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Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie – Chapitre 4

Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie - Chapitre 4



Réveil mitigé. Souvenirs de la veille, de Thomas, mais aussi la présence rassurante de Rémi et son sperme séché entre mes cuisses et sur mes fesses. Son pénis n’est plus en moi, bien sûr, mais la façon dont il m’a fait l’amour la veille m’a fait tellement de bien

 Petit déjeuner silencieux. Rando silencieuse. Je reste sans cesse avec Rémi, tâchant d’oublier les deux autres et de profiter au maximum des paysages, de plus en plus montagneux. 

 Midi. Croiser les Allemands, qui s’étaient déjà arrêtés, qui nous font de joyeux « au revoir, à ce soir ! » quand ils repartent.

 Fin d’après-midi. Arriver au refuge d’Usciolu, tout mimi avec ses volets bleus, niché contre la pente. Apprécier le lieu. Repas. Allemands. Discuter en français (je comprends), en allemand (je ne comprends pas, je m’inquiète). Jeter un coup d’il discret à mon téléphone. Pas de réseau, pas même pour les appels d’urgence : donc même avec un opérateur différent, pas de téléphone, pour qui que ce soit.

 Fred remarqua mon manège et mon soulagement. Il se rapprocha de Rémi et moi en douce.

 – Pas grave les p’tits loups, demain soir on aura forcément du réseau à Prati, on ne sera pas loin d’un village : on se rattrapera bien A moins que la miss préfère ne pas remettre au lendemain ?

 Je ne lui répondis même pas ; il haussa les épaules.

 – Tant pis pour toi Il se peut que demain, tu le regrettes : je n’aime pas attendre, Emilie jolie.

 Je me détournai en silence. Qu’il reste donc frustré cette nuit.

 Fred et Thomas partirent se coucher. Nous avions monté les tentes : le ciel était orageux, on risquait l’averse pendant la nuit.

 Je m’installai rapidement dans la mienne, Rémi me rejoignit assez vite. Je souris et me pressai contre lui, alors qu’il était assis et enlevait son tee-shirt et son short.

 – Répit Trop bien

 Il rit et me serra. Nous restâmes un moment enlacés ainsi. Je me blottis encore plus, face à lui, passant une de mes jambes autour de sa taille : je voulais le sentir entièrement contre moi, c’était rassurant. Je perçus alors son érection. Sentir son pénis durci contre mon ventre m’excitait. Rémi se pressa davantage contre moi.

 – Rémi, tu sais Hier, il n’y a pas eu que la vidéo que Thomas a montrée

 – C’est-à-dire ?

 Je lui racontai alors le trajet du retour, et surtout la terrible fellation, violente, qu’il m’avait imposée. Rémi me serra plus fort, pressant son sexe dressé dans son boxer contre moi et bougeant lentement son bassin.

 – Ma puce, ma pauvre puce Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Si seulement je pouvais te soulager de tout ça.

 – Je ne sais pas, on a dit que ce n’était pas bien, mais Ca m’aiderait, je pense, à dépasser tout ça. S’il te plait, comme hier Tu te souviens Tu m’as fait comme sur la vidéo, ça m’a fait beaucoup de bien Si tu acceptes Dans ma bouche, mais comme Thomas : au-dessus de moi, fort, vite s’il te plait

 Je gémissais presque dans mon attente.

 Rémi m’embrassa et glissa une main dans son boxer. La pluie avait commencé à tomber, nous isolant complètement de l’extérieur. J’allumai une frontale, que je plaçai sous un tee-shirt, pour tamiser la lumière. Rémi avait sorti son sexe, tendu et dur, et me regardait. Je me détachai de lui et m’allongeai sur le dos.

 – S’il te plait 

 Rémi se positionna au-dessus de moi en s’agenouillant et descendit lentement sur mon visage. Je montai à sa rencontre et commençai à lécher son gland. Il soupira. Je le léchai plus avidement, à petits coups de langue, puis plus longs, lentement, rapidement, alternant

 – Hum, c’est bon Emilie encore mieux que l’autre soir quand tu m’as sucé. Ca me rappelle le lycée, je me souviens dans les WC, tu avais commencé comme ça avant qu’on soit interrompus

 Je passai alors ma langue sur toute la longueur de sa queue, de la base de la hampe au gland, plusieurs fois, m’attardant à chaque fois sur l’extrémité. 

 – Rémi

 – Emilie, ma puce

 – Dans ma bouche, et fort, aussi fort que tu peux baise mes lèvres

 Il ne se fit pas prier : il saisit ma tête et entra brusquement, entièrement, dans ma bouche. Son pénis, moins long que celui de Thomas mais plus épais, m’écarta largement les lèvres. J’attrapai ses fesses pour l’aider à s’enfoncer. Une fois bien dans ma bouche, il commença à s’activer, à grands mouvements de hanches comme s’il pistonnait entre mes jambes, produisant des bruits mouillés étouffés. J’adorais ça, être soumise à sa queue de cette façon, volontairement

 – Ah c’est trop bon dans ta bouche Tu suces tellement bien ma puce, Thomas a dû prendre son pied hier, s’il a fait pareil. Ecarte davantage les lèvres, Emilie, prends-moi bien, prends bien ma queue comme ça !

 De mes mains, je continuais à accompagner son mouvement.

 – C’est incroyable, j’avais jamais eu une fellation comme ça, dans une bouche offerte comme une chatte trop bon de baiser ta bouche, j’espère que tu aimes aussi

 Je gémis d’approbation. A tâtons, je trouvai la maudite lampe torche et me l’enfonçai dans le sexe que mon excitation avait lubrifié.

 – Oh ma puce, vas-y, fais-toi plaisir en même temps, j’aimerais qu’on jouisse tous les deux

 Je gémis encore plus fort sur sa queue, sans crainte d’être entendue à l’extérieur : la pluie battait violemment la toile de la tente.

 – Putain oui, ah t’es trop bonne, suce, aspire, je vais venir !!

 Son poids m’écrasait le visage à chaque pénétration, m’étouffait, mais c’était tellement bon de savoir que c’était sa queue et pas celle de Thomas

 Il jouit dans ma bouche, alors que la lampe était profondément plantée en moi. Je sentis son éjaculation me remplir en plusieurs giclées, déborder. J’avalai tout ce que je pus. Il resta un moment affalé sur mon visage, puis se retira et m’embrassa, plusieurs fois, doucement, longuement, il me lécha même les lèvres sans se soucier du sperme.

 Je n’avais toujours pas joui, il saisit la lampe et prit le relais pour me la fourrer, de plus en plus fort jusqu’à ce que je me mette à gémir et à le supplier de me pénétrer plus vite. Je ne pus m’empêcher de crier en donnant de grands coups de hanches quand l’orgasme me saisit.

 Nous restâmes ensuite blottis l’un contre l’autre, en silence. Il ôta délicatement la lampe de mon sexe. La pluie se calmait un peu.

 – Rémi, j’ai honte, on n’aurait pas dû

 – Ma puce, la situation est terrible pour toi, tu n’as rien à te reprocher. Tu fais ton possible pour traverser ça sans dommage. Je t’aiderai autant que je le pourrai, je te jure, ma puce.

 Ce disant, il saisit délicatement mes seins pour les caresser doucement. Je me serrai davantage contre lui.

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 Je commençai à vaguement somnoler quand j’entendis du bruit venant de l’extérieur. Rémi aussi, il venait de se dresser, aux aguets.

 – Tu crois que c’est eux ? Qu’ils viennent pour moi ?

 – Non, le bruit reste à la même distance Attends là, je vais voir.

 – Non s’il te plait, ne me laisse pas. Je viens avec toi.

 Nous enfilâmes les capes de pluie et ouvrîmes silencieusement la tente. Une fois sortis, nous nous dirigeâmes vers celle de Fred et Thomas, qui s’avéra être la source des bruits qui étaient en fait de légers gémissements, que couvraient presque la pluie. Nous nous approchâmes au maximum. 

 Je reconnus alors la voix de Thomas, entre deux gémissements.

 – S’il te plait, pas trop longtemps, ça fait mal dans cette position

 C’était Fred qui lui répondait, bien sûr, en haletant.

 – Tu parles dès que je touche ta queue je la sens bien bandée, tu aimes ça, comme d’habitude Et tu l’as bien mérité : hier que t’ai gentiment laissé mon tour avec Emilie parce que tu es tellement pas doué que tu n’avais pas réussi à la fourrer quand tu l’avais coincée contre l’arbre avant-hier. Alors que c’est moi qui ai pensé aux photos, au chantage, à tout !!! Moi ! Tu as pu la mater, l’enfiler, la baiser comme tu voulais, dans sa bouche, dans sa chatte, et moi ce soir : rien ! Après avoir vu et revu ta vidéo qui m’a mis une trique pas possible ! Alors tu la fermes et tu assumes. 

 Halètement plus fort, Thomas pousse un cri étouffé cette fois.

 – Chacun son tour, Thomas : hier tu baisais, aujourd’hui je baise. (Thomas continuait à gémir doucement et à lui demander de ralentir) D’ailleurs le lubrifiant dans ton sac, tu vas pas me dire que c’est parce que tu penses aux filles qui ont la chatte ou le cul délicats, peut-être ? Alors que t’es un vrai salaud qui aime bien prendre les autres à sec Tu espérais bien que je te la mette dans le cul, si le plan avec Emilie ne marchait pas

 Les gémissements de Thomas continuaient.

 – Putain ta queue est trop large, Fred, ça fait mal, je te jure D’habitude tu me prends pas comme ça, tu m’écartes bien les fesses là avec ton poids et tes jambes autour des miennes ça me serre trop le cul sur ta bite, même avec le lubrifiant

 Je percevais maintenant un autre bruit, de succion, un peu mouillé, celui d’un pénis qui s’activait vigoureusement, manifestement dans un anus.

 – Arrête de râler Je te baise pas souvent, juste quand il n’y a pas de meuf à soumettre dispo C’est convenu comme ça, non ? Je nous crée de super plans bien chauds où on peut leur démonter la chatte et le cul, tu en profites, t’es bien content de te les taper avec moi à chaque fois, hein Et quand il n’y a pas d’occasion, en échange, un bon coup de bite dans ton cul Donnant-donnant. Et puis imagine : elle, je vais l’enculer comme je te baise maintenant, tu vois ça d’ici ? (les bruits mouillés accélérèrent un peu, les halètements de Thomas s’intensifièrent) C’est ce que je voulais lui faire ce soir, la prendre en lui serrant bien le cul. Sans le lubrifiant par contre Ca te plait pas, l’idée que je la baise comme ça demain ?

 – Oh oui (Thomas gémissait plus fort, à chaque fois qu’on entendait le bruit d’insertion de Fred) Putain vas-y Fred, tu vas la prendre comme ça, tu vas la prendre bien profond ! Elle sera super serrée, ça va lui déchirer le cul j’aimerais te voir faire La voir allongée sous toi, immobile, pendant que tu la défonces, l’entendre gémir Trop bon Montre-moi bien ce que tu vas lui faire ! Trop bon si tu l’encules comme ça et que je peux la voir S’il te plait, Fred, hhumm s’il te plait, s’il te plait

 – On verra. On verra si tu es sage, tu pourras venir si tu te laisses bien faire ce soir Et je veux ta bouche ensuite

 Ils se turent ; nous n’entendions plus que gémissements et halètements. J’écoutais, pétrifiée, n’osant plus bouger. Fred finit par crier « Ah putain comme ça, oui, je vais la lui mettre comme ça ! Elle va la prendre bien profond dans son cul étroit cette pétasse ! Comme ça ! Comme ça ! Comme ça !! », Thomas cria un long gémissement à son tour et tout s’arrêta. On n’entendait plus que la pluie et les ronflements des Allemands dans les tentes voisines. Finalement Fred reprit, essoufflé :

 – Hum, tu m’as bien juté dans la main en même temps Content que ça t’ait plu. Allez, viens nettoyer ma queue et demain tu pourras me voir déchirer le cul d’Emilie.

 Je me relevai précipitamment. Rémi me suivit dans la tente. Nous nous allongeâmes sans rien dire. Pourvu qu’il n’y ait pas de réseau demain. Je me serrai contre Rémi, le dos contre son torse. Il me saisit les seins, qu’il pétrit doucement. Je remarquai vaguement sa nouvelle érection, qu’il glissa entre mes cuisses alors que je m’endormais.

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