Histoires de sexe français Histoires de sexe hétéro

Bérénice – Chapitre 20

Bérénice - Chapitre 20



39.

Patrice arriva à peine plus tard. Nu comme un ver. Alice, malgré sa volonté, ne put sempêcher de regarde le sexe de son rival. Bérénice navait pas menti : Patrice était bien doté par la nature.

Lovée contre Alice, Bérénice se dégagea et laissa son mari sinstaller entre elles.

— bonjour Alice. Ça va ?

— oui, dit-elle dune petite voix.

— ne sois pas stressée. Je ne vais pas te manger.

— avoue que je ne suis pas dans ma meilleure posture.

— eh ! Tout va bien. Tu couches avec ma femme et je suis daccord. Détend-toi, je ne vais rien te faire.

— tu vois, confirma Bérénice. Tout va bien. Résumons : une femme, un homme, un travesti. Ça en fait des possibilités.

Alice se redressa soudain.

— tu insinues

— oui, jinsinue ! coupa Bérénice. Jai très envie de te voir dans les bras de mon homme. Bon, je vais être honnête et te dire la vérité. Un jour, jai découvert que Patrice fantasmait sur la lingerie, comme toi, mais aussi sur les transsexuels et les travestis. Et il ma avoué quil aimerait bien essayer avec un travesti, mais seulement à condition quil soit sexy et très féminine. Cest un peu pour ça, mais pas que, que je tai amenée à thabiller ne femme. Pas que car, au fil des jours, je me suis rendu compte que je voulais baiser avec toi uniquement quand tu es en fille. Le Damien ne mintéresse plus. Voila, tu sais tout. Ah, non, joubliais : Patrice nous a regardés faire lamour dans la piscine et dans le salon il y a quinze jours. Maintenant tu sais tout. Libre à toi de rester ou de partir. Mais si tu pars

— oui, je sais, ce sera finit entre nous. Tu me las assez dit. Je nai jamais fait avec un homme, je ne suis pas homo.

— moi non plus, je ne suis pas homo, dit Patrice. Jaime toujours les femmes et que les femmes. Mais pour toi, je ferai une exception. En fait je te considère comme une femme. Pour moi, tu ES une femme, même si tu as un truc en plus entre les jambes. Alice, tu me plais beaucoup, bien plus que je ne laurais imaginé, et Bérénice ne sattendais pas non plus à ça. Je serai déçu et surtout très triste de te perdre. Reste sil te plait. Jai très envie de toi, de tembrasser, de te prendre dans mes bras, de te caresser, de te faire lamour.

Des larmes perlèrent au coin des yeux dAlice. Patrice venait de lui faire une déclaration damour. Et pire, il lui disait les mêmes paroles que lui-même, alors quil était encore Damien, avait prononcé pour Bérénice. Cette déclaration avait fait voler en éclat ce qui pouvait rester de lucidité en lui, lucidité qui le poussait à quitter ce couple complètement déjanté

— tu pleures ? demanda Bérénice

— non.

— tu es très belle Alice, redit Patrice. Embrasse-moi.

— mais je

— sil te plait. Je ten prie, implora patrice.

— embrasser un homme, cest pareil quembrasser une femme, encouragea Bérénice.

Le ventre dAlice se noua. Son corps refusa de bouger. Patrice sen aperçut et se pencha. Doucement, il posa ses lèvres sur les siennes. Alice, tétanisée se laissa faire. Que pouvait-elle faire de plus ?

Patrice darda sa langue. Alice résista, par réflexe, puis céda. Il la prit dans ses bras, peau contre peau. Le sexe de patrice était tendu et Alice le sentait palpiter contre son ventre. Encore sur la défensive, elle répondit maladroitement au baiser qui séternisait.

— tu es délicieuse ma chérie, dit Patrice avant de remettre sa langue dans la bouche dAlice.

— tu veux essayer de me sucer ? demanda-t-il. Bérénice va te guider.

Alice tremblait toujours autant, cherchant chez Bérénice un mot, un geste qui pourrai mettre fin à cette situation. Mais non, elle se pencha et mit en bouche le sexe de son mari.

— fait comme elle, demanda gentiment Patrice.

— fait comme si tu suçais mon gode. Cest pareil, sauf que là cest vivant.

Voyant quelle ne pourrait y échapper, Alice se pencha à son tour, toucha le sexe avant de retirer sa main précipitamment, comme si elle avait touché quelque chose de brûlant. Puis revint et serra ses doigts autour de la hampe.

— oui comme ça, dit Patrice.

— viens, dit Bérénice en sécartant.

Alice se pencha et posa ses lèvres sur le gland.

— oh oui ma chérie, continue, souffla Patrice.

— fait comme avec moi, tu verras, tout ira bien.

Alice obéit. Elle se rendit compte quelle navait aucune volonté, totalement sous la coupe de Bérénice qui faisait ce quelle voulait delle. Elle nétait pas esclave. Juste soumise et de son plein gré.

Tout en réfléchissant à sa condition, elle suçait machinalement la queue impressionnante de Patrice.

— tu es sacrément douée, dit Patrice. Tu sucerais presque mieux que Bérénice.

— eh ! sindigna lintéressé en donnant un coup de poing sur lépaule de son mari

— et bien oui ! Dans quelques temps, elle sera plus douée que toi.

Alice sarrêta. Elle ne savait que penser de cette joute verbale. Hétéro convaincue, était-elle prédisposée naturellement à être femme et donner du plaisir aux hommes ?

— je peux te faire lamour ? demanda gentiment Patrice.

Il était soucieux de ne pas la brusquer. Pour lui, cétait le meilleur moyen de la garder près de lui. Et même si Damien/Alice était fou de Bérénice, il nétait pas sur quen la forçant à faire ce quelle navait pas envie lui donne lenvie justement de continuer cette relation perverse.

— au point où jen suis, dit Alice fataliste.

— je te promets dêtre très doux.

— ne ten fais pas. Il fera comme avec moi.

Il entassa les oreillers et invita Alice à sallonger dessus, les fesses vers le plafond. Bérénice prit le relais et vint préparer le petit trou. Elle adorait lécher sa rondelle, mettre les doigts, choses que Patrice refusait catégoriquement.

— tu es vraiment un cochonne ! sexclama Patrice en voyant uvrer sa femme.

— essaye, dit-elle en sortant deux doigts de lanus. Depuis le temps que je lencule, tu devrais entrer comme dans du beurre

— et grossière en plus ! Cochonne et vulgaire. Tu files un mauvais coton ma chérie.

Patrice se mit en place, poussa doucement. Le gland entra mais pas le reste.

— ça fait mal, gémit Alice.

— on continue à te préparer.

Bérénice attrapa son gode et la pénétra. Plus fin, il passa sans problème. Après quelques va et vient, Patrice fit une nouvelle tentative. Ce fut un peu mieux. Malgré tout il insista, toujours avec beaucoup de douceur. Alice souffrait. Parfois des « aïe » de douleur franchissaient ses lèvres. Bérénice sapprocha et lembrassa, pour la soutenir dans cette épreuve.

Finalement, le sphincter céda et Patrice sengouffra dans la brèche. La douleur avait lâché le flot de larmes que Bérénice léchait.

— voila ma chérie, le plus dur est fait.

Patrice fit quelques allers-retours et se retira lentement.

— assez pour aujourdhui. On recommencera une autre fois.

— je ne suis pas sure de vouloir.

— il le faut. Sinon tu ne pourras jamais maccepter complètement. Et jai très envie de te faire découvrir le plaisir de la sodomie. Bérénice a du te dire quelle naimait pas ça. Cest vrai mais les rares fois où je la prends par derrière elle a des orgasmes très forts.

Patrice, sur sa faim, soccupa de sa femme sous les yeux dAlice qui ne pouvait sempêcher de se masturber. Son cul lui brûlait, mais cela sestompait.

Patrice bascula sa femme en levrette et continua de la pilonner. Bérénice sapprocha et suça Alice. Patrice maintenait sa tête sur le sexe du travesti, étouffant ses gémissements. Malgré ses efforts Alice ne put se retenir et éjacula directement dans la gorge de Bérénice qui manqua de sétouffer. Mais Patrice ne relâcha pas la pression et à son tour, éjacula dans le vagin de sa femme.

Bérénice hoqueta, toussa, cracha, cherchant à reprendre sa respiration.

— pourquoi tu as fait ça ? demanda-t-elle. Jai failli métouffer.

— je ne sais pas, jen avais envie. Je voulais voir jusquà quel point tu étais devenue salope.

40.

— ça va Alice ? demanda Patrice.

Adossés à la tête de lit, le trio se reposait. Bérénice réajustait ses bas.

— oui, répondit lintéressée. Mais jai encore mal au …

— je suis désolé, dit Patrice. Mais je ne désespère pas de te pénétrer sans que tu souffres et surtout, je ne désespère pas te de faire jouir.

— ben, cest pas gagné.

— je ne sais pas vous, mais moi, jai un creux, dit Bérénice en descendant du lit.

Elle chaussa des mules à talons et quitta la chambre.

— tu me plais beaucoup Alice, redit Patrice. Et encore une fois, je te considère comme une femme, pas un homme habillée en femme. Une vraie femme mais avec juste une queue entre les jambes. Et je veux taimer comme une vraie femme, pas comme un trav’ quon encule et quon jette ensuite, parce quon a voulu samuser. Voila Alice. Tu es rentrée dans ma vie par des voies un peu tordues, mais maintenant que tu es là, je ne veux pas te perdre.

Cétait la deuxième fois en quelques heures que Patrice se déclarait de la sorte. Alice en était ébranlée, presquen état de choc. Un homme était tombé amoureux delle, dAlice, la femme en apparence. Ça lui faisait tout drôle.

— allez, viens. On va prendre un café.

Alice ne bougea pas, incapable de faire le moindre mouvement.

— je ne sais pas quoi dire, souffla Alice. Cest la première fois quon me fait une telle déclaration. Ça fait tout drôle. Jusquà présent, je mhabillais en femme pour faire plaisir à Bérénice. Et voila que maintenant, tu es amoureux de moi.

— je ne suis pas amoureux, se défendit Patrice

— peut-être, mais ça y ressemble beaucoup quand même, non ?

— non, tu es une personne à laquelle je me suis attachée. Tu me plais beaucoup. Allez viens, sinon Bérénice va sinquiéter.

Patrice prit sa main pour la forcer à bouger. Alice ne put refreiner un frisson. Elle chaussa ses escarpins et suivit Patrice, elle dans ses dessous, lui toujours aussi nu.

— ah vous voila enfin ! Jai cru que vous aviez remis le couvert.

— non, non, on discutait, dit Patrice

— tu aurais pu mettre quelque chose, grogna Bérénice.

— ah, parce que tu es mieux avec ta foufoune à lair libre ?

— oui, bon, ça va.

Bérénice apporta du café, la tarte aux pommes quelle avait faite dans la matinée, des jus de fruits et sinstallèrent dans les canapés autour de la table basse.

— ça va ma chérie ? demanda Bérénice à Alice.

— oui, ça va. Mais cest bizarre aujourdhui.

— comment ça bizarre ?

— ce que ma dit Patrice, quil me considérait comme une femme, quil tenait à moi mais seulement en tant quAlice. Je ne sais plus qui je suis.

— tu es ce que tu veux être, dit Bérénice. Damien ou Alice. Mais on préfère de loin Alice. Mais si tu veux arrêter, tu peux le faire à tout moment. Mais on ne sera plus, on ne sera pas attiré par Damien. Pourquoi ? Javoue que je nen sais absolument rien. Une liaison avec simplement un homme ne pourra aller pas très loin. Et puis Patrice ne veut quun travesti sexy et féminin. Et tu es cette personne. On taime en tant quAlice. Au début Damien mavait fait craquer. Mais maintenant cest Alice qui me plait.

— pourquoi tu ne vas pas avec une femme alors ? demanda Alice

— parce quelles nont pas ce que toi tu as entre les jambes. Et un sextoy ne mintéresse pas. Ça na pas la chaleur dun vrai sexe. Et jaime ta semence dans ma bouche, dans ma chatte, dans mon cul. Alice a de la femme le coté sexy des dentelles et de lhomme son sexe quelle sait utiliser, malgré ses dimensions modestes. Comme quoi, la taille na pas dimportance.

— pareil pour moi, surenchérit Patrice. Grace à toi, je peux baiser un mec sans penser que çen est un.

— ok, ok, ok, dit Alice résignée. Jai limpression davoir été manipulée, menée en bateau.

— cest un peu vrai. Beaucoup même, avoua Bérénice. Mais je ne pensais pas que ça allait atteindre cette dimension. On taime Alice. En sans toi, notre vie sera bien triste.

— et ma vie à moi ? Quest-ce que vous en faites ?

Le couple resta silencieux. Alice avait raison. Leur désir était égoïste. Ils ne pensaient quà eux, sans se soucier des conséquences pour Alice qui était la plus exposée. Cétait elle qui faisait tout, supportait tout, qui avait accepté de modifier son apparence juste pour satisfaire leurs pulsions, qui devait affronter le regard de ses voisins et justifier une situation qui navait rien à voir avec ce quelle semblait être. Sans compter les dégâts potentiels sur sa famille si elle était surprise par sa sur ou ses parents. Ni sur son travail.

Ils considéraient tout simplement Alice comme un jouet.

— le problème, dit Alice, brisant le silence qui commençait à être pesant.

Elle sarrêta, repensant à ce quelle allait dire, paroles qui allaient être lourdes de conséquence

— le problème, continua-t-elle, est que jaime ça. Je commence à aimer mhabiller en femme, jaime nos rendez-vous du lundi avec Bérénice. Et, Patrice, jaime ta façon de me traiter en femme. Cest une sensation étrange, très agréable. Ça ma tout chamboulé dans ma tête.

Bérénice sapprocha et vint sasseoir contre elle. Tendrement, elle déposa un baiser sur sa joue. Patrice en fit tout autant.

— je taime, dit Bérénice.

— je taime aussi, dit Patrice.

Et Alice éclata en sanglots.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire