le bas vaut d’être vu aussi.

Elle évolue entre les portants qu’elle dépasse de vingt bons centimètres, Pierre sourit en me voyant la suivre du regard.

-Alors, qu’en penses-tu ?

-Ouf ! Quelle belle plante !

-C’est Olivia, 24 ans, Hongroise d’origine mais née en France…

-Tu l’as trouvé comment ?

-Une annonce sur la vitrine, ça ne faisait pas dix minutes que je l’avais mise, qu’elle s’est présentée. C’est son premier emploi en tant que vendeuse, avant elle faisait des photos de mode pour les catalogues…

-Elle est superbe, et quelle poitrine !

-Le jour ou elle est venue, sa mère l’accompagnait, on aurait dit deux soeurs, mêmes gabarits, et surtout mêmes paires de seins. Nathalie n’en revenait pas quand Olivia lu a présenté sa mère, elles n’ont que 15 ans d’écart…

-Sa mère est Hongroise aussi ?

-Je suppose, vu son accent…

-Et le père ?

-Pas de père, il s’est tiré quand il a su qu’elle était enceinte. Il risquait gros, elle était mineure…

-Elle a un petit copain, Olga ?

-Je n’en sais rien, nous ne sommes pas encore dans ce genre de confidences, elle part seule en tout cas, personne ne l’attend…

-Tu l’as mise au parfum, elle sait ce qu’elle va vendre ?

-Oui, et j’ai été étonné par sa réaction, je m’attendais à ce qu’elle rechigne un peu, mais au contraire et tient toi bien, elle m’a demandé si elle devra faire des démonstrations…

-Tu as décroché le gros lot Pierre…

-J’ai revu sa mère deux fois, si elle revient une troisième, je la saute !

-Attention Pierre, c’est risqué, la fille est ton employée…

-Et alors, tu crois qu’elle va me faire du chantage ? Si c’est le cas, je la vire avec perte et fracas, pour le moment elle est en CDD. Je ne vais pas sauter la fille, faut pas tout mélanger, mais avec la mère je ne risque rien. Cette femme transpire le sexe par tous les pores de sa peau. J’ai un truc à éclaircir quand même, tu verrais les fringues qu’elle porte, ça ne sort pas de chez Tati, même Olga est toujours bien sapée et la mère ne bosse pas…

-Donne moi son nom, tu sauras ça demain…

-C’est vrai que tu as tes entrées chez les lardus !

-J’ai baisé une fliquette et nous sommes restés en bon termes…

-Elle fait quoi chez les flics ?

-Commandant adjoint à la brigade financière…

-C’est celle avec qui tu étais au grand prix ?

-Oui, je ne me souvenais plus que tu l’aies vu…

-Elle est canon pour une fliquette, tu l’avais dénichée où ?

-Chez des amis communs, nous ne nous étions pas dit plus de vingt mots durant la soirée, c’est elle qui m’a rappelé la semaine d’après. Pierre, je m’en vais, on s’occupe de toi dés demain…

-Salut Bernard…

Je me doutais que Nadia flippait sur moi depuis un bon moment, ne m’ayant jamais manifesté de tendresse particulière depuis que nous nous connaissons, je ne sais pas à quoi est dû ce revirement.

J’essaierais de tirer ça au clair en offrant le cadeau à Carole, elle devrait savoir.

En sortant de chez Pierre, je me fais engueuler par un cycliste qui roule sur le trottoir, manquant de me rentrer dedans, j’ai dû m’écarter rapidement.

Je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit, mais ce n’était pas une excuse, j’ai répondu ?’CONNARD’’, assez haut pour qu’il m’entende et il s’est arrêté, me menaçant du poing.

Avant d’en prendre une, je lui ai décoché une paire de baffes qui l’a cloué sur place, il est remonté sur son vélo sans demander son reste.

Une contractuelle qui passait s’approche de moi.

-Vous êtes gonflé, s’il vous en avait mis une vous ne l’auriez pas volée…

-Mais madame, c’est lui qui m’a traité de tous les noms, il est en tort et c’est moi qui me fais engueuler…

-Ah bon, excusez moi, je n’ai pas vu le début, alors vous avez bien fait !

Je regarde cette femme qui me parle en gonflant la poitrine, sa veste contenant difficilement une paire de seins qui me semble énorme.

Elle voit ce que je regarde et me sourit.

-Vous êtes garé par là ?

-Non, je suis au parking, pourquoi ?

-J’aurais pu vous aligner, personne ne met de ticket…

-Je ne m’y risque plus, vos collègues sont redoutables…

-C’est fini pour aujourd’hui, j’en ai ma claque de coller des PV à longueur de journée et de me faire engueuler alors que je fais mon boulot, si les gens payaient les horodateurs…

-Vous rentrez à pieds au commissariat ?

-Je ne vais pas au commissariat, la brigade est rue Sorlut…

-Je vous dépose si vous voulez, c’est ma route…

-Pas de refus, j’ai les pieds en compote et j’ai soif.

-Vous avez le temps de prendre un verre ?

-Une heure, je dois pointer…

Elle enlève son calot et sa veste pour les fourrer dans un grand sac avec le talkie-walkie et son carnet à souches.

Nous entrons dans le bar en face de chez Pierre.

Elle commande un Perrier, je prends un demi.

-Merci monsieur, ça fait du bien de se reposer…

-Vous faites ce boulot depuis longtemps ?

-3 ans le mois prochain. Normalement je ne suis pas dans ce quartier, mais je remplace une collègue. Vous venez souvent dans ce quartier ?

-J’ai mes bureaux rue Magendie…

-Vous sortiez du magasin de lingerie ?

-C’est un ami, il va ouvrir le premier étage, je ferais le chantier…

-On m’a dit qu’il allait vendre des ?’sex-toys’’, c’est vrai ?

-Exact, tout le premier étage sera uniquement réservé à la lingerie fine et aux accessoires…

-Comme dans un sex-shop alors ?

-C’est nouveau, mais vous avez raison, la même chose…

-Vous croyez que ça va marcher ?

-?a marche partout, pourquoi pas ici…

En la regardant dans les yeux, je lui demande effrontément :

-Vous êtes cliente de ce genre de choses ?

-C’est indiscret ce que vous me demandez là…

-C’est passé dans les moeurs vous savez, personne ne se cache plus à l’heure actuelle, pour acheter ces produits…

-C’est vrai, ce sera plus facile que d’aller dans un sex-shop…

-Vous n’avez pas répondu à ma question…

-Vous me gênez monsieur…

-Si vous me trouvez indiscret, ne répondez pas, mais je crois

que j’ai compris…

-Je suis célibataire et, avec le métier que je fais, les hommes me fuient comme la peste…

-Ne vous défendez pas, je trouve cela tout à fait normal, même les hommes utilisent ce genre de choses…

-Dois-je en déduire que vous…

-Pas encore, mais pourquoi pas, il suffirait que je trouve quelqu’un que ça ne rebute pas…

-C’est un peu contre nature, vous ne croyez pas ?

-Ce que font les femmes, pourquoi les hommes ne le feraient-ils pas ?

-Parce que vous êtes ?’équipés d’origine’’, vous les hommes…

-Bien sur, mais il faut un autre homme…

C’est elle qui me regarde intensément maintenant, avec un petit sourire en coin.

-Ce ne sont pas les endroits qui manquent pour les hommes, nous sommes ?’les parents pauvres’’ à côté de vous…

-Qu’entendez vous par là ?

-Vous avez les saunas, les clubs, nous n’avons rien de tout ça…

-Vous pouvez aller dans les saunas, j’en connais un mixte et bien achalandé…

-Je n’ose pas y aller, j’ai voulu le faire une fois mais je suis restée devant la porte…

-Vous n’avez personne qui pourrait vous y accompagner ?

-Oh non, et je n’oserais jamais le demander…

-Même pas une copine ?

-Encore moins, si je veux que ça se sache, c’est le meilleur moyen ! C’est ma poitrine que vous regardez avec tant d’insistance ?

-Exact… Je viens de m’apercevoir que vous ne portez pas de soutien gorge…

-J’ai la chance de ne pas en avoir besoin, c’est mieux comme ça, non ?

-Certes, tout le plaisir est pour moi, en bas non plus vous ne portez rien ?

-Monsieur…

-En général ce sont des parures, si vous ne portez rien en haut…

-Je ne fais pas de frais dans les sous vêtements, ni pour le haut ni pour le bas, vous êtes satisfait ? Nos jupes sont assez longues, personne ne peut voir dessous…

-En ?’civil’’, vos jupes sont aussi longues ?

-Pas tout à fait, tout dépend où je sors…

-Alors j’aimerais bien sortir avec vous, rien que pour voir l’effet produit…

-Si j’ai bien compris, vous me draguez ?

-On peut dire ça…

-Et vous croyez que je vais abonder dans votre sens ?

-Je ne crois rien madame, ce n’est qu’un voeu…

-Je vais y aller, je dois pointer, vous me déposez ?

-Comme promis. Vous en aurez pour longtemps ?

-Un petit quart d’heure, le temps de déposer mes carnets, me changer et pointer…

-Ce n’est pas vous qui faites la saisie ?

-Oh non ! Les PV, j’en ai ras le calot, si en plus il fallait les entrer dans l’ordinateur…

Nous sortons, le patron me fait signe qu’il marque les consommations sur le compte de Pierre.

-Vous êtes connu ici, vous ne payez jamais vos consos ?

-C’est mon copain qui paye…

Elle me suit dans le parking et semble encore étonnée en voyant mon auto.

-Belle voiture, et facile à reconnaître, c’est la deuxième que je vois…

-L’autre appartient à mon ami du magasin de lingerie…

Assise, elle tire sur sa jupe un peu remontée, j’ai quand même eu le temps de voir ses cuisses.

-Je ne sais même pas votre prénom, dit elle sans me regarder…

-Bernard, et vous ?

-Aline…

-Aline, je vous dépose et, si vous le permettez, je vous attends…

-Vous voulez vraiment me voir en civil alors ?

-Bien sur, je ne sais pas pourquoi, mais je pense que vous portez une jupe plus courte que celle ci…

-Raté, je suis en pantalon aujourd’hui. Vous pouvez m’attendre quand même !

-Je ne pourrais sûrement pas me garer, on se donne rendez vous ?

-Devant la brigade il y à toujours de la place mais ne restez pas dans votre voiture, vous me prendrez au coin de la rue…

-Je vous prends où vous voulez…

-C’est une proposition ?

-Aline, il est facile de comprendre que vous me plaisez…

-Vous n’y allez pas par quatre chemins…

-Je vous laisse ici et je me gare, ne traînez pas trop…

-Il est 20 et je pointe après la demie, ça ira ?

Elle sort en faisant bien attention de ne pas faire remonter sa jupe et me fait un petit signe de la main.

Je me gare en face du bar qui jouxte la brigade, une nuée de contractuelles occupe le comptoir en parlant et riant fort.

J’entre et je commande un demi, elles me regardent d’un air goguenard, la dernière arrivée dit que j’accompagnais Aline.

Là plus près de la porte jette un oeil dehors et revient en secouant une main.

-Elle ne s’emmerde pas la blonde, vous avez vue la bagnole de son mec ?

-Toi, avec ton gros cul, tu ne risques pas de te faire draguer par un type comme ça, répond une petite brune…

-Qu’est ce qu’il a mon cul ? Mon mec ne s’en plaint pas en tout cas, tu ne peux pas en dire autant !

-Moi, j’ai pas de mec, comme ça, je fais ce que je veux avec mon cul !

Bonjour les discussions, en plus elles se torchent au pastis.

En payant, je leur adresse un grand sourire, une grosse me regarde avec insistance et m’adresse la parole :

-Vous êtes le petit ami d’Aline ?

-Non madame, je suis son frère…

-C’est pas vrai, elle n’a pas de frère…

-Excusez moi, je me suis trompé, je suis celui qui la saute, au revoir mesdames…

Je sors du bar bien silencieux d’un seul coup, mon envoi a visiblement fait mouche.

Aline sort au moment où je passe devant mon auto, elle me fait signe discrètement de la prendre plus loin.

-Vos collègues ne sont pas tristes, lui dis-je, dès qu’elle est installée…

-Je sais, je ne vais jamais dans ce bar, c’est la beuverie tous les soirs. Quand je pense que plus de la moitié de ces femmes sont mariées avec des flics…

-Elles se torchent au pastis, c’est un peu tôt pour l’apéro non ?

-Et encore, maintenant nous n’avons plus droit au foyer de la police, le pastis était à 40 centimes. J’en ai vu sortir complètement bourrées !

-Une grosse m’a demandé si j’étais votre petit ami, j’ai répondu que j’étais votre frère…

-Elles savent que je n’ai pas de frère…

-C’est ce que la femme m’a dit, alors j’ai répondu, ?’je suis celui qui la saute’’ et je suis sorti…

-?a va jazzer demain au bureau, elles croient toutes que je suis lesbienne !

-Et ce n’est pas vrai, bien sur ?

-Vous ne seriez pas là si j’étais lesbienne. Vous avez toujours envie de me sauter, non ?

-Aline !

-Et bien quoi, vous avez envie ou pas ?

-J’ai envie Aline, mais peut être pas de vous ?’sauter’’ comme vous dites…

-Ne jouons pas sur les mots, Bernard, nous allons chez vous ou chez moi ? J’habite Saint André…

-Mais moi aussi, rue Marsan…

-Moi rue La tour, au 18, nous sommes voisins alors…

-150 mètres quand même ! Il y à longtemps que vous habitez là ?

-Presque un an, c’est la maison de mes parents…

-Votre papa c’était le ?’Colonel’’ ?

-Oui, vous le connaissiez ?

-Aline, mon père et votre père étaient très amis…

-Alors je sais qui était votre père, donc vous avez connu ma mère aussi ?

-Bien sur. J’étais même à son enterrement…

-?a me revient maintenant, j’étais sure de vous avoir déjà vu, mais je ne me souvenais pas où et quand…

-Aline, nous allons chez moi, j’ai un coup de fil à passer et je n’ai pas le numéro en tête…

Je la laisse un instant dans le salon pour aller téléphoner, à mon retour, elle feuillette une revue.

-Alors comme ça vous connaissiez ma mère…

-Oui Aline, je la voyais même très souvent. Terrible cet accident…

-La faute à pas de chance, elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment…

-Pourquoi est elle sortie par cette tempête ?

-Pour aller chez une voisine qui venait de l’appeler. Il n’y avait qu’un arbre et il a fallu qu’elle s’abrite dessous ! Bernard, je peux savoir pourquoi vous voyiez souvent ma mère ?

-Aline, vous voulez vraiment le savoir ?

-A vrai dire, je le sais ou plus exactement, je m’en doute…

-Alors si vous savez…

-Ce qui m’étonne, c’est que nous ne nous soyons jamais rencontré chez elle…

-Vous y veniez aussi ?

-Bernard, après la mort de mon père, nous pouvions faire ce que nous voulions…

-Vous participiez ?

-Bien sur…

-Devant votre mère ?

-Vous pensez bien que si je venais ce n’était pas pour faire de la couture, c’est elle qui organisait tout et je suivais le mouvement. En général, je venais le samedi soir…

-Et moi, je ne venais que dans la semaine…

-Alors vous avez connu Amandine…

-Et Sylvie…

-Sylvie n’est pas venue longtemps…

-Au moins deux ans…

-C’est vrai… Bernard, dites moi tout…

-Aline, ce n’est pas facile…

-Il ne me faut pas longtemps pour détecter la vraie nature des hommes, j’ai compris tout de suite qui vous étiez…

-Parce que je vous ai posé la question sur les sex-toys ?

-Entre autre. Votre regard sur mes seins et sur mes cuisses dans la voiture, je vois tout vous savez…

-J’aime regarder les belles femmes et vous en faite partie…

-Merci… Ma mère aussi était belle, n’est ce pas ?

-Très belle, vous lui ressemblez beaucoup, physiquement j’entends…

-Pour le reste aussi, nous avions les mêmes ?’penchants’’ si je puis dire, c’est elle qui m’a tout enseigné…

-Votre père dans tout ça, il faisait quoi ?

-Mon père n’était jamais là et il s’en fichait, du moment qu’il y trouvait son compte. Il ne venait en permission qu’une semaine tous les trois mois…

-Donc il savait…

-Il savait tout Bernard, lui aussi était un pervers de la pire espèce, avec ma mère, ils s’étaient bien trouvés tout les deux ! Si on se tutoyait ?

-Comme tu veux…

-Tu me raconteras ce que tu faisais avec ma mère ?

-Tu dois bien le savoir si tu participais…

-Oui, mais j’ai envie de l’entendre de ta bouche. Moi aussi je suis perverse, peut être moins qu’elle mais pas sur. On dirait que ça te fait bander de remuer ces souvenirs !

-C’est toi qui me fait bander, ton pantalon rentre dans ta fente, c’est comme si tu n’en avais pas…

-Je le fais exprès tu sais, j’aime que la couture frotte sur mon clitoris, ça me fait mouiller…

-Tu fais quoi quand tu es excitée ?

-Je me branle Bernard, où que je sois. C’est bien le diable si je ne trouve pas un endroit. Hier, j’ai vue une femme qui pissait derrière un arbre dans le jardin public, je n’ai pas pu m’empêcher de me branler devant elle…

-Tu étais en jupe ?

-Oui, c’était pendant ma coupure de midi…

-Elle n’a rien dit ?

-Oh que non, si elle pissait dehors c’était pour qu’on puisse la voir la salope, elle s’est caressée aussi…

-Vous vous êtes touchées ?

-Non, j’aurais bien aimé, mais nous risquions d’être vues. ?a ne l’a pas empêchée de se foutre deux doigts dans le cul, moi aussi d’ailleurs ! Je venais de pisser sinon, je l’aurais fait devant elle…

-?a t’arrive souvent ?

-Au jardin public, au moins une fois par semaine. Un jour qu’il pleuvait, je m’étais réfugiées dans une cabane avec un couple, le type s’est mis à tripoter sa femme, elle lui rendait ses caresses. Il lui mettait la main sous la jupe, ça m’a fichu en vrac, j’ai remonté la mienne et je me suis branlée devant eux. Je me suis pissée sur les doigts de bonheur, il s’est branlé sur les fesses de sa femme qui pissait en même temps. Une autre fois, j’ai pissée devant un skater, accroupie, les genoux bien écartés, je m’attendais à ce qu’il se branle, mais il est venu me mettre sa bite dans la bouche. Sa pine sentait la pisse, j’ai joui comme une folle en me caressant…

-Et lui, il n’a pas joui ?

-Si… Je me suis retournée et il m’a pris le cul sans préparation. Je me suis faite défoncer pendant un quart d’heure, avec sa belle pine qui bandait bien. Il a joui dedans et je me suis vidée sous ses yeux. ?a l’avait fait rebander, il voulait me la remettre mais il fallait que je parte. Ne pouvant pas m’essuyer, je suis restée le cul sale tout l’après midi ! L’hiver c’est moins drôle, il y à moins de monde. Tu connais le jardin public ?

-Non, ce n’est pas mon coin…

-Tu devrais y aller de temps en temps, je te jure que tu ne le regretteras pas. Il y vient une femme qui pourrait avoir l’âge de ma mère, ce qu’elle peut faire comme saloperies celle là, c’est inouï !

-Il n’est pas gardé ce jardin ?

-Si, mais les gardiens savent ce qui s’y passe, ça leur arrive de venir se rincer l’oeil de temps en temps, ça ne se fait que dans la partie là moins fréquentée…

-Ado, nous allions au bois Robert, tu l’as connu ?

-Tous les garçons en parlaient mais je n’y suis jamais allé…

-C’était le rendez vous des homos, avec mon ami Pierre, nous allions les épier, il connaissait le bois comme sa poche…

-Vous alliez voir les hommes entre eux ?

-Il n’y avait pas que des hommes, des couples venaient aussi, c’est ce que nous venions voir, on nous avait dit que des femmes s’exhibaient. Un jour, nous suivions un couple qui rentrait dans un sous bois, pour ne pas être repéré, nous les avons laissé prendre un peu d’avance mais nous ne les retrouvions plus et nous sommes tombés sur deux types, à poil dans un bosquet de genets, l’un enculant l’autre…

-?a vous plaisait de voir des mecs s’enculer ?

-Oh oui ! Ce jour là, Pierre s’est mis à tousser, nous étions repérés mais ça ne les a pas dérangé, celui qui se faisait prendre nous a fait signe d’approcher et de sortir nos bites pour qu’il nous suce…

-Vous l’aviez déjà fait ?

-Moi oui, Pierre pas encore, ça l’a tellement excité qu’il à déchargé tout de suite. Nous avions perdu le couple, mais lui nous voyait, je les ai repéré en entendant du bruit, le type baisait sa femme en nous regardant. Ils se sont approchés, le type avait joui, sa queue était pleine de sperme et de matière…

-Elle venait de se faire enculer la salope !

-Comme tu dis, et elle en a pris un deuxième coup, j’y ai fourré ma bite…

-Vous n’aviez rien pour vous laver ?

-Non, mais du ?’sopalin’’ plein les poches, heureusement…

-Et vous baisiez sans capote, bien sur…

-Aline, nous avions 16 ou 17 ans et pratiquement pas d’expérience et encore moins le réflexe capote. Pendant les vacances, nous y étions fourré tout le temps dans ce bois…

-Il s’y passait tant de chose que ça ?

-S’il faisait beau, c’était l’affluence, les chemins étaient secs et on pouvait s’allonger dans l’herbe haute. Je me souviens m’être branlé trois fois, un après midi…

-En matant des mecs ?

-Des mecs et des couples aussi. J’y venais souvent seul, ça me permettait de faire ce que je voulais…

-Tu allais retrouver les mecs que tu matais ?

-Quelque fois…

-Tu faisais quoi avec eux ?

-Je suçais la plupart du temps et je me faisais sucer aussi…

-Tu ne te faisais pas prendre ?

-Si, ça m’arrivait mais il fallait que je me prépare…

-En faisant quoi ?

-Avant de partir de chez moi, je me godais le cul pour assouplir mon sphincter et je m’enduisais le trou de lubrifiant, comme ça j’étais prêt…

-Quel âge avais-tu la première fois que tu t’es fait enculer ?

-16 ans…

-?a s’est passé où ?

-Chez un copain, nous regardions des bouquins de cul et nous bandions, il m’a sucé, je l’ai sucé et il m’a enculé…

-Comme ça, sans préparation ?

-Il avait une petite bite, je n’ai rien senti, même quand il a joui…

-Tu l’as pris aussi ?

-Dans la foulée. Il n’en était pas à sa première sodomie, je lui ai défoncé le cul pendant un quart d’heure et j’ai déchargé dans sa bouche. Je pensais que nous étions seuls, mais son père était là, je l’ai croisé dans le couloir en allant aux toilettes, il bandait le salaud vu la bosse qui gonflait sa braguette. J’ai pissé sans fermer complètement la porte, il était derrière à m’attendre en caressant son sexe par-dessus le tissu. Je ne sais pas pourquoi mais je l’ai suivi dans une petite pièce qui lui servait de bureau, à peine entré, il a sorti sa bite, un truc énorme avec un gros gland violet, je pouvais à peine le mettre dans ma bouche. Il se branlait pendant que j’essayais de le sucer et il m’a déchargé dans la bouche, c’était la première fois, j’ai failli m’étrangler tant il y avait de sperme et sa pine puait la pisse. Après avoir joui, il s’est retourné pour que je lui lèche le cul, et il m’a demandé de l’enculer…

-Tu as commencé ta vie sexuelle avec des mecs si j’ai bien compris…

-Non, j’ai été dépucelé par une femme…

-Une femme, pas une jeune fille ?

-J’allais faire des courses pour une femme qui habitait près de chez nous, une dame charmante, amie de ma mère, qui venait de se faire opérer d’une hanche. Un jour, sa fille est venue faire un peu de ménage, à chaque fois qu’elle se penchait je lu

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire