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Une très bonne surprise – Chapitre 2

Une très bonne surprise - Chapitre 2



Et justement, pile au moment où elle arriva dans le salon, Vincent passait la porte d’entrée de l’hôtel et se dirigea vers l’accueil.

— Bonjour, j’ai réservé une chambre au nom de Vincent Leménager, de l’entreprise RED.

— Oui, une chambre double pour trois nuits, se pressa de faire remarquer le réceptionniste.

— Euh. Excusez-moi mais je crois qu’il y a une erreur, j’ai demandé une chambre simple.

— Nous avons eu quelques problèmes avec la dernière chambre simple qu’il nous restait, et nous vous prions d’accepter nos excuses. Nous avons pris le soin de vous surclasser, bien évidemment au même prix que pour la chambre simple que vous aviez réservée.

— Je vois, répliqua Vincent, surpris. « Merci beaucoup ».

Il ne savait pas trop quoi dire d’autre en fait. Même s’il avait souhaité une chambre assez banale, il devait se contenter d’une chambre de qualité supérieure pour le même prix. Et pour dire la vérité, il avait l’attention d’en profiter à fond.

— Je vous donne vos clés, les petits déjeuners seront disponibles jusqu’à 10h.

— Oh, vous savez, ma formation commence à 9h, donc je serai parti bien avant la fermeture ! plaisanta-t-il.

Il prit les clés et s’apprêtait à se diriger vers l’ascenseur afin de rejoindre sa chambre, mais le jeune homme de l’accueil l’interpella.

— Monsieur ? Une femme vous attend dans le petit salon. Elle m’a demandé de vous prévenir à votre arrivée.

— Une femme ? Vous pouvez me la décrire ?

— Oh, euh… Et bien, je n’ai pas trop fait attention, mentit-il à nouveau.

— Elle m’a juste demandé de vous prévenir à votre arrivée.

— Vincent fronça les sourcils. Une femme l’attendait ? Qui cela pouvait-il être ? Il prit ainsi la direction du petit salon, la valise à la main et entra quelques secondes plus tard dans la pièce. Il s’arrêta net, ses yeux s’écarquillèrent. Sa surprise était totale. Une jeune femme resplendissante se tenait devant elle, habillée d’une jupe noire ouverte sur les deux côtés et d’un décolleté rouge descendant sur ses hanches. Mais ce qui l’étonnait le plus, c’était son visage ; malgré une surprenante couche de maquillage, la femme devant lui n’avait pas physiquement changé.

— Cécilia ?

— Celle-ci sourit, son regard s’illuminait.

— Mais que fais-tu là ? demanda-t-il surpris.

— Et bien, je voulais te faire une surprise, donc… Me voilà, s’expliqua-t-elle en riant légèrement. « Cela te dérange ?

— Non, non, au contraire ! répliqua-t-il immédiatement. « Mais ça fait quoi… Cinq ans ? Qu’on ne s’est pas vu en vrai ? Mon dieu, tu n’as pas changé !

— Toi non plus tu n’as pas changé, avoua-t-elle timidement.

— Ça me fait plaisir de te voir, crois-moi, mais tu n’es pas venue ici que pour moi j’espère.

Très vite, il comprit que si ; ses joues prirent une légère teinte rougeâtre et elle avait très brièvement baissé les yeux. Oui, elle était venue ici rien que pour lui. Depuis cette nuit et son rêve de la voir débarquer dans son hôtel à l’improviste, il n’avait cessé de penser à elle, même pendant sa journée de formation. Il s’était même surpris à penser à comment elle était après cinq ans sans la voir.

— Euh. Tu veux monter dans ma chambre ? Pour discuter ?

— D’accord.

Tous deux sortirent de la pièce et passèrent devant l’accueil pour rejoindre l’ascenseur. Vincent se rappelait parfaitement à quel point Cécilia détestait entrer dans l’un d’eux, de peur de rester coincée à l’intérieur. Alors, il essaya de la distraire le temps de monter les deux étages.

— J’ai le droit d’avoir une chambre double au lieu d’une chambre simple, dit-il avec le sourire.

— Ah oui ?

— Le gars de la réception a parlé d’un problème avec la dernière chambre simple. Un truc du genre.

Intérieurement, Cécilia sourit. Peut-être était un coup du réceptionniste pour les mettre ensemble dans la même chambre ? Ou peut-être était-ce un simple coup du destin ?

— Tu as de la chance, dis-moi.

— Ouaip !

— Et… Ta formation ?

— C’est cool, mais il fait trop chaud dans les bureaux ! Ils m’ont collé au radiateur, alors j’ai vite cramé !

Cécilia ne put empêcher son rire de remplir la pièce étroite.

— Hey, c’est pas drôle ! lui dit-il en la frappant légèrement sur l’épaule.

— Si, c’est drôle ! Je te vois en train de te liquéfier sur la chaise et tout ! C’est assez drôle !

Il ne dit rien, mais décida de rire avec elle. Au moins, elle était distraite de son confinement dans l’ascenseur. Et moins de trente secondes après être entrés à l’intérieur, les deux amis sortirent pour se diriger vers la chambre indiquée par la clé ; la chambre 227. Le couloir était légèrement sombre, mais des lumières tamisées et dispersées suffisaient à éclairer le long tunnel. 124. 125. 126. 127. Vincent s’arrêta, suivi de près par Cécilia. Il inséra la clé sans un bruit et laissa entrer son hôte avant de prendre sa valise et de pénétrer la pièce à son tour. La chambre était grande et spacieuse, décorée simplement mais avec élégance. Un blanc écru inondait les murs, quelques touches de pourpre et de taupe parvenaient à rehausser le fade de ce qu’il voyait. Un grand lit double, une table de nuit en bois qui n’était pas à son goût, les draps impeccables d’une douleur qu’il détestait mais il devait faire avec, des rideaux en fin tissu, une télévision accrochée au mur en face du lit, comme pour regarder l’écran tout en étant molletonné dans les couvertures.

C’était presque tout le mobilier qu’il y avait dans la pièce principale. Une autre pièce, plus petite, jouxtait celle où ils se trouvaient. Sans doute la salle de bain. Vincent était perdu dans ses pensées. Il pouvait sentir son ventre gronder et la chaleur de son bureau lui avait laissé une couche de sueur qu’il trouvait nauséabonde.

— Hum… En fait, tu me prends un peu au dépourvu, je… Je pensais prendre une bonne douche et aller me faire un resto. Du coup, hum… Je vais me laver vite fait et je t’invite ?

— Ok, euh… D’accord, répliqua Cécilia, surprise.

— Fais comme chez toi, d’accord ? Regarde la télé, fais ce que tu veux. Je reviens dans moins d’un quart d’heure, assura-t-il.

— Prends ton temps.

De ce pas, il ouvrit sa valise et prit quelques affaires ; un jean, un de ses t-shirts préférés ainsi que de quoi se laver et sa serviette pour s’essuyer. Il laissa échapper un dernier sourire vers Cécilia avant de rentrer dans la salle de bain. Une douche à l’italienne, sérieux ? Quel luxe ! Il déposa sa serviette sur le bord du lavabo et fit de même avec ses vêtements propres. Il sortit son gel douche et son shampoing et les installa dans la douche, puis il retira ses vêtements un par un, les laissant joncher le sol. Il allait les récupérer plus tard. Il entra, ouvrant le jet d’eau qui aspergea presque immédiatement son corps. Un léger frisson de plaisir le parcourut. Il ferma les yeux, savourant ce moment où son corps souillé ne demandait qu’à sentir l’eau chaude couler sur lui. Il se retint de grogner de plaisir, ses pensées dirigées vers Cécilia. Elle avait vraiment fait tout ce chemin pour le voir ? Elle était folle, mais c’était bien son style ! C’était fou comme elle n’avait pas changé malgré années sans le moindre contact physique.

En repensant à elle, son cur s’était mis à battre comme un fou furieux, quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis tellement de temps qu’il ne se souvenait pas. Peut-être que la dernière fois que ça lui était arrivé, il était encore avec elle ? Son premier réflexe qu’il avait souhaité supprimer, c’était de l’embrasser comme au premier jour. Mais peut-être avait-elle quelqu’un dans sa vie à présent, et qu’elle n’était là que pour le voir en tant qu’ami ? Il entend du bruit, sans doute Cécilia qui venait de mettre en marche la télévision pour passer le temps ? Il devait faire vite ; il prit son gel douche et commença à se laver. Quant à Cécilia, depuis qu’elle avait vu Vincent rentrer dans la salle de bain avec ses affaires sous le bras, elle comprit vite qu’elle ne pourrait sans doute pas retenir ses pulsions. Le voir, cela avait ravivé la flamme qu’elle s’était obligée d’éteindre plusieurs années plus tôt. Le voir l’avait enivré, envoûté. Une nouvelle fois. Mais au fond, elle se disait qu’elle devait l’attendre, selon ses désirs.

Avait-il eu ces mêmes pensées ? Ne faisait-il pas semblant ? Tout cela la rongeait. Ce qu’elle pensait ne durer vingt secondes dura en réalité quelques minutes ; elle pouvait entendre l’eau couler. Il était sous la douche. Nu. Vulnérable. Serrant les points, assis sur le lit, elle ferma les yeux. Elle devait sortir ces pensées de la tête. Mais elle n’en pouvait plus. Cet amour de jeunesse, ce n’était pas que de l’amour de jeunesse ; les papillons dans le ventre étaient toujours lorsqu’elle pensait à lui, ces papillons que l’on ressent lorsqu’on est devant son véritable amour. Elle prit une grande inspiration et se leva brusquement, sure d’elle. Elle devait le faire. Quitte à se prendre une veste, au moins elle serait fixée: est-ce que Vincent l’aimait toujours ou non, même après toutes ces années. Discrètement, elle ouvrit la porte de la salle de bain, la vapeur provenant de l’eau chaude envahissant la pièce. Elle aperçut les vêtements de Vincent, puis sa serviette sur le bord du lavabo.

Quelle salle de bain spacieuse ! Et doucement, elle enleva ses vêtements ; son décolleté, sa jupe, puis ses chaussures, ses sous-vêtements. Ne l’avait-il pas déjà remarqué? Elle sourit. Oui, il l’avait sans doute repéré. Elle s’approcha encore, et au moment où elle était prête à le toucher, il se tourna vers elle. Leurs regards se croisèrent, une grande lueur s’enflamma en chacun d’eux. Leurs curs battaient à cent à l’heure, mais à l’unisson, ne faisant presque qu’un. Trempés tous les deux, rien ne put les interrompre de regarder l’autre de la tête aux pieds, de se contempler à nouveau.

— M-mais…, Commença Vincent, très vite interrompu par Cécilia, qui lui avait un doigt sur ses lèvres.

— Tais-toi, lui ordonna-t-elle dans un murmure. « Laisse-toi faire ».

A cet instant, elle agrippa son sexe et le massa délicatement pendant que sa main libre parcourait son torse fougueusement. Vincent voulut dire quelque chose, mais cette main baladeuse lui offrait une sensation de plaisir incontrôlé. Ses lèvres s’écartèrent mais il ne laissa pas s’échapper le léger grondement qui grandissait. Elle avait gagné en expérience, c’était sûr ; en dix secondes à peine, son membre était raide. Cécilia s’arrêta, contemplant l’homme en face de lui et baissa son regard sur l’entrejambe de Vincent. Elle avait pris en volume.

— Hum…

— Chut. Laisse-toi faire, répéta Cécilia avec un léger sourire aux lèvres.

Elle s’agenouilla, l’eau chaude continuant de couler sur les deux corps nus, et enfourna son pénis dans sa bouche. Oh mon Dieu, que c’est bon ! Pensèrent les deux amants presque au même moment. La boule d’appréhension qu’elle avait à l’estomac depuis le début de matinée avait disparu subitement au moment où Vincent s’était laissé faire. Il n’a donc pas de petite copine, avait-elle deviné. De l’eau coulait sur elle alors qu’elle continuait à faire des va-et-vient de plus en plus rapides entrecoupés de massage torride de ses testicules, mais quelque chose était en train d’arriver ; elle sentait que son propre entrejambe devenait humide une nouvelle fois. Elle s’arrêta un instant, utilisant sa main pour suppléer sa bouche et lança un regard chaud à Vincent. Il avait fermé les yeux, ses lèvres étaient scellées afin de garder pour soi cet instant de plaisir. Sa main sur sa cuisse gauche pouvait déceler un léger tremblement de la part de son partenaire ; il était proche de la jouissance absolue.

Satisfaite, elle disposa à nouveau son sexe entre ses lèvres, longeant sa langue dans un long grognement de la part de Vincent. Oui, il était vraiment proche, elle pouvait le sentir. Elle se décida enfin de tenter une expérience qu’elle avait toujours souhaité connaître sans jamais la réaliser. Elle prit une grande inspiration et enfourna son pénis le plus profond possible dans sa gorge. Cette fois, Vincent n’en pouvait plus. Ses jambes étaient prêtes à céder, ses lèvres s’écartèrent pour finalement laisser sortir un long et grave cri de jouissance. Elle arrive à aller jusqu’à la garde ?! S’étonna-t-il. Il plaqua ses mains sur le mur carrelé de la douche pendant que Cécilia jouait avec sa langue sur son membre, lui titillant toujours plus les testicules au passage. Bon sang ! Cette dernière pouvait ressentir le plaisir de son partenaire ; leurs curs battant à l’unisson. Soudain, son sexe devint plus large encore. Oui c’est ça, on y est presque ! Sans plus attendre, elle sortit légèrement sa bouche et commença un va-et-vient rapide et torride, jusqu’à ce qu’un léger liquide blanchâtre sorte de son extrémité.

Elle enveloppa son gland de ses lèvres, contenant son éjaculation à l’intérieur de sa bouche pendant que Vincent laissait un énième cri de plaisir courir la petite pièce.

— Oh mon Dieu…, furent les seules paroles qu’il put prononcer alors que son corps continuait d’être parcouru par des spasmes intenses et plaisant.

— J’arrive pas à croire que… Tu es toujours aussi bon, avoua-t-elle en avalant le liquide chaud.

— Tu ne m’avais jamais fait ça comme ça ! s’exprima-t-il enfin de façon lucide.

Il voulait se venger d’elle. Elle avait fait tout ce travail pour le goûter, maintenant c’était à elle de souffrir.

— Mais maintenant, c’est à mon tour, dit-il pendant qu’elle se redressait.

Cécilia ne put rien faire ; Vincent la plaqua brusquement sur le mur de la douche, la soulevant légèrement au passage. Il l’embrassa généreusement, leurs langues se battant pour avoir le contrôle de l’autre. Doucement, il se laissa glisser au sol, entraînant sa partenaire. Elle se laissa faire, son dos touchant le liquide chaud coulant du pommeau de la douche. Il lui écarta les jambes, et Cécilia comprit très rapidement quelles étaient les intentions de Vincent ; il allait la faire jouir comme elle l’avait fait quelques secondes plus tôt avec lui. Un dernier sourire, et sa bouche lui parcourut le corps ; son cou, ses seins, son estomac, son nombril. Le mont de Vénus. Il descendit vraiment tout doucement ; il voulait la rendre folle. Il glissa ses doigts sur son clitoris, commençant à masser légèrement. Il savait prendre son temps quand il le fallait. Elle s’est faite belle pour moi, remarqua-t-il quand il vit qu’elle s’était intégralement épilée le maillot. Au bout de deux minutes, il intensifia son massage, plus vite, plus loin, plus fort.

Cécilia était au tout début de sa route vers le septième ciel. Elle parvint à se tendre, serrant légèrement les poings et passant ses jambes dans le dos de son partenaire, comme pour lui dire d’y aller encore plus franco. Était-ce la chaleur qui montait en elle ou était-ce l’eau de la douche qui lui avait fait fermé les yeux ? Peut-être les deux ? Oh mon Dieu, ça non plus il ne me l’avait jamais fait comme ça ! Chaque caresse que Vincent lui infligeait lui provoquait un frisson démesuré et les sensations devinrent de plus en plus torrides à mesure que ses doigts passaient sur son clitoris de plus en plus rapidement. Elle mordit sa lèvre inférieure pour la deuxième fois de la journée, pour la deuxième fois en moins d’une heure. Il s’arrêta d’un coup, mais très vite, un spasme de plaisir la saisit ; il venait d’entrer un premier doigt dans son vagin. Vincent sourit à l’entente de ce premier cri étouffé, et avança sa bouche vers son abricot. Sa langue prit la place de ses doigts sur son clitoris gonflé de plaisir extrême.

— Oh mon Dieu ! pouvait-il entendre.

Satisfait, il redoubla la vitesse de ses préliminaires. Il entra un deuxième doigt, puis un troisième, faisant lui aussi des va-et-vient de plus en plus endiablés. Ses doigts se souillaient de liquide vaginal, le corps de Cécilia se tendait encore plus à l’approche de cette ultime jouissance, ses jambes tremblotant légèrement alors qu’il continuait de jouer avec sa langue et ses doigts. Un dernier coup de langue, un léger suçon bien placé et le corps de Cécilia s’arqua de telle sorte que son corps entier se trémoussa, cette indication que l’orgasme qu’il lui avait décroché la paralysait et la remplissait de passion et de plaisir ultime. Il lui fallut au moins trente secondes pour se remettre de ses émotions, et lorsqu’elle commença à se redresser, ses seins vinrent se frotter sur le torse de Vincent, ce qui n’était pas pour déplaire au couple. Ils s’embrassèrent et se lavèrent finalement, s’essuyant et s’habillant en moins de dix minutes.

— Tu es sure de… Je veux dire, ce que tu as fait, ce qu’on a fait… Tu ne vas pas le regretter ? lui demanda-t-il, intrigué par son comportement malgré tout.

Elle s’arrêta au moment de mettre ses chaussures et le contempla, tenta de comprendre le sens de sa question. Allait-elle regretter le fait qu’elle l’avait rejoint sous la douche pour une partie de plaisir ? Non. Allait-elle regretter d’être venue ? Pas le moins du monde.

— Si je le regrettais vraiment, je ne serais pas là.

C’était vrai. Si elle pensait faire une énorme erreur, elle serait déjà repartie. Mais elle était toujours là, à mettre ses chaussures pendant que Vincent mettait mon manteau.

— On en reparle au resto ? Tout cela m’a vraiment ouvert l’appétit ! Avoua-t-il en riant.

— Moi, j’ai déjà commencé l’apéro, répliqua-t-elle avec un grand sourire.

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