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Les amants de Lady Schneckerley – Chapitre 5

Les amants de Lady Schneckerley - Chapitre 5



Pour cette dernière nuit, chacun voulut me dire adieu. Mais comment m’accoupler avec autant d’hommes.

L’air était doux, le navire filait bien. On croisait d’autres bâtiments au loin, tous Britanniques ou alliés que l’on saluait d’un coup de canon.

Je demandai qu’on illuminât le pont et proposai un concours à tout l’équipage.

Je passerais nue dans les rangs des hommes qui me salueraient d’un garde-à-vous pénien le plus rigide possible. Je choisirais les dix hommes les mieux membrés et ceux-là auraient le droit de me saillir devant l’équipage. Les autres pauvres matelots pourraient toujours se branler et m’asperger de leur semence.

Le capitaine et les officiers ne trouvèrent pas la mesure sage. On n’avait jamais rien vu de tel sur un navire et ils décidèrent de ne point s’y associer, mais ne purent s’opposer à ce que je proposai puisqu’à tout prendre, ce qu’il venait de se passer depuis que je les avais tous baisés n’était pas courant non plus.

Ainsi fis-je. Les hommes retenaient leur souffle. Je les frôlai, tâtai les pénis durcis, les couilles poilues, les torses bombés.

J’eus bientôt fait de désigner les vainqueurs même s’il fallut mesurer de près pour départager ceux qui pouvaient prétendre à la dernière place.

On m’avait installé une paillasse sur le pont et chaque homme me prit selon son plaisir. Chacun préférait telle position, chacun avait son rythme. Mais il faut reconnaître qu’ils étaient plutôt rapides. Et avant que chaque marin ait pu vider ses couilles sur mon corps, ils avaient déjà tous joui.

Je pus alors avoir recours au onzième puis au douzième… tandis qu’il pleuvait du foutre. J’en fus couverte. Décidément, j’en appréciai de plus en plus l’odeur, la tiédeur et le goût.

Tout se termina finalement dans le plus grand désordre. Les hommes se succédaient désormais en moi et au-dessus de moi sans plus aucune idée du concours. Le dernier à me prendre était un irlandais, grand, mince et roux, comme son sexe. Au demeurant, son sexe n’était pas si mince mais il était couronné par un énorme gland ce qui lui donnait une finesse et une singulière allure qui lui valurent, ainsi qu’à celui qui le portait, le surnom de "Champignon" auprès de l’équipage.

Il me supplia de l’emmener avec lui, que jamais plus il ne pourrait aimer une femme comme moi, qu’il se damnerait pour rester à mon service. Il s’appelait Fred Gingerdick et s’était comporté pendant toute la traversée avec beaucoup de prévenance, me faisant l’amour avec une extraordinaire délicatesse qui avait tranché avec le reste de l’équipage. Il m’avait aimée pendant plus d’une heure, m’embrassant partout me déposant de très délicats baisers sur le corps. Il avait été très attentif à mon plaisir plus qu’aucun homme avant lui. Je m’étais attachée à lui e, pendant qu’il se vidait en moi, je lui promis de le prendre à mon service quand il serait arrivé au terme de son engagement. Dans trois mois, après une course jusqu’au Brésil, je l’enverrai chercher.

Quand chacun eut son saoul, on remplit un baquet pour que je me rince. Beaucoup d’hommes restèrent à me regarder.

Le lendemain nous arrivâmes à l’île de Jamaïque.

Nous avions fait promettre à chaque matelot de garder le secret ce que nous avions partagé pendant la traversée et je comptai sur leur superstition pour que cela fonctionne. Seulement, un marin boit et les langues se délient. Aussi, je me félicitai que mon mari et moi eussions embarqué sous un nom et un titre d’invention. Ma réputation s’en tiendrait préservée.

Le jour même où nous accostâmes, nous prîmes le Brick qui nous attendait pour nous rendre sur Pledge island où nous avions nos plantations. Nous y arrivâmes après trois jours bien ternes où je crus tomber folle de ne plus avoir d’hommes à me mettre entre les cuisses car, le navire faisant régulièrement cette course, il m’était difficile de répondre aux avances, fussent-elles celles d’un officier. Dans ce cas, immanquablement, les choses finiraient par se savoir.

Ici, nous nous présentâmes sous nos titres véritables pour prendre possession de nos biens. Prévenu à l’approche de notre voile, le gouverneur nous attendait en personne et nous reçut en son palais où nous nous fîmes ses hôtes.

J’avais hâte de partir pour pouvoir trouver un homme qui pourrait me satisfaire car, entre ce vieil homme et ses vieux serviteurs noirs, il n’y avait rien qui put étancher ma soif de sexe…

Le gouverneur nous retint de partir le lendemain. Il y avait deux à trois jours de trajet pour atteindre l’autre versant de l’île où le climat était étouffant en ce moment de l’année. Nous ferions mieux d’attendre. Mais mon mari qui n’en pouvait plus de patienter pour s’allonger avec son amant voulait partir à tout prix, prétextant vouloir découvrir au plus vite notre domaine.

Ce fut la femme du gouverneur qui trouva une solution.

Une imposante bâtisse, digne de notre rang, était à vendre sur les auteurs. Elle décrépissait un peu depuis le départ du précédent propriétaire pour les colonies du nord, mais avait gardé une poignée d’esclaves pour son entretien et un régisseur, ivrogne consommé, brutal et détesté universellement dont on nous conseilla de nous séparer.

L’argument qui me convainquit d’acquérir cette propriété fut que, du côté de nos plantations, il n’y avait que quelques familles, alors qu’ici plusieurs personnalités avaient une résidence loin de leur domaine et on pouvait avoir une vie sociale, sans compter la sécurité de la garnison… et son lot impressionnant de manches à couilles car qui dit garnison dit hommes, qui dit hommes dit bites… je trouverai sûrement à m’occuper ici.

Le lendemain j’achetai le domaine. Il y avait besoin de quelques travaux mais il était logeable.

Le régisseur me prit de haut. Il était vraiment déplaisant et sentait le rhum. Je résolus de le chasser au plus vite. Nous passâmes la nuit sur place et je me caressai en attendant mieux. Fort heureusement, il poussait des bananes dans le parc et elles apaisèrent un peu ma faim…

Le lendemain mon mari et Arthur partirent. Je restai seule avec Ann et le régisseur, plus une poignée d’esclaves noirs comme l’ébène, jeunes… huit en tout.

Je les vis au travail. Le régisseur faisait du zèle pour montrer qu’il tenait la maison en main. Les coups pleuvaient.

Torses nus, portant des vêtements élimés pour la plupart qui leur collaient littéralement aux fesses et aux cuisses, sans parler de leur gousset, leur formidable bulge, je me surpris à admirer la virilité des esclaves et même, à ma grande confusion à les trouver beaux, désirables… En même temps que la concupiscence me submergeait, je sentis le rouge me monter au front comme si on lisait dans mes pensées. Il me fallait lutter contre mes préjugés sur les hommes de couleur, mais à voir leur corps, je me demandai comment on pouvait les trouver inférieurs. Du reste, ma vie sexuelle faisait peu de cas des règles et conventions et de toute leur hypocrisie.

— Pourquoi n’y a-t-il pas de femmes Dave ? Demandai-je au régisseur.

— Ces babouins ne pensent qu’à forniquer… et si on leur en met, on n’obtient plus rien. Quant à leurs femelles, elles sont encore plus vilaines qu’eux et très fainéantes.

— Je ne les trouve pas si vilains…

Cette remarque m’attira un regard foudroyant suivi d’un sourire ironique. Puis il y eut crachat. Je feignis d’ignorer l’offense, d’ailleurs plus choquée par l’absolu manque d’humanité de ce monstre.

Le soir tombe tôt sous les tropiques, mais je profitai de la douceur montant de l’océan après cette journée bien chaude. Fenêtre ouverte je contemplai les étoiles. J’étais en déshabillé léger, rêvant à ses corps musclés d’esclaves, comme je n’en avais jamais vus, pas même chez les matelots. Ann était couchée.

Soudain j’entendis un claquement sec puis un cri et cela se répéta. On donnait du fouet !

Je sortis.

Devant les communs, sept esclaves étaient à genoux enchaînés, pendant qu’un huitième, entièrement nu, était attaché à un poteau. Dave le flagellait à la lumière des torches. Son fusil posé à côté.

C’était le plus grand et le plus musclé de tous, et le régisseur, bouteille de rhum à la main, s’acharnait sur lui.

Je m’interposai trouvant ce comportement abject et cruel.

— Vous êtes fou ! Cessez de brutaliser cet homme.

— Cet homme, oh, oh, Milady voit un… homme… oh, oh… Milady aime donc ces bêtes-là !

Et il leva le bras en laissant éclater un rire sardonique.

Je le retins.

— Qu’a-t-il fait ?

— C’est le plus mauvais de tous… fainéant, voleur… toujours prêt à dérober plus que sa ration… et ce soir, je l’ai surpris… Oh j’ose à peine le dire à votre grâce… je l’ai surpris allongé sur un autre…

— Allongé, comment allongé ?

— Dame, Milady… sans femelle, on trouve quand même le moyen de se livrer à toutes les abominations, même contre nature… On ne peut tolérer une telle dépravation… n’est-ce pas ? dit-il avec une sorte de provocation dans le ton, que je mis sur le compte de l’alcool.

— Ce n’est pas vrai Mistress ! protesta la victime.

— Ferme ta gueule sale nègre, hurla l’autre… Et il lui assena un coup d’une telle violence que le pauvre fléchit.

Je me jetai sur le régisseur.

— Brute, ignoble personnage… laissez-le maintenant. La bête c’est toi, l’animal c’est toi. Tu n’as rien d’humain, eux sont des hommes ! dis-je en laissant éclater ma colère et le fond de ma pensée.

— Oho, tu défends ces animaux-là la belle…

— Je vous défends…

— Tu me défends… ton mari n’est pas là… et d’ailleurs, si c’est ton mari… tu crois que je n’ai pas vu son manège avec son "serviteur"… Il est bien comme ces nègres…

— Vous êtes un porc immonde. Je vous chasse.

Alors il m’attrapa par le bras. Son haleine empestait l’alcool, il titubait un peu.

— Me chasser… ahaha… viens par là ma belle… tu me chasses… tu les défends donc… Tu préfères ces ordures au vieux Dave… viens par là.

Il m’empoigna brutalement et me jeta entre les jambes du pauvre homme accroché au poteau.

— Ton homme ne doit pas t’honorer souvent "ta grâce" et tu m’as l’air d’être une catin qui va avec les esclaves.

La peur me gagnait et je ne pus pas profiter de l’aubaine qui m’était donnée d’entrer en contact avec ce sexe énorme. D’ailleurs, l’esclave se recula…

— Arrêtez, arrêtez, vous irez en justice…

— Tu deviens raisonnable, tu préfères les vrais hommes… regarde ce que j’ai pour toit ici ma belle.

Il agitait son sexe d’une main en me tenant de l’autre et essayait de me fléchir devant lui.

Ce type me répugnait. J’essayai de lui échapper mais il commença à se frotter contre moi. Je criai, le menaçai mais il répliqua qu’après en avoir fini, il saurait bien se débarrasser de moi… Il me fit rouler par terre et s’allongea sur moi. J’essayai de me dégager de toutes mes forces et réussis à le faire en lui plantant mes doigts dans les yeux. Je me relevai mais il me rattrapa et nous tombâmes au pied des autres esclaves qui réussirent à le maintenir un peu mais il se dégagea en leur promettant une vengeance terrible et me rejoignit bientôt.

Nous roulâmes encore un peu mais il parvint à me maîtriser en m’enserrant les poignets. On devine ce qu’il prétendait faire et j’étais terrorisée.

Puis, tout à coup, une ombre apparut derrière lui et un bruit sourd se fit entendre au moment où un objet touchait son crâne. Il s’effondra.

Il avait perdu ses clefs aux pieds des esclaves qui s’étaient libérés et avaient détaché celui qui était flagellé dans le but de fuir, mais lui venait de neutraliser mon agresseur d’un coup de crosse dans la nuque. Je poussai le corps inerte. Il était mort.

Je ne vis que de la panique dans les yeux de mon sauveur qui en avait même oublié sa nudité.

Je pris ses mains.

— Merci, merci, vous m’avez sauvée. Comment vous appelez-vous ?

— On m’appelle Bo Tom, Mistress…

— Merci Bo Tom, merci. Tu es mon sauveur…

— Mais Mistress, je l’ai tué, je l’ai tué… je vais être pendu…

La panique le gagnait.

— Pendu pour avoir débarrassé le monde d’une telle ordure… moi vivante, cela n’arrivera pas.

Comme je parlai, Ann survint

— Mon Dieu Madame, que se passe-t-il. Ces cris… qu’arrive-t-il ?

Je lui racontai tout.

— Comment nous débarrasser du corps ?

— Expliquons le tout au shérif.

— Si j’étais sûr d’éviter la pendaison à ce pauvre Bo Tom ! Il est esclave et même pour sauver sa maîtresse… d’ailleurs il faudrait que je raconte tout… Quelle honte !

— Qu’il s’enfuie alors !

— Pour aller où… Sur cette île, il sera rattrapé… Et on s’enfuit quand on est coupable.

— J’ai peut-être une idée.

Elle était bonne. Nous résolûmes de porter le cadavre dans sa bicoque, de l’allonger sur son lit et d’y mettre le feu. Les esclaves regagneraient leur logement et nous les enfermerions à double tour laissant les clefs sur le cadavre et prétextant ainsi n’avoir pas pu trouver le régisseur et mobiliser les noirs pour éteindre le sinistre. L’incendie sans doute se verrait de loin, mais le temps que les secours arrivent des maisons les plus proches, tout serait fini.

Nous fîmes ainsi après que je me fus changée.

Tout se passa comme convenu. Ann et moi étions devant la cabane qui n’était plus que brasier quand arrivèrent les premiers secours. Nous parûmes affolées, disant que nous n’avions rien pu faire faute de savoir comme libérer nos esclaves. Quand un serviteur d’un domaine voisin fit sauter les verrous de la cabane de nos esclaves, nous dûmes encore faire tomber leurs fers, si bien que lorsque les premiers seaux d’eau, la cahute n’était qu’un brasier effondré et ronflant.

L’un des voisins, qui étaient de plus en plus nombreux, se demanda si mon régisseur n’était pas quelque part à boire en ville, ou même cuvant son alcool dans quelques fossés et qu’il serait bien puni de voir ainsi son logis…

— Mais comment le feu a-t-il pris ? Demanda une voisine accompagnée de sa servante.

— Nous l’ignorons.

Alors vint à l’idée que le régisseur pouvait être à l’intérieur. On envoya chercher la justice et on attendit le matin, quand le feu fut éteint pour enlever les décombres tièdes et découvrir le cadavre calciné du régisseur. Comme nous l’avions laissé allongé sur le ventre, son crâne défoncé fit penser qu’en brûlant une poutre, dont il restait de lourds tronçons à côté, s’était effondrée sur lui. On découvrit le trousseau de clefs à moitié fondu, des bouteilles d’alcool vides. Il fut conclu à l’incendie.

Quelqu’un proposa d’enfermer les esclaves mais je suggérai qu’on les laissa sans entraves me portant garante qu’ils auraient à cur de servir leur maîtresse dans une épreuve pareille.

On me conseilla de trouver un nouveau régisseur. Je pensai à Gingenrdick et promis qu’il viendrait dans trois mois. D’ici là, avec huit esclaves je saurais me débrouiller. Les femmes des alentours me consolèrent et on me laissa enfin seule. C’était déjà presque midi.

Je me rendis près des esclaves.

— Je vous promets de bien vous traiter. Vous ne porterez plus de fers et j’améliorerai votre quotidien. Nous verrons cela plus tard. A ce soir mes chers serviteurs.

Comme je partais, je vis le dos de Bo Tom, que Dave avait massacré.

— Venez que je vous soigne.

Assis dans l’office, je passai un onguent sur son dos.

Il ne se plaignit pas.

Sa peau était douce et ferme. Ses muscles puissants. Et je dépassai la zone des soins pour masser sa nuque… j’avais envie de lui… mais en plein jour… je finis donc par lui mettre un pansement que j’enroulai autour de son torse légèrement poilu, ce qui me donna l’occasion de toucher sa formidable poitrine plus forte que celle d’un buf. J’aurais voulu y poser mes lèvres et me livrer immédiatement à lui…

Allez vous reposer maintenant. Reposez-vous tous les huit… et voyez ce dont vous avez besoin pour améliorer votre existence. Vous m’en ferez la liste. Ann fera votre repas du soir et, après le repas, vous reviendrez pour que je te refasse votre pansement.

Il sortit en me remerciant et en me bénissant. Morte de sommeil j’entrai dans ma chambre et m’effondrai sur mon lit, mes rêves pleins d’un géant noir, d’un éphèbe d’une telle beauté et d’une telle puissance qu’il me soumettait à lui et me faisait l’amour.

A suivre

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