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Pervertie – Chapitre 3

Pervertie - Chapitre 3



— Je suis désolé

Le soir suivant, je me suis précipitée sur lordi. Je voulais mexpliquer avec lui, il le fallait. La veille, jétais fatiguée, fatiguée de tout ça, je métais endormie directement, sans avoir retiré mes vêtements. Le lendemain, jétais tentée de me connecter dès le matin mais je savais quil ne serait pas là, jai alors attendu le soir avec impatience, sans tenir sur place ce qui avait considérablement énervé ma mère. Me voilà donc face à lordinateur, il a fini par se connecter. Je me demandais distraitement à qui dautre il parlait à par moi puisquil était sur ce site même quand jétais susceptible de ne pas être là. Mais je nétais pas naïve, il nétait sûrement pas du genre sentimental de toute façon. Dautres filles devaient lui tourner autour, forcement.

— Sincèrement ? lui demandais-je

— Oui. Je suis désolée de tavoir fâchée. Je mexcuse, je pensais que cétait ce que tu voulais.

Il parlait sûrement de ce qu’il m’avait débité la dernière fois de façon si…bestial. Le voir comme ça, calme, on ne dirait même pas qu’il avait cette part là en lui.

— Jai limpression que tu te fiches de moi.

— Non ! Je ne me moque pas de toi, jessaie dêtre sincère là.

— Jai un gros doute si tu permets.

— Je te permets tout ce que tu veux Lola.

Je ne savais plus sur quel pied dansé avec lui. Il sexcusait de ses avances et recommençait aussitôt après. Que voulait dire ce "je te permets tout ce que tu veux » ? Cétait clair en fait. On ne peut plus clair, il continuait à me faire du rentre dedans et nallait sûrement pas tarder à me demander de le voir. Me le demandera-t-il ? Et surtout, en avais-je envie ?

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Jen avais marre de communiquer uniquement à travers ce fichu ordinateur. Je voulais la voir. Voir son visage, son regard, son sourire et bien dautre chose pas si romantique que ça. Ça avait assez duré. Les autres ne mavait pas rassasié, pas assez en tout cas puisque jen voulais toujours plus à peine quelques minutes plus tard. Je devenais fou et javais limpression quelle jouait avec moi. Elle venait quand ça lui chantait. Je nétais pas son jouet et elle le devinera bien vite. Cétait elle, mon jouet.

— Jai un gros doute si tu permets

— Je te permets tout ce que tu veux

— .

— Je veux te voir.

— On se connait à peine !

— Il faut que je te voie Lola, tu comprends ça ? Je ne vais rien te faire de bien méchant.

— Juste un café

— Un thé

— Va pour le thé

Je ris doucement. Elle était vraiment singulière. Ce nétait pas comme les autres, je le sentais.

Je déboutonnais ma chemise et desserrait ma cravate en me laissant aller sur la chaise.

Jallais être servi. Il suffisait d’être patient.

"La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force" Celui qui avait dit ça avait entièrement raison.

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